La ville de Bnei Brak a été témoin d'une rencontre chargée d’émotion et de foi.
Dans la salle municipale de Bnei Brak, le silence s’est fait lorsqu’est monté à la tribune Bar Kuperstein, jeune Israélien récemment libéré après plusieurs mois de captivité à Gaza.
Son visage portait à la fois les marques de l’épreuve et la lumière d’une gratitude profonde. Devant les responsables municipaux, des proches, et de nombreux habitants venus l’accueillir, Bar a pris la parole pour exprimer un message simple mais bouleversant :
« Je tiens à tous vous remercier pour vos prières, celles du peuple d’Israël tout entier. Sans vos prières, je serais encore là-bas. »
Ses mots, empreints de sincérité et de foi, ont résonné comme un témoignage vivant de la solidarité nationale et spirituelle qui a accompagné chaque instant de son épreuve.
Dans un geste symbolique, Bar a brandi son chapeau, sur lequel est inscrite la phrase : « Toujours entre les mains du Créateur du monde. » Ce signe d’attachement et de confiance a suscité une vive émotion dans la salle, suivie d’une longue salve d’applaudissements.
Cet instant de communion a transcendé la simple cérémonie : il a rappelé la force invisible qui relie les âmes d’Israël dans les temps d’épreuve, la foi, la prière, et l’unité. À Bnei Brak, ce jour-là, c’est moins un discours qu’une leçon d’espérance qui a été donnée.
Comme nous le rappelle Shlomo Hamélèkh : « Le juste peut tomber sept fois, il se relèvera. » (Michlé 24,16), car celui qui demeure entre les mains du Créateur ne tombe jamais vraiment, il apprend simplement à se relever plus haut.