Par Rav Meïr Hazan
Frappes israéliennes sur Téhéran
Encore une fois, on les voit se relever des ruines, les mains vides, tremblantes, et proclamer qu’ils ont gagné.
Il n'y a jamais eu de victoire sur le terrain. La véritable victoire qu'ils ont remportée est celle que l'on retrouvera dans leurs discours, dans leurs slogans, dans leurs illusions.
Le Maharal de Prague explique que la force d’Israël ne se mesure pas par sa force physique (aujourd'hui on s’exprimera en termes de puissance militaire), mais par sa capacité à se tenir debout et rester vaillant face à toutes les haines.
Tant qu’Israël existe, les ennemis auront perdu. Leur soi-disant victoire, c’est leur obsession de voir Israël disparaitre. Et comme cela n’arrive et n'arrivera jamais, ils crient victoire... dans le vide.
Leur défaite, c’est notre existence. Leur victoire, c’est leur obsession de nous voir disparaitre.
L'« Horloge de la destruction d'Israël » à Téhéran
Comme le symbolise la fameuse « horloge du compte à rebours pour la destruction d’Israël » érigée sur la « place Palestine » à Téhéran dont le terme ultime était 2040. Qui d'ailleurs fut détruite par Israël l'avant dernier jour de la guerre.
Le Ramhal écrit que les nations, chercherons toujours à donner un sens à leur chute, alors elles inventent des récits héroïques pour cacher leur fatuité.
L’Iran aujourd'hui (et Ishmaël en particulier, comme il a montré durant toutes les guerres qu'il a lancé contre Israël), transforme ses échecs en "cadeaux divins". Une base détruite devient une bénédiction. Une retraite devient une tactique. Ce n’est plus de la stratégie, c’est du déni.
Rav Dessler nous enseigne que l’homme peut s’enfermer dans le mensonge s’il refuse de voir sa petitesse.
Là encore, Israël est attaqué, l’agression échoue, mais plutôt que d’affronter la réalité ou de s’y confronter avec lucidité, on proclame triomphalement : "Nous avons gagné".
Rav Moché Shapira, s’appuyant sur le Gaon de Vilna, rappelle que le combat d’Israël est un combat pour la vérité, pas pour les apparences.
Lorsque le mensonge se mue en idéologie, la guerre est déjà perdue sur le plan spirituel. Face à Israël, porteur d’une vérité éternelle, ses ennemis ne combattent plus une nation, mais la lumière même qu’ils refusent.
Rav Soloveitchik disait que l’isolement d’Israël n’est pas une faiblesse, mais une rencontre avec le divin.
Lorsque le monde se détourne d’Israël, c’est bien souvent qu’Israël s’élève vers des sphères plus hautes. Leur haine est la preuve que nous portons le poids de quelque chose qu’ils ne supportent pas.
Alors je leur conseillerai de continuer à s’enfermer dans leurs illusions, rebaptisant défaites en victoires et confondant l’humiliation avec le succès. La réalité, quant à elle demeure implacable. Israël quant à lui continuera à vivre, à avancer et à croire à sa délivrance.
Et c’est justement cela qu’ils ne supportent pas et ne supporterons jamais !