Une nouvelle étude,
réalisée par le centre de recherche et d’information de la Knesset a révélé que le taux de mariages mixte en diaspora est très important.
Au cours des 50 dernières années, le taux de mariage mixte chez les juifs de la diaspora a augmenté de plus de 200%, montrant un manque d’identité juive comme l’un des principaux facteurs.
Les résultats, déduits d’une étude menée par le centre il y a deux ans, ont été présentés lors d’une audience de la commission de l’immigration, de l’intégration et de la diaspora de la Knesset, dirigée par son nouveau président, le député Danon Danny (Likoud).
« La crainte de l’assimilation des juifs de la diaspora est une menace stratégique pour la pérennité d’Israël, » a déclaré Danon.
Alors qu’aux Etats-Unis près de 55% des juifs « mariés » ont un partenaire non juif, le taux de mariages mixtes en Australie, au Canada et en Turquie fluctue entre 25% et 30%.
Un taux de mariages mixtes compris entre 35% et 45% est enregistré dans la diaspora juive de France, Grande Bretagne, et de la plupart des pays d’Amérique latine.
L’étude révèle des chiffres beaucoup plus élevés encore en Europe orientale et dans l’ex-Union Soviétique, où 65% des juifs sont « mariés » avec des non juifs. La Russie arrive en tête de liste avec un taux de 75% de mariages mixtes.
A l’autre bout de l’échelle, le Mexique, qui enregistre le taux le plus bas de mariages mixtes, avec seulement 15% des juifs qui se marient en dehors de leur foi.
Source : Juif.org