Incident gravissime Paris CDG : un contrôleur aérien crie « Libérez la Palestine » à des pilotes d’El Al – scandale politique et tensions diplomatiques
Un incident rarissime (pour l'instant !) a secoué l’aéroport Charles-de-Gaulle : lundi dernier, peu après le décollage d’un vol d’El Al, un contrôleur aérien français a lancé sur la fréquence radio aux pilotes israéliens : « Libérez la Palestine ». Alertée immédiatement, la direction d’El Al a signalé l’affaire aux autorités.
Face au tollé, le ministre français des Transports, Philippe Tabarot, a annoncé sur X la suspension du contrôleur et l’ouverture d’une enquête interne. « La sanction doit être à la hauteur de la gravité de l’acte », a-t-il affirmé.
La compagnie israélienne a dénoncé un comportement « non professionnel et inapproprié », rappelant qu’elle continuerait de voler « avec le drapeau d’Israël fièrement affiché » et en veillant « à la sécurité et à la sûreté des passagers et des équipages ».
Meyer Habib : « Demain, il peut mal aiguiller un avion »
Pour l’ex-député Meyer Habib, proche de Benjamin Netanyahou, cet incident dépasse le simple cadre disciplinaire :
« Cette affaire est un scandale : quelqu’un dans une tour de contrôle qui crie Free Palestine pourrait, demain mal aiguiller un avion. »
Sur i24NEWS, il a salué la réaction rapide des autorités mais a accusé Emmanuel Macron d’avoir « mis de l’huile sur le feu » et d’avoir « donné une poussée aux mouvances pro-palestiniennes, antisémites, anti-israéliennes et pro-Hamas ». Selon lui, même au sein du gouvernement, cette ligne ne fait pas consensus.
Meyer Habib affirme que Benjamin Netanyahou, informé de l’incident, a eu « une colère froide » et que des réactions officielles israéliennes pourraient suivre. « On cherche quoi ? Qu’Israël rapatrie son ambassadeur ou convoque celui de France ? » interroge-t-il, mettant en garde contre une dégradation accélérée des relations franco-israéliennes.
Un contexte explosif à Paris
Cet incident survient une semaine après la dégradation des bureaux d’El Al à Paris, recouverts de peinture rouge et de graffitis « Compagnie du génocide » et « Libérez la Palestine ». La police a ouvert une enquête.
Par ailleurs, depuis six mois, les autorités françaises ont cessé de renouveler les visas de travail des agents de sécurité d’El Al employés à Paris via l’entreprise Itan, une décision attribuée par Israël à des « motifs politiques » liés à la guerre à Gaza.
Meyer Habib : une immense inquiétude !
« La France est défigurée par l’islamisme radical. Cette stratégie présidentielle vise à réconcilier l’extrême gauche antisémite pour des raisons électorales. Il y a une immense inquiétude. »