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La Cité aux soixante dix Noms : Première Partie

Mardi 10 Juin 2008 | 11h21   Vue : 6956 fois
 
 
 
 



1. Yérouchalaïm

Le premier Hébreu à avoir visité la Sainte cité qui portera plus tard le nom de Jérusalem est Abraham Avinou, le Patriarche.

Il est accueilli par le roi Malkhitsédèk qui lui offre du pain et du vin (Béréchite 14, 18-20). Au cours des siècles, la ville recevra une multitude de noms. Au dire des savants, au moins soixante dix ! Naturellement, celui qui demeure le plus connu et le plus usité est Yéruchalayim, mentionné 657 fois dans la Tora. Sa première apparition se trouve dans le livre de Yéhochoua' (10, 1).

En voici d’autres : Cité de David, Cité de D', Cité de la Vérité, Ville joyeuse, Ville fidèle, Lion de D', Parangon de beauté, etc.

Les envahisseurs romains vont naturellement la débaptiser après la destruction du second Bèt Hamikdach. Elle devient Aelia Capitolina, d’après le nom de l’empereur Aelius Adrianus (Adrien) qui changea le nom d’Israël en « Palestine » d’après les Philistins de l’époque biblique, appellation qui, encore de nos jours, suscitent bien de polémiques et d’interprétations fallacieuses.


Siège de Jérusalem en 1099
Avec la conquête des Croisés, Jérusalem retrouve sa juste appellation "Hiérusalem" ou "Hages Polis" (ville sainte).

Les Musulmans changèrent, une fois de plus, son nom. Elle devient "Iliya" (d’après Aélia) puis "Bayt al Maqdis" (la Maison du Sanctuaire) suivant ainsi son origine hébraïque, pour enfin adopter le nom connu de nos jours al-Quds (La Sainte). On le voit, chaque conquérant a modifié le nom de notre sainte ville, afin d’en effacer toute trace juive et d’y imposer sa marque.


2. Le Temple de Jérusalem



La ville de Jérusalem n’est, bien entendue, pas une ville comme les autres. C’est elle qui abrita le Saint Temple, à deux époques distinctes. Toute la foi fervente du Peuple juif s’y concentrait et nul autre lieu au monde ne possédait autant de sainteté.

La destruction des deux Temples sera un véritable traumatisme pour tous les Juifs, qui encore de nos jours perdure Baroukh Hachèm. On remarquera que selon la tradition, Jérusalem abritera le troisième et ultime Temple, signe d’une nouvelle ère pour l’humanité entière (que ce jour arrive rapidement, Amen).

Le fameux Mur (Kottèl) est l’un des derniers vestiges de la zone qui entourait le Temple. Le Mont Moria, quant à lui, est toujours contesté par les Musulmans. Son appropriation par ces derniers focalise l’ampleur des différends, opposant Juifs et Musulmans.


Siege de Jérusalem par Vespassien
Un peu d’histoire : Le deuxième Temple fut détruit par les Romains en l’an 70 (le 9 du mois hébraïque de Av, qui deviendra un jour de deuil national). Cela est la conclusion d’un conflit meurtrier entre Juifs et Romains.

Le Talmud rapporte que Titus assigna quatre de ses commandants à cette destruction : un pour chaque muraille. Tous exécutèrent fidèlement leur tache à l’exception d’un seul à qui avait été assigné le mur occidental.

Sommé de s’expliquer, il répondit qu’il voulait laisser un vestige afin que les gens puissent constater combien avait été impressionnant le Temple et que cette muraille n’en était qu’une infime partie.

Parachevant cette œuvre diabolique, les Romains interdirent aux Juifs survivants de visiter les ruines du Temple ou de séjourner dans la ville, sous peine de mort. L’empereur Adrien fit bâtir un temple dédié à Jupiter sur le site même du Saint Temple.

En dépit de ces catastrophes, les Juifs gardaient toujours l’espoir de rebâtir le Temple. A deux reprises, cet espoir sembla pouvoir se concrétiser. L’empereur Julien l’Apostat, pour des raisons politico-religieuses, autorisa en 362 cette reconstruction, et était prêt à financer ce projet.

Les communautés de la Diaspora, enthousiastes, envoyèrent de substantielles contributions, mais l’assassinat de Julien en 365, mit fin au rêve.

