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Les extra-terrestres vus par la Tora : Troisième Partie

Lundi 24 Décembre 2007 | 11h32   Vue : 9873 fois
 
 
 
 



1. La perception de l'homme




Concernant sa dignité, son importance, l'homme a une façon paradoxale de s'apprécier: il se voit d'une part comme très important, il l'est, mais aussi comme peu de chose, et il l'est aussi !


Le Roi David, dans les psaumes (chap. 8) s'exprimait ainsi: "Lorsque je contemple Tes cieux, oeuvre de Tes doigts, la lune et les étoiles que Tu as édifiées... Qu'est donc l'homme que Tu t'en souviennes, le fils d'un mortel, que Tu te le rappelles ? "Sentiment partagé par tous à l'observation du firmament, sentiment d'oppression, d'immensité pesante...

Et David poursuit: "Pourtant Tu l'as fait à peine inférieur aux êtres divins; Tu l'as couronné d'une âme et de splendeur ! Tu lui as donné l'emprise sur les oeuvres de Tes mains et tout mis sous ses pieds...".

Sentiment de petitesse d'une part, de grandeur d'autre part.

Si notre humanité sait où se situer, sait reconnaître ses propres valeurs; si elle est persuadée que D. s'est dévoilé dans ce monde pour nous donner un message, que celui-ci est parfaitement assimilé, alors aucune peur, aucune appréhension ne peut envahir cet homme là. Nous pouvons parler là d'un problème anthropocentrique.



Le Code des Lois juives (Halakha) ne parle que des activités terrestres, et la Tora a été donné pour ce monde-ci. Un juif situé dans un véhicule spatial tournant autour de la terre et qui verrait 30 fois par 24 h le jour se lever, devrait-il faire autant de fois sa prière du matin ?

Nos sages ont répondu: la référence est la Terre, et il se basera sur le rythme terrestre uniquement. L'unicité même de l'homme sur Terre, ou son caractère original ont été sévèrement mis en cause par certains milieux scientifiques.

Il n'y aurait qu'une différence quantitative entre l'homme et l'animal.
Raisonnement trompeur..




Toute matière est formée d'atomes, tous les atomes sont composés d'énergie en quantité variable, cette variabilité même engendrant la différence.

Nous pensons qu'il y a, au moins, une différence entre l'homme et l'animal: le premier peut retirer une satisfaction d'ordre spirituelle de ce qu'il comprend.

C'est une différence qualitative et pas seulement quantitative.



2. La recherche de la Vérité


Le Rav Dessler disait que toute l'aspiration de l'homme devrait être de se renouveler constamment, d'être en permanence à la recherche de ses manques; l'homme ne vit que dans la mesure où cette recherche existe en lui, l'absence de sensation de manque révélant simplement sa non-existence.

Toute la Tora "est aujourd'hui sur ton coeur" (Deut. 6/6) : elle doit être une recherche permanente de la vérité, une remise en question constante de l'homme pour lui permettre de s'élever au dessus de son être animal ou pulsionnel.

Au delà de l'unicité de l'homme, la science tente, par d'autres recherches, de remettre en cause l'unicité de D’. Vouloir transformer la matière brute en matière vivante n'est-il pas le rêve scientifique le plus vieux de l'humanité ? Mais la capacité de créativité de l'homme n'a aucun rapport avec la Béria ou création ex nihilo par laquelle D. a fait exister la matière.

L'homme évidemment, a le droit et parfois le devoir d'être créatif, mais toujours dans le cadre de ses responsabilités éthiques et morales. La Tora nous encourage à cette créativité lorsqu'elle évoque l'histoire de la création en ces termes: "Qu'Il avait crée pour faire" (Hirsch. Genèse 2/3). L'homme juif sera en même temps stimulé et freiné par la Halakha, code de loi mais aussi définition des limites à ne pas dépasser dans tous les domaines.


Le danger essentiel guettant l'homme de science, pour qui seul le résultat scientifique compte, est de se laisser griser par l'attitude destructive décrite par nos sages, comme Ko'hi Vé'otsèm Yadi.

Toute réussite n'est que le résultat de nos propres efforts, l'homme est le véritable maître du monde. C'est là le danger réel auquel l'homme est soumis dans sa capacité de création. Les exemples cités par la Tora sont nombreux, la Tour de Babel en étant le plus spectaculaire.

C'est pourtant à partir de l'acte simple de Mitsva, à partir des lois de la vie quotidienne, que l'homme peut atteindre à la compréhension ultime et éviter le risque intellectuel cité auparavant.


Maïmonide, dans son Code des lois (Michné Tora Hilkhote Yésodé Hatora 4/13) exprime clairement cette idée.

"Tout ce qui précède concerne les 4 niveaux de compréhension (Pardès) du texte biblique. Moi je dis qu'il n'est pas convenable de se promener dans le Pardès (qui signifie aussi jardin), sauf pour celui qui a été rassasié par le pain et la viande. Pain et viande signifient de savoir ce qui est permis et interdit, d'embrasser toutes les Mitsvote.

Et bien que nos sages aient nommés ce savoir là petites choses (à propos des lois de la vie quotidienne), les grandes choses concernant la vision du chariot divin (Ma'assé Mérkava); ces petites choses permettent d'atteindre une tranquillité d'esprit qui autorise ensuite une avancée plus ouverte et équilibrée vers des horizons plus larges et plus profonds.

Ces sujets simples émanent également de la grande bonté d'Hachèm, qui a permis aussi aux occupants de ce monde de pouvoir acquérir le monde futur. Et tous sont aptes à les comprendre, les petits et les grands esprits, hommes et femmes, les hommes de coeur aussi bien que ceux qui ne le sont pas."

Le Rambam fixe donc d'après la Halakha des limites au pouvoir intellectuel de l'homme. Il y aurait une deuxième éventualité à cette tentative de remise en cause de l'unicité de D. qui découlerait de la découverte d'une vie ailleurs.

Mais D. est concerné, de toute manière, par l'homme; la philosophie juive se situe entre la philosophie grecque et l'idolâtrie la plus pure. Cette dernière personnifie la divinité: tandis que les grecs placent leurs dieux très loin en dehors du monde.

Le D. de la Tora est les deux à la fois: il est partout et pourtant concerné par l'homme, il est ici-bas et dans les plus hautes sphères, il est immanent et transcendant. Il peut être présent mais se retirer aussi en une contraction (Tsimtsoum) permettant ainsi la création du monde.

Ce paradoxe apparent se retrouve pourtant vécu dans notre réalité quotidienne dans ces deux aspects de la présence divine.
Cette double personnalité se retrouve dans le langage emprunté par les anges pour louer D. en permanence, et que nous citons au moins deux fois par jour dans la Kédoucha: "Kadoch, Kadoch, Kadoch... Mélo Kol Haarèts Kévodo"



Zohar 1406

D'une part, D'autre part le mot Kavod (gloire), manifeste sa présence glorieuse dans toute la création: "Mélo Kol Haarèts...".

Le Zohar Zohar a une présentation cabalistique de cette idée: D. est à la fois "Mémalé Kol ‘Almine" et "Sovev Kol ‘Almine".

Il remplit tous les mondes (sphères) et les entoure en même temps, les comprend en Lui.






Le Rav Dessler (Mikhtav Mé Eliyahou I, page 283) expose ce conflit à un autre niveau, celui de l'homme même: il doit sentir son existence, savoir qu'il est réel, présent, un être à part entière, mais être conscient en parallèle de sa petitesse. Sa recherche doit tendre vers un équilibre entre les deux. L'humilité doit être sa façon d'aborder le monde, et non l'humiliation.






   


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