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Le mois de Tamouz

Samedi 20 Juin 2020 | 14h13   Vue : 3974 fois
 
 
 
 

Mois de Tamouz


Tamouz est le 4e mois de l'année juive. Ce nom est, comme celui des autres mois en usage actuellement, d'origine babylonienne. C'est le nom d'une déesse païenne; il est mentionné comme tel dans Ezéchiel (8, 14).

Ce mois a toujours deux jours de Roch 'Hodèch, puisque Sivane, qui le précède, a trente jours. Signe du zodiaque : le Cancer. Il est dit dans le Zohar que le mois de Tamouz fait partie d'une époque de l'année où des dangers nous menacent, où le mal domine le monde: heureux l'homme qui arrive à y échapper!


Yéhochoua' en train d'arretter le soleil

Le 3 Tamouz est le jour où Josué fit arrêter le soleil et la lune dans leur course afin de châtier les peuples cananéens (Josué. 10, 13) ; «c'est alors, en ce jour où l'Éternel mit l'amoréen à la merci des Israélites, que Josué fit appel au Seigneur et dit en présence d'Israël: Soleil, arrête-toi sur Gabaon! Lune, fais halte devant la val¬lée d'Ayalone ! Et le soleil s'arrêta... »


1. Le jeûne du 17 Tamouz


Il y a des jours fixes dans notre calendrier où toute la Communauté doit jeûner en souvenir des malheurs qui nous ont accablés à ces dates; ces jeûnes ont été institués afin de réveiller nos cœurs à la pénitence. Ils nous rappellent notre mauvaise conduite et celle de nos pères, semblable à la nôtre, qui amené sur eux et sur nous les épreuves dont nous souffrons encore aujourd'hui !

Le souvenir de notre passé tragique nous incitera à faire un retour sur nous mêmes et à nous amender, comme il est dit (Lévétique. 26, 40) : « alors ils confesseront leurs péchés et les péchés de leurs pères ». C'est donc un devoir pour chacun de prendre à cœur, en ces jours de jeûne, ce qui nous est arrivé, de faire un examen de conscience et de revenir à Dieu.

Car le jeûne n'est qu'un moyen pour nous amener au repentir ainsi qu'il est dit à propos des habitants de Ninive. « Le Seigneur vit leurs actes »; nos Sages font remarquer que le texte ne dit pas : il vit leurs mortifications, leurs cilices », mais la rectitude de leur conduite ! Le jeûne n'est qu'une préparation à la Téchouva, que l'on ne se contente pas néanmoins, de faire Téchouva : car en ces jours fixés par nos prophètes, le jeûne est une Mitsva pour toute personne bien portante.

Les 4 jeûnes ordonnés par eux sont les suivants : le jeûne du 4ième mois (17 Tamouz), le jeûne du 5ième mois (Tich’a Béav), le jeûne du 7e (jeûne de Guédalya), et celui du 10e mois (le 10 Tévèt).


2. Les cinq événements tristes du 17 Tamouz


La Michna (Ta'anit IV, 6) nous apprend que cinq événements se sont produits le 17 Tamouz ;

1 ° les premières Tables de l'Alliance furent brisées par Moïse lorsqu'il vit le peuple danser autour du veau d'or;

2° le sacrifice permanent cessa au Temple;

3° la ville de Jérusalem fut prise d'assaut par les Romains sous Titus (la prise de la Ville par Nabuchodonozor eut lieu le 9 Tamouz, selon Jérémie 52, 8) ;

4° Apostomos brûla la Tora ;

5° une idole fut dressée dans le Temple.


3. Les « trois semaines » : Bèn Hamétsarim


Les 21 jours entre le jeûne de Tamouz et le 9 Av sont appelés par nos Sages «jours entre les étroits défilés » selon le verset des Lamentations 1, 3. « Ses persécuteurs l'ont tous atteint dans les étroits défilés » !

Nos Sages expliquent qu'il s'agit des jours de détresse entre le 17 Tamouz et le 9 Av. De nombreuses épreuves ont frappé notre peuple, au cours des millénaires, pendant ces semaines funestes !

Aussi ces semaines ont été fixées par nos Sages comme semaines de deuil en souvenir de la destruction des deux Temples ! On réduit le plus possible toutes les manifestations de joie: pas de mariages, pas de danses ou de rondes ; on n'écoute pas la musique, y compris celle diffusée par la radio ! On n'entreprend pas de voyage d'agrément. On ne se taille ni les cheveux ni la barbe (dans les communautés de rite Séfarad on le permet jusqu'à la semaine du 9 Av).

On évite de dire la bénédiction « Chéhé'héyanou » sur un vêtement ou un fruit nouveau; on ne met donc pas un vêtement nouveau pendant cette période. Dans le cas d'une Mitsva à date fixe (Brit Mila ou Pidyone Habèn), on dit bien entendu la bénédiction. On fait exception, en ce qui concerne les fruits nouveaux, le Chabbate qui tombe pendant les trois semaines, jusqu'à Roch 'Hodèch Av.

Pendant ces semaines, les esprits malfaisants nous menacent particulière¬ment. Il est donc conseillé à chaque juif d'éviter plus encore que pendant le reste de l'année, tout ce qui peut être dangereux pour nous ! Les personnes zélées ont l'habitude de réserver chaque jour pendant ces trois semaines (Chabbate et veille de Chabbate exceptés) une heure de la journée pour méditer sur nos malheurs du passé, et en particulier sur la destruction du Temple. Dans certains rituels, on trouve un « Tikoun 'Hatsote » qu'on récite à midi, pendant cette période.

Extrait de : Ephémérides de l’année juive






   


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