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Deux acheteurs pour un même produit: Seconde partie

Vendredi 23 Janvier 2009 | 07h24   Vue : 4590 fois
 
 
 
 



      Nous avons parlé précédemment du cas où quelqu'un a devancé une autre personne - également acheteur potentiel - qui était déjà en pourparlers avancés avec le vendeur, au point d'avoir fixé un prix, sans toutefois être arrivé à conclure l'affaire.

      Si cette seconde personne s'immisce dans l'affaire et la prend pour lui, elle est appelé "Racha'" (mauvais personnage). L'achat n'est pourtant pas annulé- ce qui pourrait permettre à la première personne de l'acquérir, - et il acquiert en toute justice.


      Toutefois, dans certains cas, le Bèt Dine pourra décider de dévoiler et propager publiquement la façon dont les choses se sont passées !

      Le second personnage pourra faire Téchouva en rendant l'objet (auquel cas il récupérera son argent), mais il doit le faire en ayant l'intention de se repentir de cette mauvaise action, et non point uniquement par peur pour sa propre réputation - au cas où effectivement le Bèt Dine aura permis que l'on rende publique sa mauvaise conduite.Il faut savoir qu'une telle faute est très grave sur le plan religieux, et qu'il s'agit là d'une conduite qui n'est pas agréée aux yeux de l'Eternel ; en conséquence, il ne suffit pas de rendre l'argent pour expier la faute (Pit'hé Téchouva H. M. 237,2).

      Dans le cas où l'acheteur ne savait pas qu'il y avait un premier intéressé - déjà plus engagé que lui, car personne ne le lui l'a indiqué- il ne peut être considéré comme fautif (id). Mais s'il savait qu'il y avait d'autres personnes qui s'intéressaient sérieusement à l'affaire, et ne s'était pas renseigné pour savoir si l'un d'entre eux était déjà arrivé à une confusion quant au prix à verser, c'est alors plus grave ! Et le Bèt Dine est en droit de lui demander de rendre cette acquisition au premier client (Netiv Yochèr 9,12).



Le 'Hafèts 'Haïm
      On peut envisager le cas où une personne ne serait pas véritablement intéressée par l'achat d'un objet spécifique, mais donnerait au vendeur des informations sur l'acquéreur, au point que celui-ci refuse alors de lui vendre ce bien.

      Il s'agit là d'une médisance interdite, explique le 'Hafèts 'Haïm (Hilkh. Rékhiloute), et cette personne est également appelée "Racha'" d'après cet auteur.

      Dans la suite de ce chapitre, le 'Hafèts 'Haïm précise quelles sont les conditions requises pour pouvoir avertir un vendeur du fait que la personne intéressée n'est pas digne de confiance

      Bien que d'ordinaire, tant que les deux parties n'ont pas conclu le prix, on peut devancer le premier acheteur. Néanmoins, quand le prix d'un article est fixe, ou bien si l'acheteur s'apprête à acheter cet objet quel qu'en soit le prix, alors il est défendu au second de devancer le premier.

      Par contre, si - au contraire - ils sont d'accord sur le prix, mais que le premier acheteur demande tout de même un temps de réflexion, même si le vendeur accepte d'attendre, le second peut tout de même le devancer (Pit'hé Téchouva IV, chap. 9,37), car le premier n'est pas encore sûr de vouloir faire l'affaire.






   


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