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Un bras artificiel est-il Kachèr ? | Jeudi 21 Janvier 2010 | 11h25 | |
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Le professeur Stephen Hawking Photo: AP, JPost
Que devient la Halakha
(loi juive) dans les avancées technologiques ?
Lors d'une série de conférences à l'Université Bar-Ilan, mercredi, de nombreuses questions concernant les prothèses ont été soulevées par un groupe d'étudiants religieux. Les évolutions technologiques avancent à grand pas, et posent par conséquent de nouveaux dilemmes moraux et religieux aux autorités halakhiques.
Exemple : un homme, amputé d'un bras, possède une prothèse fonctionnant à partir de signaux cérébraux. Peut-il utiliser sa main artificielle pendant Shabbat ? Les messages neuronaux transmis par son cerveau constituent-ils un geste physique ou représentent-ils de simples pensées impalpables ?
Une voiture téléguidée durant Shabbat ? Que se passerait-il dans l'hypothèse où une voiture pourrait fonctionner avec les mêmes signaux cérébraux, sans nécessiter de manœuvre manuelle sur la pédale d'accélération, le volant ou les freins ? Les Juifs pratiquants pourront-ils commencer à conduire durant le Shabbat ? Serions-nous responsables des dommages causés si nous avions un accident ?
Selon la loi juive, utiliser la voiture ou taper sur un ordinateur est interdit le dernier jour de la semaine. L'homme est supposé arrêter toute activité créative.
"Les scientifiques développent
des bras et des jambes artificielles contrôlées par le système cérébral et non par les muscles et les tendons", a déclaré le rabbin Shabtai Rappoport, chef de l'institut Beit Midrash de l'université Bar-Ilan.
Grâce à la technologie appelée Interface Neuronale Directe ou IND, lorsque une personne handicapée pense au fait de remuer sa main, elle émet des signaux qui réussissent à déplacer la prothèse. Mais comment le Halakha définit un tel membre ? Ces gadgets sont-ils cashers ?
"La convention sociale serait déterminante. Si l'utilisation des prothèses pour conduire ou écrire sur l'ordinateur devient une forme d'activité acceptée par tous, il est probable qu'elle soit néanmoins considérée comme une profanation du Shabbat", explique le rabbin Rappoport.
Source : JERUSALEM POST
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