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A propos de la concurrence: seconde partie

Samedi 19 Décembre 2009 | 19h17   Vue : 3523 fois
 
 
 
 



      La concurrence est permise tant qu'elle n'oblige pas l'une des parties à vendre à perte, ce qui pourrait entraîner la fermeture de son magasin.

      Toutefois, si le concurrent ne vend que quelques produits d'une telle manière, le reste étant proposé à un prix normal, car le vendeur désire par cette méthode attirer des clients, une telle conduite ne va pas obligatoirement entraîner la fermeture du magasin du premier et il pourra lui aussi employer une méthode de cet ordre. De cette façon, il sera permis de se faire concurrence l'un à l'autre.

      De même, si on décide d'ouvrir une grande-surface dont le but est de vendre à bas prix pour aider les familles nombreuses ou des gens socio-économiquement en difficulté, cela sera permis, car il restera encore assez de clients pour les autres magasins.

      Il sera également permis d'organiser des soldes ou des promotions spéciales, voire de lancer des ventes temporaires à prix bas, car en quelques jours avec des remises il est probable que les autres magasins du quartier ne seront pas amenés à fermer boutique.

      Il en sera de même pour des ventes ambulantes sur les marchés qui se tiennent de temps à autre : il est évident que ceci est permis, d'autant plus que finalement ces ventes peuvent permettre aux habitants de la ville d'économiser de l'argent, sans mettre en risque les magasins qui se trouvent sur place de manière fixe. Il est aussi permis à des négociants de vendre une meilleure marchandise que celle qui se trouve dans les magasins de la ville, puisque cela peut permettre aux habitants d'avoir une marchandise de meilleure qualité (Tour; Ri Migach; Rama 'Hochèn Michpate 156,7).

      Dans ce cas, s'il y a une perte évidente, le nouveau vendeur pourra continuer à proposer sa marchandise, puisque c'est pour le bien des habitants de la ville, mais il devra indemniser le commerçant auquel cela fait perdre de l'argent.

      S'il existe déjà un hospice pour personnes âgées en banlieue, mais que l'on projette d'en ouvrir un autre, en ville cette fois, un problème de concurrence illicite peut se poser : si celui qui est en ville est plus petit que celui de banlieue, mais que les gens en général préfèrent celui de la ville (ceci facilite les visites le Chabbate, par exemple), il y a donc profit pour les habitants de la ville.

      Par contre, si dans le cas envisagé, celui de la ville ne peut pas accueillir toutes les personnes intéressées, celui de banlieue va devoir garder la moitié de ses pensionnaires, ce qui le mettra en difficulté – alors, celui de la ville n'aura pas le droit d'ouvrir ses portes, car en vérité les gens préfèrent un grand hospice, fut-il en banlieue, plutôt qu'un site plus petit, mais mieux situé, car chaque communauté veut pouvoir avoir un hospice suffisamment grand pour y accueillir toutes les personnes concernées. Si le promoteur de l'hospice en ville parvient à créer un endroit où tout le monde peut trouver sa place, il pourra le faire, mais devra indemniser le premier pour ses pertes !

      Lorsqu'il s'agit de faire une Mitsva, il faut savoir que certains rôles sont réservés aux Rabbanim du quartier ou de la communauté. Dans certains endroits, les rémunérations pour célébrer les mariages ou effectuer les divorces font partie des revenus officiels du rabbin, dans ce cas personne n'aura le droit de lui prendre ce qui lui revient de droit.

      C'est le cas également dans les communautés où tous les membres ont l'habitude de vendre leur 'Hamèts chez leur Rav et de le rétribuer pour cela, auquel cas nul ne peut venir proposer une telle vente même gratuitement (Rama Y. D. 245,22). Dans le cas d'une grande ville, où vivent beaucoup de Juifs, et où il n'est pas possible pour un rabbin de s'occuper de vendre tout le 'Hamèts des fidèles, il sera possible à une autre personne de proposer ses services, mais elle devra veiller à le faire en un endroit éloigné de la maison du Rav ou de sa synagogue, afin de ne pas nuire à ses revenus.

      Pour les mariages, cela dépend des endroits : à l'époque du Noda' Biyehouda, ce rôle était exclusivement réservé au Rav de la ville, et nul autre n'avait le droit de procéder à la célébration d'un mariage dans son fief, même s'il reversait au Rav le salaire qui lui avait été donné (responsa Taniyana E. H. 83).

      Mais si le Rav en question a été invité à une heure déterminée pour célébrer le mariage et qu'il n'est pas présent au moment voulu, on pourra honorer une autre personne pour organiser le mariage, sauf si le Rav a un empêchement et qu'il prévient de son retard. Evidemment, si ce retard est excessif, même si ce n'est pas de sa faute, on ne sera pas obligé de retarder la 'Houpa pour l'attendre…

Rav Michel Kottek





   


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