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Rav Achi: le rédacteur du Talmud

Lundi 22 Mars 2010 | 12h00   Vue : 5990 fois
 
 
 
 



Le mot Talmud signifie en hébreu littéraire Enseignement et représente le commentaire de la Michna produit par les maîtres des académies d’Erèts Israël et de Babylonie, les Amoraïm.

Il existe deux Talmud : Le Talmud Yérouchalmi (de Jérusalem achevé vers la fin du IVe siècle), qu’il serait plus exact d’appeler Talmud d’Erèts Israël, rédigé en hébreu et en araméen parlé en Israël à l’époque. Il rend compte des débats des académies de Lydda, Tibériade, Sepphoris, Césarée (les centres d’étude les plus importants en Erèts Israël à l’époque).

Le Talmud de Babylone, rédigé en hébreu et en araméen babylonien, témoigne pour sa part de l’activité des écoles de Soura, Néhardéa, Poumbédita et Mahoza ((les centres d’étude les plus importants de Babèl à l’époque). Il s’est constitué progressivement et sa mise en forme définitive a été engagée par Rav Achi (352- 427 de l’ère vulgaire), chef de l’académie de Soura, et achevée par l’un de ses successeurs, Ravina (décédé en 499). C’est le Talmud de Babylone dont l’autorité devait s’imposer qui est devenu dans le judaïsme, à côté du Tanakh, voire plus, un objet d’étude fondamental."


1. Rabbana : Rav Achi

Rav Achi originaire d’une famille très ancienne et très riche, était remarquablement doué. A l’âge de vingt ans, il fut placé à la tête de l’école de Soura, où il parvint à attirer de nombreux élèves.

Le local de l’école menaçant de s’effondrer, il le fit entièrement reconstruire, et pour activer les travaux, il les surveilla jour et nuit jusqu’à leur complet achèvement. Sur son ordre, les ouvriers donnèrent à ce bâtiment une grande hauteur et dominait les autres édifices de la ville. Rav Achi joignait à la dialectique pénétrante de l’école de Poumbédita la vaste érudition des Amoraïm de Soura. Son autorité halakhique était aussi considérable qu’avait été celle de Raba, et ses contemporains lui donnèrent le titre de Rabbana (notre maître).


Tombe de Mar Zoutra en Galillée
Rav Achi resta cinquante-deux ans à la tête de l’école de Soura. Pendant ce laps de temps, l’académie de Poumbédita eut sept chefs.

L’école de Néhardéa, délaissée depuis la destruction de cette ville par Bèn Naçar (Odenat), avait aussi repris, à cette époque un certain rang. Mais l’école de Soura jouit d’une suprématie incontestable, et les plus anciens Amoraïm tels que Amêmar, Mar-Zoutra et d’autres, reconnurent l’autorité de Rav Achi. Même les deux grands exilarques de son époque, Mar-Kahana et Mar-Zutra, acceptaient ses décisions.

Ce n’était plus, comme autrefois, à Nehardéa ou à Pumbédita, mais à Soura que les exilarques recevaient les délégués des communautés babyloniennes et convoquaient les assemblées générales.

Rav Achi fit de Soura le centre de la vie religieuse de la Babylonie juive et assura à cette ville une influence prépondérante dans la direction du judaïsme babylonien.

Grâce à ses éminentes qualités et à sa situation élevée, Rav Achi put entreprendre une œuvre qui exerça une profonde influence sur les destinées comme sur le développement du peuple juif.

Il commença le travail gigantesque de rassembler et de mettre en ordre l’énorme quantité d’explications ; de déductions et de développements qui, sous le nom de Talmud, avaient été ajoutés à la Michna.

Un des principaux motifs de cette entreprise fut certainement le souci de préserver de l’oubli ces matériaux considérables, accumulés par trois générations d’Amoraïm, qui étaient confiés à la seule mémoire.

Rav Achi eut la bonne fortune de pouvoir travailler à la coordination de ces matériaux pendant cinquante deux ans. Chaque année, pendant quelques mois, où collègues et disciples étaient réunis autour de lui, il étudiait avec ses auditeurs un certain nombre de traités de la Michna et y ajoutait les explications et développements talmudiques. Au bout de trente ans, il avait ainsi soigneusement étudié prés de quarante traités. Les matériaux étaient prêts, il ne s’agissait plus que de les réviser et les mettre en ordre. Rav Achi consacra à ce travail la seconde période de son activité.


Grotte dans laquelle Rabbi Yéhouda Hanassi étudiait en Galilée
En coordonnant le Talmud, Rav Achi compléta l’œuvre commencée deux siècles auparavant par Rabbi Yéhouda Hanassi. Cette coordination présentait cependant de très graves difficultés.

La Michna rapporte sèchement les décisions juridiques formulées dans des paragraphes distincts, qu’il n’était pas trop difficile de mettre en ordre. Le Talmud, au contraire, montre en quelque sorte sur le vif le développement de la tradition orale, il indique la genèse des diverses lois, en fait ressortir l’esprit et enregistre les raisonnements plus ou moins subtils qui ont conduit aux diverses conclusions.

La rédaction du Talmud est certainement un des faits les plus considérables de l’histoire juive ; le Talmud babylonien (Talmud Babli) devint, en effet, pour le judaïsme un élément d’action très important.

Quoiqu’il ait consacré principalement son activité à la rédaction du Talmud, Rav Achi ne se résigna cependant pas à employer exclusivement ses facultés à un simple travail de compilation. Il résolut un grand nombre de questions restées jusque-là obscures ou mal comprises, et les solutions qu’il en donne sont le plus souvent aussi remarquables par leur justesse et leur profondeur que par leur simplicité.





   


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