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Le vin « miraculeux » remporte deux médailles !

Samedi 14 Aout 2010 | 22h35  
 
 
 
 

Le succès du viticulteur néophyte Ariel Benchitrit, c'est d'avoir eu la foi de cultiver sa vigne dans le plus strict respect des lois de la chemita - l'année chabbatique prescrite par la Torah pour toutes les activités agricoles en Eretz-Israël.

Les histoires de vin ne font en général pas les gros titres des médias, mais la compétition vinicole « Eshkol Hazahav » (la Grappe d’or) constitue cette année une exception, du fait de l’un de ses gagnants. Les vins Harerei Kedem à Yitzhar ont en effet remporté deux médailles d’or et une médaille d’argent : un véritable record, surtout si l'on sait que 251 autres vins de renom sont entrés en compétition et qu'ils ont été jugés par des dizaines d’experts au cours de dégustations s'étant déroulées pendant quatre jours consécutifs.

Lorsque son propriétaire, un homme religieux nommé Ariel Benchitrit, s’est adressé à un public choisi d’experts œnologues lors d’un récent diner de gala à l’hôtel David Intercontinental de Tel-Aviv, il a expliqué le secret de son succès : le respect scrupuleux des lois de la chemita.

Un vignoble fondé sur un idéal ! Ariel Benchitrit, qui habite Yitzhar, a raconté à Hamodia toute l’histoire de ce vin miraculeux. Voilà 13 ans, il a décidé de planter une vigne à Yitzhar pour accomplir la mitsva de « yichouv Eretz-Israël » (l'installation dans le Pays). Ce faisant, il a alors veillé à respecter scrupuleusement les normes les plus élevées de la cacherout et le respect de la nature. Ainsi, seuls des Juifs travaillent dans sa vigne, qui est de surcroît biologique, puis le raisin est cueilli seulement à la main. Certes, toutes ces normes de qualité ont fait augmenter le prix de sa récolte de façon significative, mais Ariel Benchitrit n’a pas voulu faire de compromis.

Or ces premières années de viticulture ont été très difficiles : deux ans après le début de cette expérience, les voisins arabes ont mis un soir le feu au vignoble, ce qui n’a pas abattu Ariel Benchitrit, lequel s’est immédiatement remis au travail en replantant de la vigne sur la même terre. Puis, deux plus tard, pendant l’année de la chemita, il a scrupuleusement respecté le commandement de ne pas travailler la terre et a gagné sa vie pendant cette période-là en s’occupant de ses bêtes. Puis, vers la fin de la chemita, il a visité son vignoble accompagné d’un viticulteur chevronné : les mauvaises herbes envahissaient toute la vigne dont certains des pieds qui ne mesuraient que 40 cm de haut l’année précédente avaient atteint 5 mètres...

« Je vois bien que vous n’avez pas travaillé le champ, mais au moins vous avez pensé à l'irriguer convenablement et c’est pourquoi la vigne a bien poussé ! », a alors expliqué l'expert viticulteur. Et Benchitrit de répondre : « Combien d’eau croyez-vous que j’ai versé dans ce champ pendant toute l’année de chemita ? ». « Au moins un mètre cube d’eau par dounam [acre] tous les jours ! », lui a alors répondu l'expert. « Pas du tout !, a précisé Benchitrit. Car la Hala'ha nous autorise à apporter juste la quantité d’eau minimale pour que la vigne ne périsse pas, soit un septième de mètre cube par dounam et par semaine ! ». Et ce n’est pas tout… Moins d’eau, et trois fois plus de raisin ! Après les trois années que dure la orla (la période de croissance des arbres fruitiers prescrite par la Torah) et la quatrième année de kerem revaï, les raisins ont pu être vendus sur le marché. Mais lorsque le viticulteur a calculé le prix de vente, il a réalisé que son investissement avait été bien trop important et que vendre tout ce raisin constituerait pour lui une grosse perte financière. Il a donc décidé que la seule façon de rentabiliser sa vigne consistait désormais à faire du vin. Voilà pourquoi il a tenté de fabriquer le meilleur vin possible, pour lequel il a obtenu le certificat de cacherout du rav Yosef Efrati. Comme les vignobles de toute la Samarie sont réputés excellents, le ministère de l’Agriculture a pris l'habitude d'envoyer son meilleur œnologue, Eran Harkabi, pour conseiller les viticulteurs de la région.

