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La fête des Belges à Tel-Aviv

Jeudi 12 Aout 2010 | 07h41  
 
 
 
 

Quelque 500 personnes on fêté 180 ans d’Indépendance belge à Tel-Aviv. Le 21 juillet est jour de fête nationale en Belgique. Et cette année, il s'agissait d'un anniversaire tout en symbole puisque le Royaume d'Europe de l'Ouest célébrait 180 ans d'Indépendance depuis qu'il se dissociait des Pays-Bas.

Mercredi dernier, la communauté belge d'Israël, représentée par l'association des OBI (Originaires de Belgique en Israël) et des JOBI (Jeunes originaires de Belgique en Israël) n'a donc pas manqué de marquer l'événement. Au total, 500 personnes se sont réunies au 49e étage de la tour ronde Azrieli, en présence de leur ambassadrice en Israël, Mme Frankinet, et d'artistes belges. L'occasion pour le Jerusalem Post de se pencher sur cette communauté relativement discrète. Entretien avec Sally Zajfman, président de l'OBI.

Qui sont les Belges d'Israël ? Estimés entre 8 000 et 10 000 personnes, ils sont à large majorité francophones (90 %). On les trouve autour de trois pôles : le grand Jérusalem, la métropole de Tel-Aviv et ses environs (Raanana, Herzliya, Petah Tikva) et Netanya. A noter également un groupe orthodoxe à Bnei Brak, mais celui-ci est minoritaire et n'a que très peu de contacts avec le reste de la communauté.

L'aliya belge est faible mais constante. Une augmentation de 50 % a été observée depuis deux ans, mais en valeur absolue cela ne représente pas un grand bouleversement. Les premiers Belges arrivent en Israël après la Seconde Guerre mondiale ; pour la plupart, ce sont surtout des rescapés de la Shoah. L'OBI est d'ailleurs né en 2000 après la dissolution de l'Association des enfants cachés de Belgique, qui représentait les Belges jusque-là.

Particularité de cette communauté : les Belges n'immigrent que très peu en famille. Ces olim, à moitié actifs, à moitié retraités, se situent aux deux extrémités de la vie : 45 % d'entre eux sont des jeunes qui décident de faire leur aliya seuls, font l'armée puis leurs études et 45 % sont des retraités. Seuls les 10 % restants représentent des ménages avec enfants. Autre spécificité de la communauté belge : à l'instar de sa grande sœur française, elle est une adepte de l'"aliya Boeing". Beaucoup d'actifs qui ont décidé de s'installer en Israël partent travailler la semaine en Belgique et reviennent passer le week-end en famille. Sally Zajfman plaisante d'ailleurs à ce propos en déconseillant de prendre un vol Tel-Aviv-Bruxelles un lundi matin ou un jeudi soir, sous peine de voir le prix du billet exploser.

Une intégration réussi. A la question "les Belges s'intègrent-ils facilement en Israël ?", Zajfman répond par un oui sans appel. Contrairement aux olim français qui gardent des liens forts avec la France et forment même des microsociétés, les Belges sont des sabras en puissance et tendent même à rompre les liens avec leur pays d'origine pour se dissoudre pleinement dans la société israélienne, explique-t-il, non sans regrets : "C'est la raison pour laquelle l'OBI a tant de mal à exister."

Les liens économiques entre la communauté belge en Israël et la Belgique sont assez faibles. L'OBI tente d'insuffler une coopération en organisant un salon high-tech prévu l'année prochaine. Autre imitative, des Anversois, celle-là : créer une "nouvelle Bourse du diamant" à Raanana, fief de leur communauté. Histoire de compenser la percée massive des Indiens à la Bourse diamantaire d'Anvers, secteur traditionnellement occupé par les Juifs, mais qui n'excèdent pas les 50 % aujourd'hui.

L'échec d'une communauté francophone en Israël. Le grand regret de Zajfman : ne pas avoir réussi à fédérer les différentes communautés francophones d'Israël. Selon lui, Français, Suisses, Canadiens, Maghrébins restent trop fermés sur eux-mêmes. En particulier la communauté française, ajoute-il, si importante, qu'elle se soucie peu de ce genre d'initiative. Zajfman dit avoir essayé à plusieurs reprises d'organiser des événements culturels conjoints, mais s'est souvent heurté au manque d'enthousiasme des organisations françaises. Un constat regrettable puisqu'il existe des intérêts communs, estime le président de l'OBI qui rêverait qu'une dynamique francophone puisse voir le jour en Israël.

Pour Zajfman, le peu de résonance de ce projet est à imputer à la prédominance des Français en Israël. Ces derniers monopolisent les médias, laissant peu de voix aux autres communautés. On entend rarement, en effet, parler de la communauté suisse ou belge. Globalement, les Belges constituent une communauté discrète qui fait rarement les gros titres. Hormis en 2008, lors de l'affaire du consulat belge à Jérusalem. Un litige immobilier qui avait défrayé la chronique.

Le consulat belge ne s'était pas acquitté du loyer de la villa Salameh, pendant plusieurs années, envers Israël. Motif : la demeure appartenait à un homme d'affaire palestinien exilé en 1948. La Belgique refuse de reconnaître la "loi sur les absents" qui permet à l'Etat hébreu de saisir les biens des Palestiniens qui ont fui le pays. Le litige est toujours non résolu à ce jour. Interrogé sur le sujet, Sally Zajfman (avocat-notaire chargé de la défense du consulat de Belgique dans cette affaire) répond : "Sans commentaire. Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit dans les médias." Mais ces quelques remous diplomatiques ne devraient pas avoir de conséquences réelles sur les relations entre nos amis belges et la communauté française en Israël.

Contact :
Me. Sally Zajfman, Président d'OBI - Association des Originaires de Belgique en Israël
14 rue Shamai 94631 Jérusalem, Israël (Permanences lundi & mercredi entre 15h00 et 17h00)
Tél : 02-62.555.45 Fax : 02-622.3022 E-mail : relations@obi-il.org
Site Internet : www.obi-il.org

Source : JERUSALEM POST
   


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