![]() Une ascendance peu commune Descendant en droite ligne, de père en fils, d’un des piliers du judaïsme le Rambam (Maïmonide) et du coté maternel de Rabbénou Tam petit-fils de Rachi. Du côté maternel, six générations jusqu’au grand juste, pilier du monde, homme saint et partait, Kabbaliste empreint de l'esprit divin: Rabbi Éliyahou Hatsarfati, qui lui-même est la quinzième génération de la lignée de Rabbénou Tam, petit fils du célèbre Rachi. Issu d’une famille prestigieuse, tant par sa généalogie que par la valeur de ses membres, pratiquement tous importants Rabbanim ou Dayanim (juges), il naquit à Fès le Chabbat 9 Sivane 5608 (1848), ville dont il fut le "Dayane" durant cinquante ans (5639/1879 - 5689/1929), excepté un an où il fut nommé au Haut Tribunal Rabbinique de Rabat. Des capacités exceptionnelles Ayant constaté très tôt ses capacités exceptionnelles, son père, Rabbi Moché confia son instruction aux Sages de la ville. En 1858, le 18 Sivane, Rabbi Moché, homme intègre, grand talmudiste, quitte ce monde, à l’âge de 30 ans. Il laisse un fils, âgé de 10 ans qui deviendra Rabbi Shlomo. L'éducation de Rabbi Shlomo incomba à son grand père, Rabbi Chémouèl et a son oncle, Rabbi Its’hak. Grand érudit, auteur du livre "Lé Its'hak Réa'h" , ce dernier le prit sous sa tutelle et lui transmit ses connaissances et sa crainte de D. De son coté, Rabbi Shlomo lui fut très reconnaissant et lui témoigna respect et amour.
On le voit ici au centre, avec à sa droite Rabbi ’Haïm Serréro et à sa gauche, Rabbi Mimoun Aben Danan A vingt et un ans, il fut invité par les Rabbanim de Fès, bien plus âgés que lui, à se joindre à eux au Bèt Dine.
Lors d’une réunion de Dayanim. De gauche à droite : Rabbi Shlomo Aben Danan, Rabbi vidal Hassarfati, Rabbi Mattatia Serréro. On remarquera dans ces deux photos, les écharpes, insigne des Dayanim du Maroc. Il notait chaque jugement et décision qu’il avait prononcé. Il les fit paraître en 5661 (1901), dans un ouvrage de responsa intitulé « Achèr Lishlomo ». Il y rapporte tous les problèmes halakhiques qui lui ont été soumis, directement ou indirectement, depuis les communautés d'Afrique du Nord, des villes de Salé. Rabat, et même de Gibraltar. Les sujets traités dans cet ouvrage sont très variés et recouvrent toute la Halakha. Il y apparaît comme un géant de la Halakha, aussi fin connaisseur des décisionnaires Achkénazim que Séfaradim.
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| Rachi de Troyes |