Or on se souvient qu'avant le début de la seconde chemita, Harerei Kedem, en 2007, Ariel Benchitrit avait annoncé qu’il avait la ferme intention de ne pas s’occuper de son champ pendant cette chemita, et il a donc demandé à Harkabi ce qu’il pourrait faire l’année précédente, justement pour bien préparer la période de chemita. Harkabi a précisé à Ariel Benchitrit qu’il n’y avait pas de problème au niveau agricole du moment que les vignes étaient taillées, et ce, parce que comme chaque arbrisseau peut avoir une trentaine de sarments, il ne peut toutefois porter 30 fois la quantité de raisins. Si bien qu'une vigne non taillée peut s’écrouler sous son propre poids et même en mourir…

On ne laisse donc en moyenne que deux branches par pied. Mais notre viticulteur savait pertinemment qu’il était interdit pendant la chemita de tailler la vigne, ce qu’il a fait remarquer à l’expert. Quand il lui a demandé conseil sur la façon de tailler les vignes lors de la sixième année, Harkabi a proposé d’irriguer au minimum le vignoble pour qu’il produise moins de raisin : « Ces raisins mûrissent plus vite et ils seront donc prêts pour la vendange dès le mois d’Eloul, juste avant la chemita ! ».

Appliquant les conseils d’Harkabi, Ariel Benchitrit n'a irrigué son vignoble que d'un cinquième de la quantité d'eau qu'il donnait à l'accoutumée. Mais, à la surprise de tous, et alors que pour une année normale, les vignobles de cette taille produisent en moyenne 4,5 tonnes de raisin, cette année-là, ce vignoble a produit plus de 14 tonnes de raisin, donc trois fois plus que la quantité normale ! « C’était bien là le miracle qu’annonce la Torah en ces termes : “La terre donnera six fois plus pour les sixième, septième et huitième années” ! », a fait remarquer Benchitrit. Mais il n’était pas au bout de son étonnement… Quantité et qualité…

On considère en général que moins le raisin est abondant, plus la qualité du vin sera meilleure. Selon ce principe, la qualité du vin produit par ce vignoble aurait dû être bien moins bonne. Or non seulement sa qualité n’a pas souffert, mais elle avait été si élevée qu’elle a valu à notre viticulteur trois médailles - deux d'or et une d'argent - au concours Eshkol Hazahav ! Et dans son discours, Benchitrit a expliqué que c’était justement grâce à la chemita.

Lorsque le rav Mendel Mendelsohn, le rabbin de l'organisation Komémiout et chef du Conseil pour la chemita, a entendu cette histoire, il n’en a pas été surpris du tout : « Nous possédons de nombreux récits similaires que nous avons d’ailleurs répertoriés et consignés dans un disque CD. D'ailleurs, le 'Hazon Ich écrit dans son ouvrage que si parfois la bénédiction ne s’accomplit pas pour quelqu'un qui travaille la terre, c’est peut-être parce que le cultivateur ne la mérite pas ! »

Les vins de Samarie, une véritable réalisation de la prophétie de Jérémie ! Ariel Benchitrit produit actuellement quelque 10 000 bouteilles annuelles de Cabernet, Merlot, et aussi des portos. Ces vins ont pour noms Purah, Shoham et Porat, doublés d'une autre série appelée « Vins Joseph ». La gamme intitulée « Authentique » - comme a voulu l'appeler le viticulteur - porte quant à elle une étiquette de face où figure la tombe de Joseph (le kever Yossef), d'ailleurs situé non loin d’Yitzhar, alors qu'une étiquette arrière explique la signification précise de ce nom : à savoir que la vigne pousse désormais dans les collines de Samarie en application de la prophétie du prophète Jérémie (31, 4), que l’on lit dans la Haftara du deuxième jour de Roch Hachana.

Il s'avère en effet que la production de vin en Judée-Samarie s’est beaucoup développée ces dernières années, grâce notamment à l’altitude des vignobles, au climat et à la qualité de la terre qui s'avèrent meilleurs encore que ceux du Plateau du Golan : « La Samarie est l’une des régions les meilleures pour la viticulture !, explique Benchitrit. Chaque année, les vins de Samarie sont récompensés par des médailles, mais pour l'année écoulée, entre la région de Binyamin et la Samarie, ces vins ont gagné en tout sept médailles, soit la moitié de l’ensemble des médailles récoltées cette année par tous les vins israéliens ! ». Le président du conseil régional de la Samarie, Gershon Messika, a tenu à féliciter notre viticulteur en déclarant notamment : « À l’époque de nos ancêtres hébreux, la Samarie était la meilleure région pour y cultiver de la vigne, et nous sommes heureux de participer à la pleine renaissance de cette tradition ! »

Précisons que la plus grande partie des vins Harerei Kedem sont vendus sur place, excepté quelques bouteilles qui se trouvent dans certains points de vente urbains. Le prix de chaque bouteille varie entre 70 et 130 shekels.

Source : Hamodia
   


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