Attention : on trouve des parasites interdits chez les poissons de mer !
Les grands rabbanim contemporains, avec à leur tête rav Eliachiv, ont fait paraître une mise en garde concernant les parasites nommés «anisakis« que l'on trouve dans les poissons. Il s'agit d'un genre de vers parasites, qui au cours de leur cycle de vie transitent par les poissons, les baleines ou les dauphins. Ils peuvent infecter les êtres humains et provoquent l'anisakiase. La consommation de poisson cru infecté est dangereuse ! Elle peut aboutir à des réactions de choc allergique ou des troubles gastro-intestinaux qui peuvent aller jusqu'à l'occlusion intestinale.
Ces autorités rabbiniques font savoir que bien que les parasites trouvés dans la chair des poissons soient permis, ceux-là sont interdits, parce qu'ils proviennent des entrailles des poissons, et donc de l'extérieur (s'ils provenaient de la chair même du poisson, ils seraient permis).
De fait, ce problème ne concerne que les poissons de mer, les poissons d'élevage du fait de leur alimentation, ne sont pas infectés par ce genre de parasites et sont surveillés avant leur mise en vente. C'est le cas des saumons de Norvège ou du Chili, de la sole hollandaise ou de la perche du Nil : ils sont isolés des poissons qui transmettent ces parasites, et il n'y a pas lieu de craindre d'en trouver chez eux. En revanche, on en trouve dans le thon, le hareng, le maquereau, la sole, le saumon de Chine, des Etats-Unis et du Canada, ou encore dans la truite en provenance d'Argentine.
Pour les éviter, il faut bien éviscérer le poisson, en évitant de crever l'intestin et de bien regarder si on ne voit pas des petits vers fins comme des cheveux, tout enroulés, mais qui déroulés font 2 cm et qui bougent dans la cavité abdominale. Toutes les opérations pour obtenir des filets de poisson doivent être effectuées par des personnes formées à les repérer. La congélation assainit les poissons, mais ne les rend sans doute pas Kacher pour autant
Cette mise en garde va sans aucun doute changer les habitudes culinaires de la communauté pratiquante (ah, les Matjes ! mais aussi les sushis au thon, auxquels il faudra de toute façon renoncer).
Source :
Kountrass News
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