La Knéssèt a entériné en première lecture
une loi élaborée par le ministre Mechou¬lam Nahari (Chass), dont l'objectif est d'assurer le maintien de l'autonomie des institutions « éducative's orthodoxes ». Elle a été élaborée pour contrer un nouveau diktat de la Cour suprême, exigeant que l'enseignement de matières profanes dans les Yéchivote Kétanote orthodoxes constitue une condition pour l'obtention de budgets gouvernementaux.
Cette nouvelle loi avait été auparavant validée de justesse par le comité ministériel de législation, en dépit de l'opposition des ministres de la Justice et de l'Education. Elle stipule que les Yéchivote Kétanote (destinées aux jeunes de 14 à 17 ans) continueront à bénéficier d'un financement ce 60 % des coûts de chaque élève sans être obligées d'enseigner la «Liba», terme désignant la base d'enseignement laïc préconisée par le ministère de l'Education.
Cette loi a également pour avantage de fixer dans le budget de l'Etat l'obligation de financer les Yéchivote Kétanote : les députés orthodoxes étaient auparavant obligés de lutter chaque année pour obtenir le maintien de ces budgets.
Les parlementaires de Yahadoute Hatora ont même félicité leurs collègues du parti Chass pour leur efficacité dans le traitement de ce dossier.
L'adoption définitive de cette législation doit néanmoins être entérinée en deuxième et troisième lecture à la Knéssèt pour entrer officiellement en vigueur. La réussite de ce vote crucial pour l'éducation orthodoxe est certainement l'une des raisons pour lesquelles Chass n'a pas encore claqué la porte du gouvernement, malgré le refus du Trésor d'augmenter les allocations familiales.
Source : Kountrass News - Juillet 2008
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