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Visite exceptionnelle du grand rabbin d'Israël à Paris

Lundi 14 Février 2011 | 13h32  
 
 
 
 

Les 200 fidèles qui, jeudi dernier, ont participé à la prière de cha'harit à la synagogue Ahavat Chalom (à Paris 16e) n’auraient raté cela pour rien au monde. Sous leurs yeux, quatre grandes sommités rabbiniques priaient à l’unisson : l’hôte des lieux, le grand rabbin de Paris, rav David Messas, le rav Yossef ‘Haïm Sitruk, le rav David Hanania Pinto, et surtout le grand rabbin séfarade d’Israël, rav Chlomo Amar. Invité personnel du rav David Messas et du Consistoire de Paris, le Rishon-leTsion a en effet passé cinq jours, du 25 au 29 janvier, dans la capitale où l’attendait un programme très « dense », orchestré par le rav Ariel Messas.

Arrivé mardi soir en compagnie de son épouse, le grand rabbin Amar a entamé sa visite, mercredi matin, par la prière de cha'harit célébrée dans la synagogue Chasseloup-Laubat avant de se rendre à l’école Yaguel Yaakov de Montrouge où l’attendait Joël Mergui, le fondateur de l'école. L’occasion pour le président des Consistoires d’insister sur les liens très étroits entre le grand rabbinat israélien et la communauté juive de France : « Casherout, conversions, mariages : nous sommes en contact permanent. Il était important que le grand rabbin Amar voit les deux forces du judaïsme français que sont les écoles et les synagogues », a-t-il expliqué.

La délégation conduite par le grand rabbin d’Israël a ensuite pris la direction de la rue Saint Georges pour assister à une réunion du Bureau du Consistoire de Paris. Puis le rav Amar a déjeuné avec les rabbins de Paris qui participaient à un séminaire exceptionnel de leur Beth Hamidrash, consacré aux questions de « Issour Véhéter ». De facto, c'est ce séminaire qui était la raison première de ce séjour parisien. Sous la direction du grand rabbin de Paris, ces deux jours d’études du Beth Hamidrash qu’anime son fils, le rav Ariel Messas, ont permis à plus de quatre-vingt rabbins de la capitale et de la banlieue de se pencher sur les points de hala'ha les plus complexes en matière de casherout. Un enseignement confié au rav israélien Moshé Nidam, recommandé pour l’occasion par le rav Amar lui-même.

Le grand rabbin Amar a ensuite longuement répondu aux questions de Michel Zerbib et de Mevora'h Zerbib pour Radio J. En effet, le rav tenait absolument à exposer en détail sa position sur tous les sujets, y compris les plus sensibles, comme la question des conversions au sein de Tsahal.

En soirée, le rav a été l'invité d'honneur d'un rassemblement à la mémoire du rav Moché Ben Tov, zatsal, organisée dans les Salons Hoche par l'association Rabbi David Oumoché.

Jeudi matin, après ce fameux cha'harit organisé à Ahavat Shalom, le Rishon-leTsion s’est rendu à l’ESEJ (l’Ecole supérieure des étudiants juifs) où l’attendaient 200 élèves qui venaient de participer à un « Grand P’tit Déj’ » en compagnie de Joël Mergui. Grace à une escorte de motards de la police, qui lui ouvrait la voie, le grand rabbin d’Israël a pu ensuite rejoindre le Consistoire pour y donner le chiour de clotûre du séminaire du Beth Hamidrash des rabbanim. Une heure et demie d’un enseignement de très haut niveau à l’issue duquel le grand rabbin Amar n’a pas pu retenir des larmes d’émotion. En fin de journée, il était l’invité d’honneur de la cérémonie du souvenir de la libération d’Auschwitz organisée à la synagogue de la place des Vosges. L’occasion pour lui de retrouver le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, ainsi que les responsables et rabbanim du Consistoire.

La matinée de vendredi était tout entière réservée à une longue visite de l’école Yavné. Après la prière, les mille élèves réunis dans la cour de l’établissement ont écouté le grand rabbin Amar insister sur l’importance de préserver l’enseignement reçu à l’école juive. Le rassemblement s'est terminé par une bénédiction solennelle adressée par le rav Amar aux jeunes élèves.

Durant chabbat, le Rishon-leTsion a été l'invité d'honneur de la communauté Ahavat Chalom (16ème) et du grand rabbin Messas (voir interview). Pour l'occasion de nombreux fidèles des communautés voisines et des personnalités telles que l'ambassadeur d'Israël, Yossi Gal, et le président Joël Mergui, sont venus prier avec le grand rabbin dans une synagogue bondée ! Présent à tous les repas et à tous les offices, le grand rabbin d’Israël est intervenu plusieurs fois, manifestement heureux d’être là : « Le kahal a véritablement vibré », se réjouissait le rav Ariel Messas, le rabbin de Ahavat Chalom. « Les gens ont découvert un grand talmid 'ha’ham qui comprend leurs préoccupations ».

