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Rien ne remplace la douceur

Jeudi 18 Décembre 2008 | 10h10   Vue : 3834 fois
 
 
 
 



      Nous avons presque tous besoin d'affection. Très souvent, ce sont ceux qui paraissent les plus indépendants et hautains qui désirent de toutes leurs forces être écoutés. La façade glaciale ne fait que recouvrir un cœur brisé.

      Et l'on ne sait jamais quand la voix intérieure finira par percer. Mais une personne sensible a plus de chance de capter cette voix quand elle se fait entendre.

      L'histoire suivante racontée par R' Kalman Drebin de Brooklyn, au sujet de son ami intime, R' Yossèf Geffen (Le nom a été transformé sur requête personnelle) - se déroule il y a plusieurs années quand R' Yossèf étudiait à la Yéchiva Novardok à Bialystok. Aujourd'hui, R' Yossèf est un homme très sollicité par tous ceux qui ont des problèmes personnels. La compassion dont il fait preuve dans cette histoire nous aide à comprendre pourquoi.



Une des Yéchivote de Novardok
      Dans la Yéchiva de Novardok, dont R' Avrohom Yoffin (1887-1970) était Roch Yéchiva, il n'y avait pas de dortoir pour les Talmidim. Chaque étudiant devait se trouver un logement.

      La plupart louait des chambres dans le quartier avoisinant. Dans l'ensemble, les propriétaires étaient heureux de les avoir pour locataires. Mais il y avait une exception. L'un des immeubles, dont plus de vingt chambres étaient occupées par des Talmidim, appartenait à une femme aigrie qui avait très peu de sympathie pour les Ba'hourim de la Yéchiva. Cette femme, une veuve qui vivait avec son fils unique, passait son temps à se moquer des Talmidim, et à les critiquer à tour de rôle.


      De temps en temps, elle semait la panique dans l'immeuble. Un vendredi après-midi, par exemple, elle coupa brusquement l'arrivée d'eau. Une autre fois, elle coupa l'électricité sans raison apparente. Rapidement, ses harcèlements devinrent insupportables aux Talmidim.

      Ils réalisèrent que, malgré la proximité de la Yéchiva, cet immeuble était invivable. L'un après l'autre, ils se mirent à la recherche d'un autre logement. Il n'y eut bientôt plus que quelques rares locataires dans l'immeuble. Mais la propriétaire ne changea pas d'attitude. Bien que ses revenus aient dangereusement baissé, elle continua à harceler les jeunes gens, qui déménagèrent à leur tour.

      Tous, sauf un : Yossèf Geffen. Un matin, alors que Yossèf revenait de la choule, il aperçut la femme hargneuse qui venait vers lui. Dès qu'elle le vit, elle se mit à crier. "Tu dois être fou! Comment peux-tu encore rester dans mon immeuble? Tu vois bien que tous les autres garçons sont partis - pourquoi t'obstines-tu à rester? Pourquoi ne pas t'en aller, comme eux?"

      Yossèf resta silencieux quelques secondes, puis dit doucement : "Je reste ici pour vous. Je sais que vous vivez seule, et je crains qu'une nuit, vous ne tombiez, ou que vous ne soyez malade et appeliez à l'aide sans que personne n'entende vos cris.

      Je suis conscient du fait que quand vous criez contre nous, vous ne faites qu'exprimer votre frustration d'être veuve, et de devoir vous battre pour gagner votre vie et celle de votre fils. C'est pourquoi j'ai pensé qu'il valait mieux que je reste, au cas où vous auriez besoin d'aide."

      Le visage de la femme devint gris. Ce n'était pas du tout la réponse à laquelle elle s'attendait. Elle pensait qu'il s'emporterait à son tour. Elle était si déconcertée par les préoccupations inattendues du ba'hour, qu'elle tomba littéralement à genoux et, levant les yeux vers lui, dit : "Pardonnez-moi! Pardonnez-moi, jeune homme! Je n'aurais jamais imaginé que vous restiez pour cette raison. Comme vous êtes bon et généreux!" Elle qui était habituellement acariâtre, eut soudain l'air d'une vieille femme défaite et vulnérable. Elle s'éloigna lentement, plongée dans ses pensées. Plus tard, elle vint à nouveau s'excuser auprès de Yossèf : Par la suite, elle n'adressa plus que des paroles aimables aux Ba'hourim qu'elle rencontrait. La rumeur se répandit lentement, et, voyant qu'elle n'était plus amère ni hargneuse .comme autrefois, les Ba'hourim commencèrent à revenir. Finalement toutes les chambres furent à nouveau occupées.

      Cependant, Yossèf qui habitait toujours là, n'utilisa plus jamais l'entrée principale. Il préférait prendre l'entrée de service, pour éviter de rencontrer et de mettre dans l'embarras la propriétaire, qui, chaque fois qu'elle le revoyait, s'excusait sans fin.






   


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