Rabbi Chélomo ben Its’hak, plus connu sous l'acronyme de Rachi, naît à Troyes en Champagne, sans doute en 1040. Rachi reçoit sa première formation dans la Cité des Comtes de Champagne. Mais l'attirance des Yéchivote rhénanes se fait bientôt sentir, et il se rend à Mayence puis à Worms, où il étudie durant plusieurs années sous la conduite de maîtres éminents auxquels il rend hommage dans son œuvre.
Le génie de Rachi, la réputation de son école de son vivant même, l'excellence de ses disciples ainsi que l'effet dévastateur de la première croisade sur les communautés de Spire, Worms et Mayence, concourent à expliquer la fortune des académies champenoises, et l'éclipse relative du foyer rhénan. Sa réputation et sa grandeur dépasseront de loin l’enceinte de la communauté juive. A tel point que Troyes, sa ville natale lui érigera un monument.
Les juifs de Champagne s'adonnent à de multiples activités agricoles et commerciales : Rachbam possédait des troupeaux de brebis, Rachi cultivait la vigne, sans doute avant tout, comme nombre de ses contemporains, à des fins de consommation familiale. La richesse et la précision de son vocabulaire de la vigne et de la vinification témoignent de cette familiarité.
Rachi, a trois filles, Miryam, Yokhébèd, et Ra’hèl.
Les époux des deux premières contribuent grandement au renom des cercles d'étude de champagne. L'époux de Myriam, Yéhouda, est l'auteur de commentaires talmudiques produits selon l'esprit et la méthode de Rachi ; celui de Yokhébèd, Rabbi Meïr bèn Chémouèl, est resté célèbre pour sa postérité : leurs quatre fils deviennent à leur tour des maîtres de Tora.
L'aîné, Chémouèl (dont l'acronyme est Rachbam) compose un commentaire de la Bible et d'une partie du Talmud.
Rabbénou Tam
Le plus illustre des petit-fils de Rachi, Ya'akov bèn Meïr, établi à Ramerupt et connu sous le nom de Rabbénou Tam (qui signifie «intègre»), né vers 1100, est le plus grand des Tossafiste, terme qui désigne l'école des "continuateurs" de Rachi, qui «ajoutent» littéralement à ses gloses. Aujourd'hui encore, les noms de Troyes ou même de Ramerupt demeurent familiers à tous ceux qui étudient Rachi et les Tossafote, quand bien même ils n'auraient jamais mis les pieds en France ou en Champagne.
Son petit-fils, Rabbénou Tam, ordonne en 1171 un jeûne général après le martyre des juifs de Blois, victimes d'une accusation de meurtre rituel, la première de ce genre sur le continent. Rachi meurt en 1105, sans doute à Troyes.
L'esprit peine à concevoir qu'une vie humaine ait suffi pour produire une œuvre aussi monumentale que celle de Rachi.
Ses différents aspects , commentaire du Pentateuque et de la Bible tout entière, commentaire du Talmud, œuvre décisionnaire, couvrent pratiquement toute la Tora. L'exceptionnel destin de ses commentaires tient à leurs qualités inégalées de concision et de clarté.
| La prestigieuse famille Hassarfati |

Plaque commémorative sur la tombe de Rabbi Vidal Hassarfati.
Il repose dans le cimetière de Fès, celui la même où se trouvent Rabbi Shlomo ainsi que de très nombreux Tsadikim et érudits. Rabbi Vidal Hassarfati Président du tribunal Rabbinique de Fès fils de Rabbi Its’hak Hassarfati, lui même fils de Rabbi Vidal Hassarfati. Né en 5300 (1540), il quitta ce monde en 5379 (1619).
L’origine de la famille est en France, à Troyes. Descendant en ligne directe de Rabbénou Tam, le beau-fils du plus célèbre des commentateurs de la bible, Rachi. Fuyant les persécutions en Allemagne et en France, des membres de cette illustre famille Achkénaz trouvèrent refuge en Espagne, en particulier à Tolède ou ils se sont fondus dans la tradition Séfarad dont ils devaient devenir, avant et après l’expulsion parmi les plus illustres représentants.
Les premiers membres de la famille se sont installes au Maghreb après la première expulsion, celle de 1391. Au moment de la grande expulsion de 1492, ses membres se sont disperses entre le Maghreb, l’Italie et l’Empire Ottoman.
Vestige de son origine française, la persistance dans la branche de la famille à Fès (Maroc) à toutes les générations du prénom Vidal typiquement français. La famille s’est illustrée dans Tora et la Dayanoute dans toutes les générations à Fès, à Marrakech (Maroc) et à Tunis aux 17ème et 18ème siècles.
Rabbi Shlomo Aben Danan A l'instar du Rambam sur lequel on a dit :
« Mi Moché ‘Ad Moché Lo Kam Ké Moché » De Moché à Moché, il ne s'en leva aucun comme Moché, on chantait du vivant de Rabbi Shlomo : « Mi Shlomo ‘Ad Shlomo Lo Kam Ké Shlomo » De Shlomo (le roi Salomon) à Shlomo, il ne s'en leva aucun comme Shlomo.


Synagogue Aben Danan
Toute la communauté juive du Maroc était présente à Fez pour la « Lévaya » du Maître.

Yad Ha'hazaka
