Par Éli Gotthelf pour JFEED

Le président français Emmanuel Macron a annoncé ce soir que la France « reconnaîtra un État palestinien ». Une déclaration audacieuse. On peut se demander s'il s'agit du même État palestinien qui décapite des civils dans les rues de France, poignarde des gens en plein cœur de Paris et expulse des Juifs de Marseille et de la capitale vers Israël . Peut-être fait-il référence à un État palestinien dans sa version « Inch'Allah, République islamique ».

Soyons sérieux un instant. Peut-être, juste peut-être, Macron ne parle-t-il pas vraiment du Moyen-Orient. Peut-être propose-t-il simplement une solution à son propre problème intérieur. Car soyons francs : il y a plus de chances de voir un État palestinien émerger à Paris qu’en Israël.

• Islamisation accélérée : Selon l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), en 2023, on comptait environ 6,8 millions de musulmans en France, soit environ 10 % de la population. Leur taux de natalité dépasse largement la moyenne nationale.
• L'antisémitisme atteint des sommets historiques : En 2023, le SPCJ a recensé 1 676 incidents antisémites en France, soit près de quatre fois plus qu'en 2022 (436). En 2024, ce chiffre a légèrement diminué pour atteindre 1 570, mais demeure à un niveau historiquement élevé.
• Zones interdites : Dans des villes comme Paris, Lyon et Marseille, il existe des quartiers entiers appelés zones de non-droit, des zones que la police évite purement et simplement. La charia fait office de code officieux dans ces zones.
• Immigration, exode : des dizaines de milliers de Juifs ont quitté la France ces dernières décennies. Entre 2000 et 2009 seulement, plus de 13 000 d’entre eux ont fait leur alyah en Israël. En 2015, près de 7 900 ont émigré, un record historique. Depuis les années 1970, des dizaines de milliers d’autres ont suivi, conscients que l’histoire se répète, sauf que cette fois, le général de Gaulle ne vient pas à la rescousse.

L'hypocrisie : Macron parle d'Israël pour ne pas avoir à parler de la France

Parce qu'attaquer Israël est facile. C'est un pays lointain, petit et, soyons honnêtes, juif. Il est bien plus commode de disserter sur le problème palestinien en Israël que d'admettre que le « problème palestinien » se situe au sein même du ministère de l'Intérieur de Macron, dans son système scolaire et dans les banlieues en feu de la capitale.

Macron parle donc de « deux États ». Le problème, c'est que dans les rues de Paris, il y en a déjà deux : L'un, français, libéral, moribond. L'autre, salafiste, antisémite, attend son heure.

Un dernier mot au président Macron : peut-être pourriez-vous créer un État palestinien dans le 18e arrondissement de Paris. Donnez-lui un budget, un drapeau et un hymne national, mais assurez-vous que les paroles ne contiennent pas « Allah Akbar » ou « Mort aux Juifs ». Voyons si vous survivez un seul jour dans cet État. Ici, en Israël, nous connaissons déjà la fin du film.