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« Ce n'est pas normal qu'une communauté soit obligée de vivre sous surveillance »

Mercredi 4 Mars 2015 | 22h44  
 
 
 
 

Le plan Vigipirate doit être maintenu pendant « plusieurs mois », notamment devant les lieux de cultes juifs.

Le président du Consistoire central israélite de France, Joël Mergui, s’est dit, mercredi, rassuré par l’annonce par les autorités françaises de la prolongation du plan Vigipirate.

« C’est une bonne chose que le plan soit prolongé car ce sera de nature à rassurer ceux et celles qui s’inquiètent », a affirmé Joël Mergui au Figaro. « Même si ce n’est pas normal qu’au XXIe siècle, dans une des plus grandes démocraties du monde, une communauté soit obligée de vivre sous surveillance », a-t-il déploré.

De leur coté, les syndicats de police demandent que le dispositif soit réévalué pour ménager les troupes qui sont épuisées.

Les niveaux actuels du plan Vigipirate - «alerte attentats» pour l'Ile-de-France et les Alpes-Maritimes et «vigilance renforcée» pour le reste de la France - seront prolongés pendant encore plusieurs mois, selon une source gouvernementale. Ces niveaux d'alerte relevés après les attentats de janvier, qui sont en théorie prolongés chaque semaine, ont d'ores et déjà été étendus jusqu'au 10 avril et vont l'être pendant «très longtemps», a indiqué cette source à l'AFP. De son côté, Matignon, qui a la main sur le dispositif Vigipirate, a simplement confirmé que le dispositif était «prolongé» et que le niveau des effectifs était «prolongé aussi longtemps que nécessaire». Une première puisque le dispositif n'a jamais été maintenu sur une période aussi longue.

«Tous les sites sensibles restent protégés», a également indiqué le cabinet du premier ministre Manuel Valls. Depuis les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, 10.500 militaires protègent 830 «sites sensibles» en France dont 310, principalement juifs, en Ile-de-France. Cette mobilisation sans précédent, qui entraîne aussi d'importants surcoûts budgétaires, menace toutefois d'épuiser les effectifs soumis à rude épreuve. Même si les niveaux d'alerte sont prolongés, l'exécutif pourrait adapter le dispositif, selon une source gouvernementale.

Pour Loïc Lecouplier, secrétaire national Alliance Paris, cette annonce est «une mauvaise nouvelle» pour les fonctionnaires mobilisés. «Les collègues sont épuisés et n'ont pas le moral», alerte le syndicaliste qui rappelle que les policiers ne peuvent pas poser de congés. «Si ça continue comme ça, on va voir les arrêts maladie se multiplier». Il pointe aussi du les risques liés à la prolongation d'un plan normalement conçu pour «une durée très limitée»: «Quand vous restez pendant des heures à garder une porte, l'attention et la vigilance baissent et vous tombez dans la routine», explique le policier. «Or, le but d'un tel plan est que les effectifs restent concentrés et alertes». Pour remédier à ce problème, Loïc Lecouplier suggère, entre autres, de faire appel à des sociétés de sécurité privée qui pourraient épauler les policiers.

Un avis partagé par Christophe Crépin, responsable de communication auprès de l'UNSA-Police propose «une concertation avec le gouvernement pour trouver un moyen de faire durer ce plan de manière efficace, tout en ménageant les troupes», propose le syndicaliste. «Nous devons réévaluer le mode de relève, mais aussi les missions et les points de protection», ajoute-t-il. Principale réclamation des policiers: l'arrêt des patrouilles statiques contre des rondes mobiles autour des lieux sensibles.

«Là, physiquement, j'atteins un peu mes limites», confie Jean, un CRS envoyé en renfort à Paris. «Début février, j'ai fait dix heures de faction quasiment d'affilée», témoigne-t-il dans le journal La Croix. À la clé: une journée off après neuf jours de vacation. «J'ai hésité à rejoindre la famille. Finalement je suis resté à la caserne et j'ai dormi!». Pour lui, une réévaluation de l'équipement serait aussi nécessaire: «Rester debout des heures entières devant un bâtiment avec nos deux gilets pare-balle, notre fusil 5.56, notre casque… c'est épuisant à la longue», soupire Jean, qui évalue le poids de son équipement à 13 kg.

Côté militaire, le Colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'opération Sentinelle en Île-de-France, tient à relativiser: «Nos soldats sont habitués à des missions longues de plusieurs mois en Afrique ou en Afghanistan». Par ailleurs, «le plan fait déjà l'objet de nombreuses adaptations en fonction de la menace et des besoins et en accord avec la préfecture de police de Paris». Traduction: le dispositif est renforcé à certains endroits et allégé dans d'autres.

Manuel Valls avait déjà prévenu mi-février: le plan Vigipirate sera prolongé «autant que nécessaire, tant que la menace (terroriste) reste élevée». «Il faut dire la vérité aux Français (...) Il faut s'habituer à vivre avec cette menace terroriste qui est le fruit d'organisations internationales particulièrement barbares», avait déclaré le premier ministre.

Source : lefigaro.fr
   


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