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Un "curé" juif accorde le divorce à sa femme après 25 ans

Dimanche 1 Novembre 2015 | 06h42  
 
 
 
 

Il quitte Israël, se convertit au christianisme, mais est localisé par les rabbins du service des "Agounote"

Un prêtre sud-américain a envoyé à sa femme juive les papiers nécessaires pour divorcer alors qu'elle se trouvait dans un avion en partance pour Israël. Cela semble le début d'un roman ou d'une bonne blague. Et pourtant,, pour cette femme qui était prisonnière d'un mariage depuis 25 ans, c'était beaucoup moins amusant, mais finalement elle est libre.

Le couple avait émigré d'Amérique du sud et s'était établi avec leurs deux filles à Arad, une ville du Néguev au sud-ouest de la mer Morte.

Une année plus tard, après un échec dans les affaires et la détérioration des relations dans le couple, le mari est parti pour soi-disant rendre visite à sa famille, mais n'est jamais revenu en Israël.

La femme s'est retrouvée seule avec ses deux filles et sans argent. Lorsqu'elle a réalisé que son mari ne reviendrait pas, elle a pris contact avec les parents de ce dernier pour le convaincre de lui accorder le divorce. Elle a ouvert un dossier à la cour rabbinique, compétente en matière de divorce, mais son mari a refusé de coopérer.

Quelques années plus tard, les deux filles décident de rendre visite à leur père et tentent de le convaincre d'accorder le divorce à leur mère.

Après l'avoir localisé, il leur présente sa...nouvelle femme, expliquant qu'il a obtenu un divorce civil qui l'aurait soi-disant libéré du mariage avec leur mère. Les deux filles, plutôt surprises, lui demandent de donner à leur mère le "Guett" (divorce religieux juif), mais il refuse.

La famille de la mère de famille vit en Uruguay et demande l'aide des autorités rabbiniques locales.

C'est alors que pour la première fois que le "mari" récalcitrant accepte d'accorder le "Guett" à sa (première) femme, à condition que cette dernière règle les vieilles dettes provenant de sa faillite.

Cependant, quelques temps plus tard il disparaît.

L'affaire est ensuite transmise au département des "Agounote" de la juridiction rabbinique. Les "Agounote" sont des femmes dont l'époux est dans l'impossibilité ou refuse de donner son consentement au divorce matérialisé par la remise du "Guett" sans lequel la femme ne peut se remarier avec un homme juif et toute relation sexuelle avec un Juif sera considérée comme adultère et l'enfant qui pourrait naître de cette union serait considéré comme "Mamzer" (bâtard).

Le département des "Agounote" loue les services de détectives privés pour tenter de localiser le mari. L'enquête révèle que l'homme s'est converti au christianisme et est devenu prêtre dans un village reculé d'Uruguay.

Les envoyés commencent à négocier avec lui jusqu'à ce qu'il accepte de rencontrer un représentant de la communauté juive locale.

Le rabbin Gabriel Davidovich rencontre le mari et lui explique l'importance du "guett" pour la femme.

Après plusieurs mois d'efforts, le mari donne finalement son accord de principe à un divorce.

Après avoir reçu tous les papiers de divorce dûment traduits en espagnol et approuvés par un notaire, sur sa demande le "Guett" est envoyé en Israël et accordé à sa femme qui est finalement libérée de cette union alors que cela fait 25 ans que le mari l'a quittée.

"Pour le département des Agounote il n'y a pas de délai de prescription. Nos somme toujours accessibles et actifs même si le couple est séparé depuis de nombreuses années", a déclaré le rabbin Elyahu Maimon qui est à la tête du département des Agounot des tribunaux rabbiniques.

"Dans ce cas précis cela é été un honneur de venir en aide et de mettre en terme à la souffrance d'une femme qui a été abandonnée avec ses deux filles par le mari, sans aucun moyen de subsistance tout en étant privée de ses droits fondamentaux de liberté et de relation. Je voudrais remercier le rabbin Gabriel Davidovich pour sa grande patience et son dévouement sans aucune contrepartie qui a permis de mettre un terme à cette sombre affaire", a conclu le rabbin Maimon.

Source : i24news
   


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