וְשָׁבוּ בָנִים לִגְבוּלָם - Et les enfants reviendront sur leur terre

Rachel, est inconsolable de l’exil des enfants d’Israël et D-ieu lui promet consolation et allègement de sa douleur. Les pleurs qu’elle a versés sur eux auront une récompense. Car l’Éternel écoutera tes pleurs et ramènera Ses enfants dans leur terre (Rabbi David Kimḥi), c’est-à-dire dans la frontière d’Israël (Rachi).

כֹּה אָמַר ה׳ מִנְעִי קוֹלֵךְ מִבֶּכִי וְעֵינַיִךְ מִדִּמְעָה כִּי יֵשׁ שָׂכָר לִפְעֻלָּתֵךְ  נְאֻם ה׳ וְשָׁבוּ מֵאֶרֶץ אוֹיֵב. וְיֵשׁ־תִּקְוָה לְאַחֲרִיתֵךְ נְאֻם ה׳ וְשָׁבוּ בָנִים לִגְבוּלָם

Ainsi parle l’Éternel : « Retiens ta voix de pleurer, et tes yeux de verser des larmes, car il y a un salaire pour ton œuvre, dit l’Éternel, et ils reviendront du pays de l’ennemi. Et il y a de l’espérance pour ton avenir, dit l’Éternel, et les enfants reviendront sur leur terre. » (Jérémie, chapitre 31, verset 16)

Aujourd’hui, cette expression est devenue un symbole général d’espérance pour le retour du peuple sur sa terre et pour le rassemblement des exilés.

Elle fut gravée sur une médaille lors du onzième Jour de l’Indépendance de l’État, en 1959, pour marquer l’aliyah vers Israël, et représentait l’esprit de la Déclaration d’Indépendance : « L’État d’Israël sera ouvert à l’immigration juive et au rassemblement des exilés. »

Dans le passé comme aujourd’hui, l’expression est employée dans la lutte pour le retour des prisonniers et des disparus. 

Aujourd’hui, l'émotion est à son comble, les larmes coulent, les mots ne peuvent exprimer les sentiments.

Si ce n'est pour dire MERCI MON D-IEU !