L’ancien président de la Cour suprême, le Juge Aharon Barak
est probablement le personnage qui a le plus influencé la société israélienne ces trente dernières années. La Cour suprême est devenue une institution omniprésente dans la vie publique de l’Etat juif comme cela n’existe dans aucun autre pays démocratique.
Incitateur de la « révolution juridique » et du « tout juridique », le Juge Aharon Barak s’est engouffré dans toutes les brèches de l’absence de constitution de l’Etat d’Israël. De sorte que sous sa présidence, des normes sociétales souvent contradictoires et opposées à la majorité de la population israélienne ont été imposées sans que le législateur ne se soit prononcé. En l’occurrence, les non valeurs post-modernes et post-sionistes d’une frange très restreinte de la société israélienne ont le dessus. Ceci par « l’activisme » juridique dont l’instigateur est le Juge Barak, phénomène sans équivalent dans le monde occidental.
Un domaine où la société israélienne est restée attachée aux valeurs juives anciennes est celui du mariage et des divorces. La majorité écrasante des Israéliens est fidèle à l’institution du mariage juif et au droit conjugal que cela implique même si beaucoup ne sont pas ce qu’il est convenu d’appeler des religieux. Obéissant au système de valeurs hébraïques de la Torah, le droit conjugal reste toutefois régi par les Tribunaux rabbiniques qui sont les seul habilités à faire prononcer les divorces et à enregistrer les mariages bien que les instances civils statuent dans la majorité des cas les closes de séparations de biens et de garde des enfants.
Toutefois, les tribunaux civils n’ont aucune compétence pour faire prononcer les divorces. Ce terrain est resté hors de la zone d’influence de la révolution juridique du Juge Barak. A la retraite depuis quelques années, il n’a cependant pas baissé les bras et tente toujours d’influer.
« Les mariages et les divorces selon la Torah aujourd’hui, cela constitue une violation grossière et grave des droits de l’homme tels qu’ils sont connus dans les pays occidentaux » Ceci est la perle prononcée jeudi par le Juge Aharon Barak, l’ex président de la Cour suprême, lors de son discours au colloque au centre universitaire des « Portes du Droit ».
Il n’est pas venu à l’esprit du Juge Barak ni personne ne l’a interrogé si le droit conjugal tel qu’il est pratiqué dans les sociétés occidentales ne serait pas « une violation grossière et grave » des valeurs du judaïsme. Et par conséquent une « violation grossière et grave » de la majorité écrasante de la population israélienne qui désire voir le régime conjugal de ce pays régi selon la loi hébraïque comme cela l’est depuis Moise.
De surcroit, le Juge Barak a utilisé de son pouvoir d’intimidation pour dissuader la Knesset de légiférer en faveur du système des tribunaux rabbiniques pour le droit conjugal. En effet, il a affirmé que pour prévenir les frictions entre les tribunaux rabbiniques et les tribunaux civils, le législateur doit se restreindre et ne pas étendre les prérogatives des instances rabbiniques, dans ces termes: « avec l’extension des compétences des tribunaux rabbiniques, la tension s’intensifiera. »
Source : Actu.co.il
Comment peut-on, à ce point
renier les valeurs fondamentales et immuables du judaïsme, véhiculées par notre sainte Torah, au profit de principes soit disant représentatifs des « Droits de l’homme », alors qu’ils ont été maintes fois remaniés, désapprouvés, amendés, réhabilités, modifiés, supprimés par l’homme au cours des temps et à travers les pays !
Mais cet ancien « juge » sait-il même ce que représente et symbolise un mariage juif dans la sainteté et la pureté tel qu’il est préconisé par notre Tora ? Combien il implique un respect et une considération mutuelle, un engagement du mari vis-à-vis de sa femme, aussi bien spirituel que matériel, etc.
A en faire pâlir de honte les « principes des droits de l’homme ».
Source : Univers Torah