Les chirurgiens du centre hospitalier Rambam de Haïfa ont réussi à sauver la vie d’un soldat israélien blessé en Syrie, qui était arrivé à l’hôpital dans un état critique avec une balle logée dans le cœur, a annoncé l’hôpital dimanche.

L’histoire qui émerge de l’hôpital Rambam de Haïfa tient autant de la performance médicale exceptionnelle que du miracle. Un soldat de Tsahal, grièvement blessé lors d’un échange de tirs en Syrie, a survécu à l’impensable : une balle ayant traversé son gilet pare-balles et s’étant logée directement dans son cœur.

Transporté en état critique, il ne devait sa seule chance de survie qu’au sang-froid et au niveau technique hors norme de l’équipe de chirurgie cardiothoracique. Pendant de longues heures, les chirurgiens ont travaillé au bord de l’impossible : ouvrir la cage thoracique à deux endroits, contenir une hémorragie massive, réparer des tissus essentiels et stabiliser un cœur littéralement transpercé.

Le choix médical qui a suivi illustre encore la finesse de leur travail. Constatant que le projectile s’était immobilisé entre les parois internes du cœur, l’équipe a voté à l’unanimité pour… ne pas l’extraire immédiatement. Une décision à la fois audacieuse et millimétrée : tenter de retirer la balle sur le moment aurait pu lui coûter la vie.

Aujourd’hui, le soldat est éveillé, stable, et communique en soins intensifs. Fait presque inconcevable compte tenu de la nature de sa blessure. Les chirurgiens évaluent désormais trois options : une nouvelle chirurgie à cœur ouvert, une extraction par cathéter ou le maintien définitif du projectile si sa présence demeure sans danger.

Cette survie incroyable, dans une opération où chaque geste pouvait faire basculer l’issue, rappelle la compétence exceptionnelle des équipes israéliennes de traumatologie, capables de ramener à la vie un cœur déjà meurtri. Mais elle porte aussi la trace d’une protection divine qu'il est difficile d'écarter.