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L'incroyable cadeau des prisonniers au Tsaddik de Jérusalem

Mardi 22 Novembre 2016 | 21h43   Vue : 6623 fois
 
 
 
 

L’incroyable cadeau des prisonniers à Rav Aryé


Rav Aryé-Leib Lévine est né il y a plus de cent ans, le six Nissane 5645/1885. Ses parents, Rav Binyamine (Beinouch) Lévine, et la Rabbanite Ethèl, étaient tous deux réputés pour leur Tsiddekoute, c'est-à-dire tout à la fois pour leur piété et leur droiture. Il nous a quitté le vendredi 9 Nissane 5729 (1969).

Surnommé par tous le Tsaddik de Jérusalem (que son évocation soit une bénédiction pour nous), son exemple encore vivant continue de guider ses milliers d'élèves ainsi que tous ceux qui, nombreux, eurent l'occasion et le mérite de le connaître.

On l'appelait le Tsaddik de Jérusalem, mais aussi le père des prisonniers, le père des lépreux, le père des orphelins, ou tout simplement Reb Aryé, ce diminutif signifiant tout cela à la fois.


La salle de prières est remplie de fidèles. La voix vibrante de Rav Aryé s'élève dans le silence. Le voici en train de procéder à la lecture de la Tora.

Mais Mais il ne s'agit pas d'une synagogue ordinaire, loin de là ! Cette synagogue, c'est l'oratoire de la prison !

Les fidèles ? Un échantillonnage d'individus d'origines les plus diverses dont les corps sont certes captifs, mais dont les prières s'envolent très haut et montent droit aux Cieux.



Prison sous le contrôle des anglais
Soudain, tous les regards se tournent vers la porte d'entrée. Un policier arabe imposant, doté d'une moustache impressionnante, vient de pénétrer dans la salle et se dirige droit vers le Tsaddik. "Yé Rabbi ! Suivez-moi immédiatement!" ordonne-t-il.

Mais Rav Aryé ne peut s'interrompre au milieu de la lecture de la Tora. Il fait signe au fonctionnaire de l'attendre quelques instants.

Celui-ci attend d'abord poliment, mais il se met rapidement à manifester des signes d'impatience. « Vite, Yé Rabbi, vite ! » répète-t-il après quelques minutes.

Quelques instants plus tard, c'est le chef de la police lui-même qui fait irruption dans la pièce ; apparemment, il doit y avoir urgence. « Rabbi, dit poliment l'officier, il faut me suivre! »

Rav Aryé désigne quelqu'un pour poursuivre la lecture de la Tora à sa place, et sort en compagnie du fonctionnaire, l'esprit agité par de sombres pensées.
« Qu'est-il arrivé pour que l'on vienne me chercher jusqu'ici ? » se demande-t-il.


Son gendre, Rav Chmouèl Aharon Youdelewitz l'attend à l'extérieur, pâle et anxieux. « Nul doute, un malheur a dû se produire », pense le Tsaddik en se hâtant de le rejoindre. "Raché est très malade », murmure péniblement le gendre.

Mais Rav Chemouel Aharon reste incapable d'en dire davantage et son beau-père devine la gravité de la situation. Ce dernier presse le pas tout en récitant des Psaumes avec ferveur. A leur arrivée à Cha’aré 'Héssèd, le quartier où habite la famille Youdéléwitz, un attroupement s'est formé autour de la maison de la malade : tout le voisinage est là pour proposer de l'aide, chacun à sa manière, et prendre en charge les enfants qui errent, désemparés, dans la cour.

Dès que les médecins aperçoivent le père et le mari, ils leur annoncent la pénible vérité : « La malade a subi une attaque cérébrale et reste paralysée d'une partie de ses membres... Dans l'état actuel des connaissances médicales, il n'y a rien qui puisse être fait... » Puis, devant les visages ravagés de toute la famille, ils ajoutent qu'avec le temps on pourra peut-être un peu améliorer son état.

Rav Aryé se tourne vers sa fille. Les larmes l'étouffent. Mais aussitôt, il se ressaisit et déclare : « Courage, mes enfants ! Le secours de Dieu peut arriver en un clin d'oeil ! » Le samedi soir, toute la famille est réunie pour la Mélavé Malka, comme chaque semaine, et l'on chante avec une ferveur redoublée « Eliyahou Hanavi, le prophète Elie va bientôt arriver... avec le Machia'h Bèn David. » Leur coeur est plein de confiance et d'espoir. Dieu enverra certainement Son aide et Son secours.


Tout à coup, on entend frapper. C'est le policier arabe à la moustache épaisse. « Que se passe-t-il encore ? » demande Rav Aryé alarmé. « Ne vous tourmentez pas, Rabbi, ce sont vos fils, les prisonniers, qui m'ont chargé de leur faire un rapport sur ce qui vous est arrivé. Ils veulent savoir pourquoi on m'a envoyé vous chercher en pleine lecture de la Tora. Ils m'ont même donné une belle petite somme pour que je vienne aux nouvelles », ajoute-t-il en se tapotant les poches avec satisfaction.

Rav Aryé expliqua à l'agent ce qui s'était passé, mais il lui recommanda aussi de réconforter les prisonniers. « L'aide de Dieu ne saura tarder », assure-t-il.

Le Chabbate suivant, une semaine donc après l'accident survenu à sa fille Raché, Rav Aryé fit son apparition à la prison, comme chaque Chabbate. « Comment se porte votre fille ? » s'empressèrent de demander les détenus, faisant cercle autour de lui. « D-ieu nous viendra en aide » leur répondit-il, sans laisser paraître la moindre inquiétude.

Il entonna aussitôt avec eux la prière du matin, puis la lecture de la Tora. L'un après l'autre, des prisonniers étaient « appelés à la Tora » et chacun, avant de céder sa place à l'appelé suivant, le priait de faire un Michébérakh (bénédiction) pour la guérison de sa fille.

Tout à coup, l'un des prisonniers se leva et déclara d'une voix ferme : « Maître du Monde, je fais don d'un jour de ma vie pour la guérison de Raché, fille de Tsipora-'Hanna » ! Rav Aryé était à peine revenu de sa surprise qu'un autre prisonnier se levait à son tour et proclamait : « Je cède une semaine de ma vie pour la guérison de Raché, fille de Tsipora-'Hanna ! » Puis un troisième s'exclama « D-ieu ! Prends un mois de ma vie pour que guérisse la fille de notre Rabbi bien-aimé! »


Rav Aryé en resta muet de stupéfaction. Jamais il ne se serait attendu à une chose pareille !

Et voilà qu'un nouveau prisonnier se posta devant le Séfèr Tora et déclara d'une voix étranglée par les larmes :
« J'offre dix années de ma vie pour la guérison de Raché, fille de Tsipora-'Hanna ! »


A l'issue du Chabbate, on apprit, chez Rav Aryé, la nouvelle incroyable : Raché avait commencé de bouger les membres...

En quelques mois, l'amélioration de son état fut telle qu'elle finit par se rétablir complètement. « Médicalement parlant, c'est un véritable miracle, Rabbi ! », disaient les médecins incrédules.

Bien sûr, ils ne savaient pas, eux, le traitement peu ordinaire que la malade s'était vu administrer...

Extrait du livre Le Tsadik de Jérusalem






   


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