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La sanctification du Nom Divin

Jeudi 21 Juin 2007 | 20h20   Vue : 4263 fois
 
 
 
 

La sanctification du Nom Divin


Les Mitsvote pour la vie

Nos Sages, dans le traité de Sanhédrine (70a) nous enseignent l’un des principes fondamentaux de la Tora: « Vous observerez mes lois et mes statuts, parce que l’homme qui les pratique obtient par eux la vie ». ( Vayékra 18, 5)
En d’autres termes, la Tora nous demande explicitement de rechercher et d’atteindre la vie, à travers l’accomplissement des Mitsvote.


En vertu de quoi, il est permis, et même obligatoire, de transgresser tous les interdits de la Tora si cela peut avoir pour conséquence de sauver sa vie ou celle d’un autre juif.
Par exemple, manger un produit non Kachèr en cas de famine, manger le jour de Yom kippour si les médecins considèrent que le jeûne représente un danger mortel, transgresser le Chabbate pour sauver une personne en danger de mort (Pikoua’h néfèch).
De même, si un non juif veut obliger un juif à transgresser un des interdits de la Tora, en le menaçant de mort, il sera permis de transgresser.
Dans ce cas, il sera même interdit de se laisser tuer pour ne pas l’enfreindre.



La vie pour servir D’

La Guémara explique que cette autorisation n’est valable que si le non juif a pour but un profit personnel et ne cherche pas à obliger le juif à renier sa foi.
Par contre si son intention est de lui faire renier sa foi cela depend:
1) Si la transgression s’effectue en privé, il n’y a pas d’obligation de se laisser tuer mais l’on aurait le droit de donner sa vie afin de sanctifier le Nom Divin.

2) Dans le cas où l’infraction s’effectue en public, c'est-à-dire devant dix juifs, il faut refuser de transgresser et se laisser tuer.

La Guémara précise aussi qu’en période de « Guézérate Chmad» ( Décret d’extermination) ,même pour un « Minhag » il y a lieu de se laisser tuer et de refuser de le transgresser.



Les trois interdictions les plus graves

Les trois interdits suivants font exception à ces règles :
1)‘Avoda Zara (idolâtrie).
2) Guilouy ‘Arayote (relations sexuelles interdites).
3) Chéfikhoute damim (meurtre).

Ils restent interdits en toute circonstance, et il n’existe pour ces derniers aucune autorisation de transgression, même en cas de danger de mort (Pikoua’h néfèch). C’est pourquoi quelqu’un que l’on menacerait de mort au cas où il refuserait de tuer autrui, doit se laisser tuer et ainsi sanctifier le nom divin, comme il est écrit:
« Ne profanez pas mon saint nom, afin que je soit sanctifié au milieu des enfants d’Israël».


NE PROFANEZ PAS MON NOM SACRE. C'est ainsi qu'on a caractérisé ce verset. Il contient la mise en garde solennelle de la profanation du nom de Dieu et l'exhortation adressée à chaque israélite de sanctifier le nom de Dieu par sa conduite morale, et, s'il le faut, jusqu'à la mort (Kiddouch Hachèm).
Bien que cet ordre soit adressé aux prêtres, en tant que gardiens du Sanctuaire, il a, de tout temps, été appliqué à l'ensemble d'Israël dans son contenu positif et négatif.


AFIN QUE JE SOIS SANCTIFIE. S'abstenir de tout 'Hilloul Hachèm n'est qu'une vertu négative. Mais le postulat auquel chaque juif doit satisfaire, est de vivre de telle sorte que ses actes contribuent à la gloire du Nom de Dieu et de la Tora. Le Talmud cite à ce propos de nombreux exemples d'actes d'humanité, de probité et de loyauté accomplis à l'égard de juifs comme de non juifs et qui sont considérés comme des actes de Kiddouch Hachèm.
La voix de la Tora. Rav Elie Munk


Les lois précédemment évoquées, sont codifiées dans le Choul’hane ‘Aroukh, Yoré Dé’a, chap. 157 par.1 et 2



Importance et gravité

L’importance de la sanctification du nom divin ainsi que la gravité de la profanation est telle que la Guémara dans le traité de Yoma dit :
« Celui qui à profané le Nom Divin, ni le repentir, ni le jour de Kippour, ni les malheurs n’ont le pouvoir de faire expier. Par contre ils le maintiendront jusqu’au jour de sa mort qui seule servira d’expiation » .


