Des élèves en visite au Caveau des Patriarches

La décision prise il y a quelques mois par le ministre de l’Education, Guidon Saar, « Visite sur les traces de nos Pères » est déjà entrée en vigueur, et de nombreuses écoles du pays se « bousculent au portillon » pour aller visiter les sites historico-religieux tels que le Tombeau de Rachel ou le Caveau des Patriarches. La première école à avoir effectué cette visite vient de Beit-Shemesh, où 85 élèves de l’établissement non-religieux « Branco Weiss » ont pu découvrir ces sites qu’ils ignoraient alors qu’ils ne vivent pas loin ! La direction de l’école a souligné « que 95% des lycéens avaient accepté de venir à cette activité qui est facultative ».

A l’annonce de cette décision du ministre, le quotidien « Haaretz » dont la ligne politique préconise de se débarrasser au plus vite de ces lieux chargés d’histoire juive, l’avait dénoncé avec force, prédisant « qu’elle ne serait pas mise en œuvre ou qu’au maximum, seules les écoles religieuses y répondraient favorablement ». Mais au ministère de l’Education on est heureux d’annoncer « que la réponse des établissements a dépassé toutes les espérances, et que ces visites ont déjà commencé en cours d’année en non dès la prochaine rentrée, tant les demandes affluent ». Le ministre lui-même s’est rendu à la première visite.

Lors de la visite au Caveau des Patriarches à Hebron, les élèves ont été impressionnés de tenir dans leur mains un Tanakh’, ouvert au chapitre relatant l’épisode de l’achat de la Caverne de Makhpela par notre ancêtre Abraham, et de voir devant eux les endroits décrits par le texte biblique. Ils se sont ensuite rendus à Beit Hadassa, ont entendu le douloureux récit du massacre des juifs de Hébron en 1929 puis se sont rendus à Kfar Etzion pour assister à une explication audio-visuelle sur l’histoire de la région du Goush Etzion.

« Les réactions ont été très positives » a déclaré la directrice du lycée, Aliza Bloch, précisant « l’importance de ce genre de visites pour des jeunes qui vont s’engager dans Tsahal une année plus tard ». « Peu importe ce qu’ils penseront un jour ou ce qu’ils voteront », précise-t-elle, « mais il faut qu’ils connaissent ces lieux et qu’ils s’en imprègnent car il s’agit de leur Histoire».

L’un des lycéens, très ému, a déclaré « que cette visite lui avait fait le même effet que son voyage en Pologne ». D’autres ont dit « s’être sentis plus Israéliens et plus juifs après cette visite », ce que craignait justement le journaliste post-sioniste Guidon Lévy dans « Haaretz ». D’autres encore demandaient – à juste titre – « pourquoi ces endroits n’étaient pas entièrement sous souveraineté israélienne » ou « pourquoi ces lieux si importants n’étaient pas connus de la plupart des Israéliens ».

Un lycéen résumait l’impression générale et qui justifie la décision du ministre : « Après cette visite, nous comprenons mieux pourquoi nous sommes précisément là, en Eretz Israël ».

D’où l’importance du rôle d’un ministre de l’Education.

Source : Actu.co.il