A la sortie de chabbat, le grand rabbin David Messas a organisé à son domicile un melavé malka auquel ont été conviés une cinquantaine de personnalités communautaires. Peu après le Rishon-leTsion a pris congés de ses hôtes avec émotion avant de s'envoler vers le Chili pour un séjour de trois jours destiné à renforcer la communauté juive locale. Il y a des rencontres qui vont bien au-delà de la sympathie

Le grand rabbin de Paris, rav David Messas, confie à Hamodia la proximité qui le lie au grand rabbin séfarade d’Israël, le rav Chlomo Amar.

- Hamodia : Quelles sont vos relations avec l’actuel grand rabbin séfarade d’Israël ?
- Rav David Messas : C’est un ami personnel et il est pour moi comme un grand frère. Nous nous connaissons depuis très longtemps. Vous savez, une amitié entre rabbanim, cela existe aussi… Nous parlons beaucoup, nous partageons nos soucis. Je le consulte régulièrement pour des problèmes de Torah et lui en fait de même. Nous avons la même vision de la direction de la communauté : être rigoureux dans la hala’ha évidemment, tout en essayant de trouver les réponses aux difficultés que rencontrent les gens. Je me sens très proche de lui, dans tous les domaines. Nous considérons tous les deux qu’il est essentiel de rapprocher les Juifs qui sont éloignés de la Torah. Cela implique de les considérer, de leur parler et de les recevoir. Je peux témoigner que le rav Amar possède un cœur et une yirat chamaïm [crainte de D.ieu - Ndlr] extraordinaires.

Il y a des rencontres quelque fois qui vont au delà de la sympathie. Bien sûr, nous ne sommes pas toujours d’accord sur l’interprétation à donner à tel ou tel point de la hala’ha, mais nous en parlons comme des frères. Des frères comme Moché et Aharon….

- Ce qui vous unit, n’est-ce pas aussi l’enseignement de votre père, le rav Chalom Messas, zatsal, et celui des grands rabbanim marocains dont vous êtes finalement tous deux les héritiers ?
- Le rav Chlomo Amar était effectivement un très grand ami de mon père, zatsal. C’est d’ailleurs comme cela que nous nous sommes rencontrés. Nous sommes avant tout séfarades, mais les traditions et la manière d’être des rabbanim au Maroc imprègnent bien sur la façon dont nous remplissons nos fonctions. C’est une aptitude tout à fait spéciale que j’ai apprise de mon père. Lorsqu’il était confronté à un cas de mamzerout ou d’agouna, par exemple, il essayait toujours de trouver une solution. Le rav Amar partage lui aussi cette approche rabbinique et hala’hique. Il s’intéresse aux gens et à leurs soucis tout en restant dans le cadre de la Loi. Cela lui permet de trouver des solutions hala'hiques rigoureuses pour sortir des cas les plus difficiles.

- Quelle importance revêt donc une telle visite du Richon le Tsion pour la communauté juive parisienne ?
- Le Richon LeTsion était mon invité personnel, sous l’égide du Consistoire de Paris. J’ai en effet considéré que dans le cadre du Beth Hamidrash des rabbins de Paris, il était important de recevoir une personnalité telle que le grand rabbin d’Israël. Les deux journées du séminaire consacré aux Issour véhéter ont d’ailleurs été de très haut niveau. Et jeudi, le cours que le rav Amar a donné devant ce forum était exceptionnel. Exceptionnel !

Mais j’ai aussi voulu qu’il puisse porter sa parole dans beaucoup d’institutions juives, d’écoles et de synagogues. La communauté en sort renforcée. Croyez moi, ce n’était vraiment pas un séjour touristique… Son programme était très chargé, mais cela lui a permis de voir tout ce qui se passe à Paris.

- Justement, quelles ont été ses impressions sur le judaïsme parisien ?
-Il a été enthousiasmé ! Vous savez, il a grandi au Maroc et cette culture francophone ne lui est pas étrangère. Nous lui avons montré l’étendue des actions du Consistoire de Paris : des synagogues à la cacherout en passant par l’éducation et les conversions. Il nous a d’ailleurs confié que c’était l’une des communautés dans le monde qui lui avait fait la plus forte impression pour son organisation, son sérieux et l’immensité des responsabilités qui sont les nôtres. Vraiment, je suis heureux d’avoir pu lui faire découvrir tout cela.

Source : Hamodia
   


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