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Roch Hachana: le Sens et la Mesure

Lundi 5 Septembre 2011 | 20h48   Vue : 5699 fois
 
 
 
 



Roch Hachana est simultanément l'un des jours joyeux et les plus solennels du calendrier juif. Diverses explications sont proposées, et toutes sont acceptées comme justes.
Parmi les deux raisons les plus connues :
1) le jour de la proclamation de la royauté de Dieu sur le monde
2) le jour du jugement

Roch Hachana est considérée comme un jour où les créatures du monde reconnaissent Dieu pour Roi.

Ceci représente l'une des explications pour la joie du jour autant que la sonnerie du chofar, qui revêtent alors un caractère royal, le Chofar annonçant la venue du Roi. C'est pourquoi il convient de revêtir de beaux habits. La source de la terou'ah serait quant à elle la suivante (Roch Hachana 16a) : Rabbi Yehouda a dit au nom de Rabbi 'Akiva : le Saint, béni soit-Il, a dit : "Dites devant Moi à Roch Hachana: des glorifications (Malkhiote), des remémorances (Zikhronote) et des Chofarote". Des Malkhiote - afin que vous Me fassiez régner sur vous (Kédeï Chétamlikhouni 'Alékhem); des Zikhronote - afin que monte devant Moi le souvenir de vous en bien; et comment [effectuer des Malkhiote et des Zikhronote] ? Au moyen du Chofar.

Et ainsi que l'explique le Rav Sa'adia Gaon, mentionnant l'une des traditions citées dans le Talmud selon laquelle Roch Hachana est le jour où le monde a été créé (la seconde tradition est que le monde a été créé en Nissan) : Comme ce jour [marque]le début de la Création, car c'est en ce jour que le Saint, béni soit-Il a créé le monde et a régné sur lui, on réalise des intronisations au début de leurs règnes, lorsque nous sonnons du "Chofar".
Dans la liturgie de Roch Hachana elle-même, on insiste sur le règne de Dieu sur le monde : "Et puisses-Tu rapidement régner, Toi Hachem, notre Dieu , sans partage sur Tes créations, le lieu de Ta résidence sur le mont Sion, et à Jérusalem, ville de Ta sanctification,...", ou encore "Notre Dieu et Dieu e nos pères, règne sur le monde entier dans Ta gloire, et présides au monde dans Ta chèreté, et révèle dans la gloire ta puissance sur toutes les créatures terrestres, et il sera connu à toute œuvre que Tu l'as œuvrée , et toute créature comprendra que Tu es son créateur, et chacun dira en son âme, Hachem est Dieu d'Israël, Roi, et Son règne surpasse tout [autre] règne."


Roch Hachana est particulièrement caractérisée comme étant le jour du jugement pour l'ensemble des créations du monde, ou, ainsi qu'il est écrit dans la prière du Moussaf : "Aujourd'hui est l'anniversaire de la création du monde, aujourd'hui se tiendra en jugement toutes les créatures des mondes, ceux-là comme des fils, ceux-là comme des esclaves".

Selon le Talmud Babli, trois livres sont ouverts à Roch Hachana : un pour les totalement justes, un pour les totalement méchants, et un pour les cas intermédiaires. Les justes sont aussitôt inscrits et consignés pour la vie, les méchants pour la mort, les intermédiaires sont en suspens, de Rosh Hashana au Yom HaKippourim. S'ils ont mérité, ils sont inscrits pour la vie, s'ils n'ont pas mérité, ils sont inscrits pour la mort (Roch Hachana 16b). Cependant, ainsi qu'il est écrit dans le livre d'Ezra, Roch Hachana est un jour de joie. La tradition n'y voit cependant aucun paradoxe : ainsi que le dit le Talmud de Jérusalem : quelle nation est comme cette nation-là ? Alors qu'ordinairement, lorsqu'on sait qu'on va passer en jugement, on se revêt de noir, on s'enveloppe de noir, et on se laisse pousser la barbe, car il ne connaît pas l'issue de son jugement. Mais Israël n'est pas ainsi, ils s'habillent de blanc, s'enveloppent de blanc, rasent leur barbe, mangent, boivent et se réjouissent, car ils savent que le Saint, béni soit Il leur fait des miracles.

C'est pourquoi, bien qu'on se souhaite, comme dans toutes les cultures une bonne année, le message est autrement plus profond : "Soyez inscrits pour une année douce et sucrée", en d'autres termes, "j'espère que vous n'aurez pas une mauvaise année".

Prononcée avec sincérité, particulièrement envers une personne avec laquelle on n'est pas en bons termes, cette prière est une preuve de Tsedaqa (puisqu'on ne lui souhaite pas ce qu'on ne voudrait pas se voir souhaiter à soi) et de repentance (puisqu'on fait un pas vers lui, on admet forcément sa part de torts dans le différend qui l'oppose à soi).





   


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