A Roch Hachana, toutes les nations sont jugées !

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Le jour de Roch Hachana, le peuple juif se tient devant le Tribunal céleste, implorant la vie et la paix. Et c’est précisément à ce moment-là que certaines nations d’Occident ont choisi de voter pour un « État palestinien », sans exiger ni renoncement à la haine ni reconnaissance du droit d’Israël à exister. L’ironie est amère : Israël se bat chaque jour contre l’horreur du terrorisme, et pourtant c’est lui que l’on juge, lui que l’on presse, comme si la barbarie méritait soudain la légitimité politique.

Cette hypocrisie n’est pas seulement une injustice diplomatique, c’est une faute morale.
Le prophète Yéchaya l’avait déjà dénoncée : «
הוֹי הָאֹמְרִים לָרַע טוֹב וְלַטּוֹב רָע » - « malheur à ceux qui disent du mal qu’il est bien et du bien qu’il est mal ». Le Midrach aussi décrivait ces nations qui « justifient les méchants et condamnent les justes ». Elles se parent d’humanisme mais ferment les yeux sur une réalité sanglante où les enfants sont transformés en martyrs et les assassins en héros.

Roch Hachana n’est pas une fête folklorique : c’est le jour où toutes les nations passent devant le Créateur, comme le dit le Talmud, « כל באי עולם עוברים לפניו כבני מרון » - « Tous les habitants du monde passent devant Lui comme un troupeau de brebis ».

Chaque État, chaque gouvernement est alors jugé pour ses choix. Que des nations profitent de ce jour pour « couronner » une entité vouée à nier la souveraineté divine sur Sion, c’est comme si elles affirmaient leur propre loi contre la Loi du Roi des rois.

Selon Rav Soloveitchik, Israël porte la solitude morale d’un peuple qui rappelle au monde la transcendance et une justice qui ne se plie pas aux slogans. Cette solitude devient criante lorsque le tribunal des hommes condamne Israël, mais que le Tribunal divin inscrit la vérité.

Car, comme le dit la Torah : «
הצור תמים פעלו כי כל דרכיו משפט » - « Le Rocher (D-ieu), Son œuvre est parfaite, car toutes Ses voies sont justice. » !

Ainsi, l’hypocrisie occidentale est pour Israël un miroir tragique : elle révèle l’incapacité des nations à nommer le mal, à défendre la vie, à choisir la vérité.

Mais en ce jour où l’histoire et l’éternité se rencontrent, Israël sait que ce n’est pas le vote des hommes qui décide de son destin, mais le jugement du Maître du monde.