État palestinien : L’ONU face aux prédictions de la Torah


L’ONU reconnaît un “État palestinien”

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi une résolution reconnaissant un “État palestinien” en Judée-Samarie et dans la bande de Gaza. 142 pays ont voté pour, 10 contre et 12 se sont abstenus. Les États-Unis, la Hongrie et l’Argentine figuraient parmi les opposants.

La résolution, déposée par la France et l’Arabie saoudite, accuse Israël de provoquer “la famine à Gaza” et “une catastrophe humanitaire”, qui reprend sans vergogne les chiffres et le discours du Hamas. Elle reste toutefois non contraignante, car l’Assemblée générale ne possède aucun pouvoir d’exécution. Si le texte était porté devant le Conseil de sécurité, Washington devrait user de son veto.

Le document condamne également l’attaque du Hamas du 7 octobre, exige la fin de son pouvoir à Gaza, la remise de ses armes à l’Autorité palestinienne et la libération immédiate des otages.

Néanmoins, il reprend largement la propagande du mouvement terroriste, évoquant “un siège et une famine responsables d’un désastre humanitaire” et affirmant que “plus de 64 000 Palestiniens, majoritairement femmes et enfants” auraient péri – chiffres fournis par le Hamas lui-même et contestés par Israël.

Cette offensive diplomatique s’inscrit dans une dynamique initiée par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé en juillet son intention de promouvoir une reconnaissance officielle d’un État palestinien.

Cette décision politique internationale qui repose sur des chiffres biaisés et des narratifs de propagande, acceptés et relayés par des instances officielles, nous incite à l'éclairer sous le prisme de la Torah.

Les paroles de nos Sages

Un passage très célèbre du Talmud (Sotah 49b) décrit les signes de la période précédant la venue du Machia’h, une période appelée 'Ikvéta de Méchi'ha (« les talons du Messie ») : "וְהָאֱמֶת תְּהֵא נֶעְדֶּרֶת", qui se traduit par : "Et la vérité sera absente" ou "La vérité disparaîtra".
La Michna énumère une série de maux sociaux et moraux qui caractériseront cette époque, et parmi eux, elle déclare :  "La sagesse des scribes sera dévaluée, ceux qui craignent le péché seront méprisés, et la vérité sera absente..." - "...וְחָכְמַת סוֹפְרִים תִּסְרַח, וְיִרְאֵי חֵטְא יִמָּאֵסוּ, וְהָאֱמֶת תְּהֵא נֶעְדֶּרֶת" 

Dans le même ordre d'idée, le prophète Zacharie nous avertit : « J'assemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem… » - « וְאָסַפְתִּי אֶת כָּל הַגּוֹיִם עַל יְרוּשָׁלַ‍ִם » !

Ce verset de Zacharie (14:2) est prémoniteur du vote de l’« Organisation des Nations Unis ». Il constitue l'un des passages les plus intenses et fondamentaux de l’analyse biblique de la fin des temps. Bien que décrivant une scène de chaos et de défaite apparente, il est en réalité le prélude à une intervention divine spectaculaire et à la rédemption finale.

Il est lu dans la Haftara du premier jour de la fête de Soukote. Ce chapitre traite de la guerre de Gog et Magog et de la reconnaissance universelle de D-ieu, où toutes les nations monteront à Jérusalem pour célébrer la fête de Soukote.

Il est remarquable, que depuis Roch ‘Hodech Élloul jusqu’au dernier jour de Soukote, de nombreuses communautés on l’habitude de lire le Psaume 27 qui évoque la situation du peuple juif assailli de toute parts par ses ennemis.

« De David. Le Seigneur est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je peur ? Le Seigneur est le rempart qui protège ma vie : qui redouterais je ?
Quand des malfaiteurs m’approchent pour dévorer ma chair mes adversaires et mes ennemis qui me guettent ce sont eux qui bronchent et tombent.
Qu’une armée prenne position contre moi, mon cœur n’éprouve aucune crainte ; que la guerre fasse rage contre moi, même alors je garde ma confiance. »

Le message est clair : dans toutes les situations, « sur quoi pouvons-nous nous appuyer ? Que sur notre père qui est dans les cieux » - « ועל מה יש לנו להשען על אבינו שבשמים », comme le souligne le Talmud (Sota 49b).