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5000 émissaires au congrès Loubavitch mondial

Jeudi 19 Novembre 2015 | 08h01  
 
 
 
 


Une organisation hors du commun, un nombre record de chlou’him... Les Français qui ont participé au grand rassemblement annuel de ‘Habad à New York étaient ravis. Récit et témoignages.

Il n’y a jamais eu autant de chlou’him du mouvement Loubavitch dans le monde : on dénombre 4 373 familles, soit deux fois plus qu’en 1994, au moment de la disparition du Rabbi. Quant au rassemblement annuel de New York, qui s’est déroulé du 4 au 9 novembre, il a surpassé les précédents en termes d’organisation et de ferveur.

5 000 personnes au total y ont assisté, en comptant les chlou’him, mais également certains amis et donateurs, venus eux aussi des 5 continents. Si le rav Yéhouda Krinsky chlita, président du Merkaz leinyane ‘hinou’h (« Centre pédagogique »), qui fait office de bureau central des Loubavitch à Brooklyn, a pris la parole, c’est son vice-président, le rav Moché Kotlarsky, qui fut la cheville ouvrière de ce kinous hors du commun. Les délégués français étaient comme d’habitude massivement présents.

Tous étaient impressionnés par la dimension exceptionnelle, sans doute unique en diaspora, de la réunion. Une ancienne caserne militaire de 10 000 m² a été aménagée pour l’occasion, à 10 minutes de marche du siège historique du Rabbi, le fameux « 770 ».

Le premier kinous a eu lieu en 1979 avec les seuls Américains, puis s’est internationalisé à partir de 1988. Le Rabbi souhaitait que la rencontre se tienne peu avant Roch ‘Hodech Kislev, car c’est à cette date qu’il a été inexplicablement guéri après une grave attaque cardiaque qui l’avait handicapé pendant un mois.

Le but principal est de permettre aux chlou’him éparpillés à travers la planète, parfois dans de petites communautés isolées, d’échanger fraternellement et de retrouver force et courage pour l’année suivante. Les prises de parole formelles et informelles (au cours de multiples farbrenguen) s’enchaînent traditionnellement à un rythme soutenu. « Ici, nous sommes en famille, raconte depuis New York le rav Yossef Pevzner, directeur de l’école Sinaï de Paris.

Lorsque je croise un autre chalia’h, un sur deux sait que je porte le deuil de mon fils, disparu en août, et me présente ses condoléances. Comment ces centaines de rabbanim qui me connaissent à peine ou pas du tout peuvent-ils être dans la confidence ? Cela m’a déjà infiniment ému et réconforté. ‘Hassidim : ein michpou’he (« une seule famille »), disait le Rabbi en yiddish. Je mesure à quel point il avait raison... » Cette atmosphère particulière a aussi frappé le rav David Zaoui, chalia’h à Neuilly. « Lorsqu’un baal téchouva quitte un pays pour un autre, constate-t-il, le représentant local du mouvement est aussitôt averti et prend immédiatement en charge le fidèle.

Nous sommes tous reliés les uns aux autres et à New York, nous touchons physiquement, si j’ose dire, ce réseau extraordinaire, avec un mot d’ordre : la zrizout, c’est-à-dire l’empressement dans l’action. Il ne faut jamais remettre une Mitsva à plus tard ! »

Dans le même esprit, le rav Yossef Matusof, chalia’h de Toulouse insiste sur le fait que l’année 5776 est dans le cœur des Loubavitch celle du hakhel, autrement dit de l’unité du peuple juif et bien entendu des ‘Habadnikim de la planète.\r\nLe rav Matusof a d’ailleurs été l’une des vedettes... indirectes du banquet final, dans la nuit du 8 au 9 novembre.

En effet, le grand rabbin de Jérusalem, et Richon lé-Tsion rav Shlomo Amar chlita qui était l’invité d’honneur du Kinous, a rappelé dans son allocution qu’il avait été l’élève du chalia’h du Rabbi à Casablanca, le rav Shlomo Matusof zatsal, et le camarade de classe de son fils le rav Yossef Its’hak Matusof - lequel était de surcroît le camarade de yéchiva du grand rabbin Amar dans cette même ville du Maroc. Évoquant la situation sécuritaire en Érets Israël, il s’est dit « encouragé » par cette foule de talmidé ‘ha’hamim, soutiens inconditionnels d’Israël comme le Rabbi l’était lui-même. Mais il a évité tout propos de nature politique.

Parmi les nombreuses interventions qui ont jalonné le banquet, on retiendra celle du rav Shlomo Heïn, un chalia’h de Californie, qui dans l’absolu n’aurait pas pu devenir chalia’h car il était paralysé et se déplaçait en fauteuil roulant. Le Rabbi l’a pourtant adoubé et béni. Peu après sa prise de fonction, il a miraculeusement guéri.

D’autres récits, axés notamment sur la téchouva, ont émaillé la soirée. Comme le note le rav Matusof, « les jeunes sont à l’affût des faits et gestes de leurs aînés, surtout si ces derniers ont fréquenté le Rabbi. Comment expliquer cette ferveur et le nombre exponentiel de chlou’him, si longtemps après le décès du maître ? Je ne suis pas sûr de le savoir ». Axel Gantz

Source : hamodia
   


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