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Les lois alimentaires et la Halakha

Mardi 11 Décembre 2007 | 11h45   Vue : 5669 fois
 
 
 
 

Lois alimentaires et Halakha


1. Habitudes alimentaires



Nous adopterons volontiers cet aphorisme, tant la santé est une préoccupation fréquente de l'homme, à juste titre, durant toute sa vie. Depuis les temps les plus anciens, le rapprochement entre habitudes alimentaires et maladies s'est fait naturellement. De nos jours si en Europe comme aux USA 40 à 50% des décès sont dus au cancer, il faut ajouter que 40 à 50% de ces cancers sont liés aux habitudes alimentaires.

Qu'il y ait ou non des raisons médicales, hygiéniques ou autres aux lois alimentaires juives est un point sur lequel toutes les autorités religieuses divergent.


Don Its'hak Abarbanel (1407-1537)
Le célèbre Don Its'hak Abarbanel disait (Lev. Chémini) : "D. m'en préserve que je puisse croire que les raisons concernant les aliments interdits soient d'ordre médicales! S'il en était ainsi, le livre des lois de D. serait ramené à un simple livre médical...

Plus encore, nos propres yeux voient que les personnes mangeant du porc ou des insectes... sont, à ce jour bien vivants et en bonne santé... Plus encore, il y a des animaux bien plus dangereux qui ne sont pas du tout mentionnés dans la liste des animaux interdits...

Tout ceci nous amène à conclure que les lois de D. ne viennent pas pour soigner les corps ou rechercher leur bien être matériel, mais pour rechercher la santé de l'âme et guérir les maladies."


Mais il semble que d'autres penseurs juifs aient persisté à rechercher des raisons hygiéniques à ces lois. Le commentaire du verset 24, chap. 6, du Deutéronome fait par Maïmonide dans le Guide des Egarés (III, 31) est à cet égard révélateur.

Le verset: "Le seigneur nous a ordonné d'accomplir toutes ces lois (‘Houkim) pour notre bien, tout au long des jours, et pour nous maintenir en vie, comme aujourd'hui".

L'explication de Maïmonide ramenée par le Rav E. Munk est la suivante: "Il y a des gens à qui il répugne que soit fixé un motif pour aucune des lois divines; ils aiment mieux ne trouver aucun sens rationnel dans les commandements et les défenses.

Ce qui les porte à cela, c'est une certaine faiblesse qu'ils éprouvent dans leur âme, mais sur laquelle ils ne peuvent raisonner, et dont ils ne sauraient bien rendre compte.


Rav Eliyahou Munk
Le Rav E. Munk poursuit "Voici ce qu'ils pensent: si les lois devaient nous profiter dans notre existence (temporelle) et qu'elles nous eussent été données pour tel ou tel motif, il se pourrait bien qu'elles fussent le produit de la réflexion et de la pensée d'un homme de génie.

Si au contraire, une chose n'a aucun sens compréhensible et qu'elle ne dispense aucun avantage, elle émane de la Divinité, car la réflexion humaine ne conduirait pas à une pareille chose".

Ici on dit clairement , que même tous les statuts (ou règlements) se présenteront aux nations comme émanant d'une sagesse et d'une intelligence.




Mais à ce stade, une deuxième question demande, à notre sens, une réponse.

Si les lois alimentaires juives ont une telle bonne influence sur la structure physique, morale et spirituelle de l'homme, pourquoi ont-elles été limitées à la Tora et au peuple juif ?

D. n'est-il pas le Bienfaiteur de tous les hommes? Cette question mérite d'autant plus une réponse que la Tora donne et a toujours donné une image d'universalité aussi bien dans l'esprit que dans l'aspect extérieur.

La Bible n'est pas un livre tribal, elle est destinée à transmettre un véritable message à l'espèce humaine au sens large; d'autant plus qu'elle ne débute pas par l'histoire d'un juif mais d'un homme....



2. Particularités alimentaires dans le judaïsme


Or, les lois alimentaires sinaïtiques ont été données exclusivement à Israël, car la tâche particulière et difficile qui incombe alors à ce peuple en tant qu'instrument de D. dans l'histoire, rendait nécessaire de créer le caractère collectif du peuple voué à une tâche particulière, la formation de ce que l'on pourrait appeler l'Homo-Israëlis.

C'est le but des lois alimentaires, d'apporter une contribution décisive à la structure physique mentale et spirituelle de ce type humain.

Il est certain que ces lois ne favorisent pas le rapprochement entre juifs et non juifs. Mais le désir naturel de conformité doit-il l'emporter, dans ce cas, sur la volonté de conserver une identité juive véritable?

On ne doit pas confondre unité et uniformité.




Rav S. Raphaël Hirsch
Chaque peuple doit pouvoir jouer sa propre partition ethnique et culturelle dans l'ensemble symphonique de l'espèce humaine.

Cette idée est exprimée par le Rav S.R. Hirsch dans ce qu'il appelle "la loi des espèces" (Béréchite 1,11). Chaque arbre, chaque plante, chaque brin d'herbe, a la liberté de pousser mais dans des limites précises dépendant de l'espèce et donc selon une forme prescrite.

Cette loi, implantée dans le monde organique de la nature, est également fondamentale pour la vie du juif: il lui est interdit de mélanger ces espèces végétales.

Ainsi D. a créé différentes espèces humaines, dont chacune a une tâche à accomplir dans le monde. Or, cette élection d'Israël n'est pas seulement un privilège, mais aussi une responsabilité vis à vis de l'humanité toute entière. Il n'y a donc pas contradiction entre le particularisme et l'universalisme de ces lois alimentaires.

Mais si celles-ci provoquent inimitiés ou hostilités, c'est un problème concernant les autres peuples et nullement un problème posé au juif, ce dernier ayant pour tâche première et unique de s'accomplir en tant que juif.

Pour en revenir aux problèmes liant alimentation et santé, nous avons demandé au Dr. Roger Amar de traiter de l'importance de l'alimentation actuelle dans l'apparition des maladies les plus fréquentes.


Manuscrit du Rambam
concernant un remède

Suivront ensuite ensuite les principes diététiques et alimentaires, tels que les préconisaient, au 11ième siècle, Maïmonide en se basant sur les écrits des sages du Talmud et sur son expérience médicale.

L'ordre adopté, volontairement contraire à la chronologie historique, est destiné à mettre en valeur les similitudes frappantes entre diététique moyenâgeuse et diététique actuelle.

Ce travail ne se veut absolument pas exhaustif; peut être éveillera-t-il votre curiosité et votre désir d'en savoir plus. Alors il aura atteint son but.







   


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