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Les deux derniers survivants de Treblinka

Mercredi 3 Novembre 2010 | 21h25  
 
 
 
 

Ils sont considérés comme étant les deux derniers survivants du camps nazi de Treblinka en Pologne. Samuel Willenberg et Kalman Taigman, aujourd’hui tous deux israéliens, âgés de 87 ans, consacrent leurs dernières années à essayer de préserver la mémoire des 875.000 personnes assassinés par les troupes d’Adolf Hitler.

Seulement 67 personnes sont connus pour avoir survécu au camp, fuyant dans une révolte d’airain peu de temps avant que Treblinka ait été détruit. Aujourd’hui, Yad Vashem, le mémorial israélien de la Shoah, considère que ces deux israéliens sont les derniers survivants de ce camp.

«Le monde ne peut pas oublier Treblinka» déclare Willenberg. «Il n’y aura bientôt plus personne pour témoigner» ajoute Taigman.

Seuls quelques privilégiés - principalement des hommes jeunes et forts comme Willenberg et Taigman- avaient évité un voyage direct dans les chambres à gaz. A la place, ils étaient destinés et affectés à de travaux d’esclaves.

Le 2 août 1943, un groupe de Juifs a volé des armes aux soldats SS avant de mettre le feu au camp et de s’enfuir dans la forêt. Des centaines ont fui, mais la plupart ont été retrouvés et tués par les troupes nazies. Beaucoup sont d’ailleurs morts dans les champs de mines entourant Treblinka. D’autres ont été arrêtés dans les villages alentour par de villageois collaborateurs.

Les survivants sont devenu l’une des seules sources de connaissances sur Treblinka, parce que les nazis ont tout détruit sur ce camp. Ils voulaient effacer les pistes.


Samuel Willenberg
Willenberg raconte son histoire. Bien que touché par une balle à la jambe, il a escaladé une montagne de morts, il a réussi a passé au dessus des barbelés puis il a couru. Il a couru pour la vie. Il ignorait ses amis qui s’écroulaient un à un. Ses yeux bleus et son apparence “non-juive” lui ont permis de survivre dans la campagne, avant d’arriver à Varsovie et de rejoindre la résistance polonaise.

«J’ai eu deux vies, celle d’aujourd’hui et celle d’avant» explique t-il depuis son appartement de Tel-Aviv. «Celle d’avant ne me quitte jamais. Elle est constamment dans ma tête.»

Ses deux sœurs ont été assassinés. S’il est encore en vie «c’est un pur hasard. Un pur hasard !» déclare t-il, lachant quelques larmes. «Ce n’est pas à cause de D.ieu. Il n’était pas là. Il était en vacances.»

Son ami Taigman raconte à son tour son histoire. Il est entré dans Treblinka tenant la main de sa mère. Ils ont été séparés. Elle est partie directement dans les chambres à gaz. Il regardait, au loin, le drapeau nazi flotter au vent. «C’était l’enfer, l’enfer absolu» déclare Taigman, qui vit dans une maison de retraite au sud de Tel Aviv. «Un homme normal ne peut pas imaginer qu’une personne vivante puisse avoir vécu ça. Des tueurs, des tueurs-né qui, sans une trace de remords, viennent assassiner chaque petite chose.»

Taigman, qui s’est caché pendant un an dans la campagne polonaise après son évasion, a déclaré que son souvenir le plus durable de Treblinka est celui des corps de ses co-détenus. Des corps qu’il devait transporter au dehors des chambre à gaz. Dont les corps de ses propre parents…

Treblinka a une emprise si puissante sur la psyché juive que certains survivants de ce camp avaient demandés qu’après leur mort, leurs corps soient incinérés et que leurs cendres dispersées dans les vestiges de ce camp pour êtres réunies avec celles de leurs parents.

Après la guerre, Willenberg et Taigman ont émigré en Israël, où ils ont fondé des familles. Willenberg est devenu un expert du Ministère du logement, tandis que Taigman a été importateur.

L’un des hommes à qui nous devons une grande partie de ce que nous savons sur ce camp est Eliahou Rosenberg. Il était chargé de retirer les corps des chambres à gaz et de les jeter dans d’immenses fosses.

Il est décédé en septembre 2010, mais avant sa mort, a raconté ses souvenirs dans un témoignage vidéo à Yad Vashem. «Ils empoisonnaient, étouffaient les gens pendant 25 minutes. Tous mourraient. C’était terrible d’entendre les cris des femmes et des enfants. Ils criaient : Maman ! Papa !, mais en quelques minutes, ils étaient tous morts» dit-il.

Ci-contre, vidéo du témoignage de Eliahou Rosenberg au procès Demjanjuk (Ivan le boucher de Treblinka) à Jérusalem le 25 février 1987

Après la révolte, les nazis ont tenté de détruire toutes les preuves de leurs atrocités. Les structures du camp ont été détruites, le sol labouré.

Les deux survivants sont retournés sur le site. Taigman fait le voyage une fois seulement, en disant que c’était trop douloureux de revenir en arrière, tandis que Willenberg y est allé à plusieurs reprises, plus récemment, la semaine dernière. «Nous ne sommes plus que deux. Après nous, ce sera fini. Tout ce que je laisse derrière moi, ce sont mes sculptures, ma fille et mes petits-enfants» a-t-il déclaré.

Source : jssnews.com
   


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