En 614, suite à l’arrivée des conquérants perses qui avaient été aidés par 25.000 guerriers juifs de Galilée, l’autorisation de reconstruire le Temple fut accordée. Hélas, le roi perse, n’honorera pas cette promesse, afin de conclure la paix avec les Byzantins. Et à nouveau le temps des lamentations…


3. Jérusalem : le Centre du Monde


D’anciennes cartes médiévales nous montrent Jérusalem au centre du monde. Les diverses contrées se situant tout autour d’elle.

Le Mont Moria, sur lequel se dressait le Saint Temple, abritait la Pierre de Fondation (Evèn Hachétiya) celle qui sert de base au monde entier et qui en est le centre.

On sait qu’Adam Harichone fut formé par D’ à partir de la poussière de cette hauteur (la traduction en araméen du passage de la Tora précise : de la poussière du site du Temple). Chétiya évoque le verbe boire et ainsi la Massorèt (tradition) révèle qu’en dessous de la pierre, est cachée la source de toutes les sources et fontaines du monde.

Il est dit aussi que le nom divin imprononçable (Chèm Haméforach) fut gravé sur cette pierre (c’est le roi David qui aurait placé la pierre dans le Saint des Saints). Les Sages craignant que des jeunes gens puissent venir et apprendre à prononcer le Nom sacré, et ainsi causer la destruction de l’univers, décidèrent de fabriquer deux lions d’airain qui furent posés sur deux colonnes de fer, dressées à l’entrée du Saint des Saints.

Si d’aventure, quelqu’un avait réussi à pénétrer et à apprendre le Nom divin, les lions se mettaient à rugir effroyablement. La peur causée à l’intrus blasphémateur lui faisait perdre la mémoire.

Les deux tables de pierre sur lesquelles furent gravés les Dix Paroles ('Assérèt Hadibérote) par le doigt de D’, provenaient de la Evèn Hachétiya.

Le prophète Yona, lors de son périple sous-marin à l'intérieur de l’énorme poisson qui l’avait avalé, put voir du fond de l’abîme cette pierre. Le Zohar nous relate qu’un groupe d’anges et de chérubins plane au-dessus de la pierre et entonne une certaine mélodie qui est une bénédiction pour le monde entier.

Ce Mizmor (chant de gloire) au Créateur est entonné à l’aube, et les étoiles et les planètes y participent activement. Une fois encore, on est stupéfait de voir le nombre d’appellations concernant le Mont Moria.

Le "Mont de la Maison du Seigneur" ou simplement Le "Mont de la Maison" (Har Habaïte) ou le "Mont Sacré", tandis que Daniel Hanavi la nomme La "Montagne Belle et Sainte" ou "Har Tsvi Kodèch", que l’on pourrait traduire également par "Le Saint Mont de la Gazelle" !

En effet, la gazelle (Tsvi) est un symbole de gloire et de beauté. D’ailleurs, on trouve quelque fois la Terre d’Israël sous le vocable de Erèts Hatsvi (Terre de la Gazelle). La construction de la langue hébraïque permet de trouver une multitude de sens pour chaque mot.

Ainsi le mot Mor (myrte), une plante entrant dans la composition de l’encens brûlé au Temple.

Une tradition rapporte que le nom du lieu dérive de Ora (lumière), car c’est le lieu où brilla la toute première lumière qui éclaira le monde entier et l’humanité. D’autre part, Mora peut signifier, crainte, respect. Accolé au nom de D’, on peut lire Crainte de D’.

L'appellation de Moria proviendrait aussi de Témoura ce qui veut dire échange ou récompense. Cela est directement lié à Avraham Avinou qui vint en ce lieu pour y sacrifier son fils Its'hak. On se souvient qu’un bouc fut sacrifié à la place du jeune Its'hak. Les Sages disent en hommage au rôle du bouc que rien de cet animal ne fut gaspillé.

Ses dix veines devinrent les dix cordes de la harpe sur laquelle le roi David jouait. Ses deux cornes devinrent des Chofarim. La gauche fut utilisée par D’ lui-même au mont Sinaï, tandis que la droite était destinée à être sonnée aux jours du futur rassemblement de tous les exilés d’Israël. Enfin la peau du bouc servit-elle à entourer les reins du prophète Eliy-a.






   


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