Le Séfèr Ha’hinoukh explique que l’homme a été créé dans le but de servir son créateur comme il est écrit:
« Celui qui ne se sacrifie pas pour servir son maître n’est pas un bon serviteur. A plus forte raison quand il s’agit de servir le Roi des rois, le Saint Bénit soit-il ».


Le titre de « serviteur de D’ » est sans aucun doute le niveau le plus haut que puisse atteindre un homme dans ce monde ci. C’est ce que nous déclarons dans la prière de Chabbate après midi lorsque nous disons:
« Que Moché se réjouisse de l’offrande de son héritage, car tu l’a appelé serviteur fidèle ».



Sanctification du Nom Divin et récompense

La Béraïta de Rabbi Yéhochoua’ Bèn Lévi, qui décrit les sept niveaux du « Gane ‘Édèn », place ceux qui sont morts pour la sanctification du nom divin au sixième niveau, c’est à dire au dessus de la demeure des patriarches et de celle de Éliyahou Hanavi.

Lorsque l'Ange de la Mort voulut s'emparer de l'âme de Rabbi Yéhochoua’ Bèn Lévi, celui-ci saisit l'épée de l'Ange et franchit vivant les portes du Gane ‘Édèn.
L'Ange de la Mort alla se plaindre auprès de Rabbane Gamlièl. Le maître lui répondit: «Il a bien agi, retourne auprès de lui et demande lui d'explorer le Gane ‘Édèn et le Guéhinam puis de venir m'en faire un rapport. Je veux savoir s'il y a des non juifs dans le Gane ‘Edèn et des juifs au Guéhinam. »
L'ange alla porter ce message à Rabbi Yéhochoua’ Bèn Lévi.


Celui-ci explora le Gane ‘Edèn et Transmis son rapport à Rabbane Gamlièl et aux Sages. J'ai trouvé sept demeures au Gane ‘Édèn.

Dans la première d'entre elles, située à la première entrée donnant sur le Gane ‘Édèn, sont assis les non juifs qui se sont convertis et ont observé la Tora par leur propre volonté et non sous l'influence d'une pression extérieure.
Les murs de cette demeure sont en verre, ses poutres en bois de cèdre.
Le Prophète ‘Ovadia (lui même converti) siège à leur tête.


La seconde demeure est située à la deuxième entrée du Gane ‘Éden. Elle est entièrement faite d'argent et ses poutres sont en bois de cèdre. Les repentis y sont assis. A leur tête siège Ménaché fils de 'Hizkiyahou.

La troisième demeure s'élève face à la troisième porte du Gane ‘Édèn. Elle est construite en or et en argent et elle abrite Avraham, Its'hak, Ya’acov, les enfants d'Israël qui sont sortis d'Égypte, David et Chlomo ainsi que tous leurs fils, à l'exception d'Avchalom.
Tous les rois de Yéhouda y sont assis (si ce n'est Ménaché fils de 'Hizkiyahou qui réside parmi les repentis).
A leur tête siègent Moché et Aharone.
C'est une somptueuse demeure parsemée d'objets précieux, de meubles de valeur et de parfums délicats.
« Dans quelle intention ces immenses trésors ont-ils été accumulés ? » demandai-je au roi David
« Ils sont destinés aux hommes qui, quittant votre monde, viendront nous rejoindre ici » répondit-il.
Je demandais: « Y a-t-il des non juifs parmi vous ? »
« Aucun » me dit-il.
Ils reçoivent la récompense de leurs bonnes actions dans le monde d'en bas et le châtiment de leurs mauvaises actions au Guéhinam.


La quatrième demeure est destinée aux Tsadikim Guémourim (hommes parfaitement justes). Érigée en bois d'olivier, elle symbolise leur existence remplie d'amertume à l'image de l'olive.
Ils ont servi D’ malgré leurs tourments et leur pauvreté.
C'est pourquoi ils méritent une telle récompense.


La cinquième demeure, est réservée au Machia'h et au Prophète Eliyahou. Lorsque je me présentais devant le Machia'h il me demanda:
« Que fait le peuple juif dans le monde d'où tu viens ? »
« Il t'attend chaque jour ».
En entendant ces mots il éclata en sanglots.


Dans la sixième demeure siègent ceux qui sont morts pour la sanctification du Nom divin.


La septième demeure est réservée à ceux qui sont morts de maladie et dont la mort a fait expier les péchés du peuple juif.
J'ai voulu également parcourir le Guéhinam mais je n'y ai pas été admis car les Tsadikim n'y ont pas accès.


Rav Chimchon Stein




   


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