
7 octobre 2023 - Les terroristes dans les Kibboutim
Un acte inhumain et une conversation surréaliste
Des sources à Gaza ont rapporté la semaine dernière que les forces de Tsahal ont éliminé Mahmoud Afaneh, l’homme enregistré en train de parler avec ses parents le 7 octobre, se vantant d’avoir assassiné dix Juifs près du kibboutz Mefalsim. « Père, regarde combien j’ai tué de mes propres mains. Ton fils a tué des Juifs ! » l’entend-on dire dans l’enregistrement.
L’enregistrement de sa conversation horrible avec ses parents a été révélé en octobre 2023. On l’y entend leur raconter avec excitation ses actes meurtriers à Mefalsim : « Hé papa, je te parle depuis Mefalsim, ouvre WhatsApp maintenant et vois tous les morts », dit le terroriste. « Regarde combien j’ai tué de mes propres mains. Ton fils a tué des Juifs ! C’est à l’intérieur de Mefalsim, papa. Papa, je te parle depuis le téléphone d’une femme juive, je l’ai tuée et j’ai tué son mari, de mes propres mains j’en ai tué dix ! Papa, dix de mes propres mains ! Papa, ouvre WhatsApp et vois combien j’ai tué. Leur sang est sur mes mains, passe-moi maman. »
Réaction de la mère : « Mon fils, que Dieu te protège », répondit sa mère.
Le terroriste continua : « Par Dieu, dix de mes propres mains, leur sang est sur mes mains, maman, j’ai tué dix. » Plus tard, il demanda à parler à son père et l’exhorta encore à regarder sur WhatsApp pour voir en direct les atrocités commises à Mefalsim. « J’aimerais être avec toi », répondit le père.
La conversation enregistrée
Un islam perverti
Dans la tragédie du 7 octobre, l'acte abject du terroriste Mahmoud Afaneh, se vantant d'avoir assassiné des innocents, révèle un paradoxe central de la modernité : celui d'une idéologie qui, sous couvert de piété, inverse la hiérarchie morale. Le meurtre et la haine deviennent une source de gloire. Loin d'être un acte de simple violence, ce crime est une tentative de profanation de l'ordre divin lui-même.
La conversation téléphonique de ce monstre à l'apparence humaine, avec ses parents n'est pas un simple récit de faits ; c'est une mise en scène macabre où la fierté familiale répond à la jouissance d'un fils sadique. La réponse juive, puisée à la source de ses sages, n'est pas une simple réaction émotionnelle, mais une réfutation logique et spirituelle de cette abomination.
La vengeance comme manifestation de la justice divine
La sagesse juive ne perçoit pas la vengeance comme un acte de rage, mais comme la restauration d'un équilibre bafoué. La Torah (Dévarim 32:35) déclare : "A Moi la vengeance et la rétribution". Cette phrase n'est pas une licence pour la cruauté, mais une affirmation que la justice ultime appartient à D-ieu.
L'élimination de ce monstre par Tsahal n'est donc pas une simple action militaire, mais un "miracle caché" (Nissim Nistarim), selon l'enseignement du Ramban (Nahmanide). La justice divine, bien que voilée, agit à travers les lois de la nature et les actions humaines pour rétablir l'ordre. La mort du terroriste est la preuve que le mal ne peut triompher indéfiniment.
La logique du bien contre la perversion du mal
La perversion de l'islam radical est de transformer le meurtre en acte sacré. La fierté du terroriste et de ses parents est la manifestation d'une logique inversée. L'analyse du Rav Dessler nous aide à comprendre ce phénomène. Il distingue la "Vérité" (Emet) du "mensonge" (Cheker). L'idéologie qui glorifie le meurtre d'innocents est un mensonge total, une bulle illusoire qui se dévore elle-même.
La Vérité (Emet) n'est pas seulement un concept philosophique, elle est la réalité objective de l'univers, la nature de la moralité et de la dignité humaine. C'est l'essence même de la vie et de la création.
Le Mensonge (Sheker) est tout ce qui s'éloigne de cette vérité. Un mensonge n'est pas seulement une fausseté, c'est une force destructrice qui corrompt. L'idéologie terroriste, qui glorifie le meurtre d'innocents, est pour lui le mensonge ultime. Elle ne peut être comprise par la logique humaine normale car elle est l'antithèse de la vérité.
C'est là que le lien avec ce "monstre" se fait : Il ne comprend pas la Vérité (Emet) parce qu'il vit dans une bulle de mensonge (Sheker). Le Rav Dessler dirait que le mensonge est tellement profond et omniprésent dans sa pensée qu'il a perdu tout contact avec la réalité morale.
En tuant des enfants, le terroriste pense remporter une victoire (la prétendue "fierté" de ses parents), mais selon le Rav Dessler, c'est une défaite spirituelle totale. La vengeance divine n'est pas une réponse immédiate, mais l'inévitable effondrement de cette bulle de mensonge, qui ne peut exister indéfiniment face à la réalité de la Vérité.
Le judaïsme et la Torah répondent à cette perversion en affirmant que la vraie force réside dans la vie et la construction. Le Rav Moché Shapira a expliqué que la parole a un pouvoir de création ou de destruction. La parole du terroriste, utilisée pour glorifier la mort, était une destruction spirituelle. La réponse juive est la réparation, le « Tikkoun ». Le fait que sa mort soit devenue une information publique, dénonçant ses crimes, est la victoire de la parole de vérité sur la parole de haine.
La résilience comme preuve de la logique divine
Le silence des nations face à la souffrance du peuple juif, n'est pas un accident de l'histoire. Il renforce l'idée d'un destin singulier, où la survie juive dépend de sa relation avec le divin. Face à une haine qui a l'ambition d'effacer une civilisation, le peuple juif répond par une résilience qui est la preuve vivante d'un plan plus grand. Cette force ne vient pas de l'obstination, mais de la conviction que la vie triomphe de la mort.
La résilience juive est une réfutation logique de l'idéologie de la haine. Elle montre que, malgré les persécutions, le peuple d'Israël, porteur de la lumière de la Torah, continuera de vivre, démontrant ainsi que la Vérité, la justice et l'espoir finissent toujours par l'emporter.
Le fait que l'histoire de ce terroriste et de sa mort soit devenue publique, alors qu'il se vantait de ses crimes, peut être vu comme un acte divin.
Cela démontre que le mal ne peut pas rester caché, et que la justice, même si elle semble lente, finit toujours par se manifester.