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L'inscription « Arbeit macht frei » à Auschwitz volée et retrouvée

Mardi 22 Décembre 2009 | 08h24  
 
 
 
 


L'entrée du camp d'extermination d’Auschwitz © AFP photo/janek skarzynski


La tristement célèbre inscription en allemand "Arbeit macht frei" (le travail rend libre), figurant au-dessus de la porte d'entrée de l'ancien camp de la mort nazi d'Auschwitz-Birkenau, dans le sud de la Pologne, a été volée par des inconnus. C'est ce qu'ont indiqué vendredi des responsables du musée du site. D'après la porte-parole de la police polonaise, Katarzyna Padlo, le vol s'est produit entre 3 h 30 et 5 h du matin. "C'est une profanation de l'endroit où plus d'un million de personnes ont été assassinées. C'est honteux", a déclaré le porte-parole du musée, Jaroslaw Mensfelt. Selon lui, "il s'agit du premier cas aussi grave de vol en ce lieu. Celui qui l'a fait devait bien savoir ce qu'il volait et comment il fallait s'y prendre."

L'inscription en fer forgé qui témoigne des horreurs commises dans le camp n'était pas difficile à décrocher du dessus de la grande porte, "mais il fallait le savoir", a précisé Jaroslaw Mensfelt. La police a lancé une enquête à laquelle le voïvode (le préfet) a promis son soutien. Plusieurs dizaines de policiers, accompagnés de chiens, sont sur les lieux. Des barrages de police ont été posés sur les routes de la ville d'Oswiecim (Auschwitz en polonais). "Un chien policier nous a conduits vers un trou dans le mur d'enceinte, normalement fermé avec une grille, du côté de la rivière où il n'y a pas d'habitation. La grille a été arrachée. Les voleurs devaient disposer d'une grande voiture, car le panneau mesure 5 mètres de long", a déclaré à l'AFP Malgorzata Jurecka, porte-parole de la police d'Oswiecim.

Le site du camp d'Auschwitz-Birkenau est fermé la nuit et gardé par des vigiles. "La police est en train de visionner les enregistrements d'un système de caméras de surveillance du musée et des enregistrements du système de monitoring urbain", a ajouté Malgorzata Jurecka. La police polonaise a promis une récompense de 5.000 zlotys (1.200 euros) à toute personne dont les informations pourraient aider à retrouver l'inscription et arrêter les coupables. "Toutes les pistes sont possibles, mais nous privilégions celle du vol sur commande d'un collectionneur privé ou d'un groupe de gens", a-t-elle précisé. D'après le site Internet du quotidien polonais Gazeta Wyborcza, une réplique a déjà été installée au-dessus de l'entrée. Celle-ci avait été brièvement utilisée il y a quelques années, lorsque l'originale avait été restaurée.

L'Allemagne, la Pologne et Israël indignés

L'Allemagne "espère que la lumière sera faite rapidement" sur ce vol, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andreas Peschke. "Nous espérons que la lumière sera faite rapidement sur cet agissement et que le dommage subi par le Mémorial d'Auschwitz sera réparé", a-t-il souligné dans une première réaction officielle allemande après le vol intervenu vendredi au petit matin. Rappelant "la responsabilité historique" de l'Allemagne dans la Shoah, le porte-parole a souligné que Berlin soutenait la préservation du site d'Auschwitz. Pour Dieter Graumann, vice-président du Conseil central des juifs d'Allemagne, ce vol est "une grande peine et un choc pour tous les survivants et les descendants des survivants".

Le président polonais Lech Kaczynski s'est déclaré "bouleversé et indigné par le vol commis dans la nuit sur le territoire de l'ancien camp allemand de la mort d'Auschwitz-Birkenau". "C'est un symbole connu dans le monde entier du cynisme des bourreaux hitlériens et du martyre de leurs victimes qui vient d'être volé. Cet acte mérite la condamnation la plus sévère", a ajouté le président.

Yossi Levy, un responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, s'est dit "abasourdi et en colère", et a demandé vendredi aux autorités polonaises de localiser ces voleurs "inhumains". Le vol de l'inscription est un "acte abominable qui relève de la profanation", a déclaré vendredi le vice-Premier ministre israélien, Sylvan Shalom. "Ce geste témoigne une fois de plus de la haine et de la violence envers les juifs", a-t-il ajouté. Sur la chaîne TVN 24, le prix Nobel de la paix, chef historique du syndicat Solidarité et ancien président, Lech Walesa, tempère : "Je n'y verrais pas un acte idéologique. C'est une affaire criminelle. Impossible de le comprendre autrement."

L'Allemagne nazie a exterminé de 1940 à 1945 à Auschwitz-Birkenau environ 1,1 million de personnes, dont un million de juifs. Les autres victimes de ce camp furent surtout des Polonais non juifs, des Roms et des prisonniers soviétiques. Ce camp, également connu sous le nom de "Auschwitz II", abritait des chambres à gaz. Le camp a été libéré par l'armée soviétique en janvier 1945. Les nazis ont détruit nombre d'installations en prenant la fuite. Sur 191 hectares, le site compte 155 bâtiments et plus de 300 ruines. L'année dernière, plus d'un million de personnes ont visité Auschwitz.

Interpol mobilisé pour retrouver le panneau "Arbeit macht frei" volé

LES FAITS : L’inscription "Arbeit macht frei" à Auschwitz volée

La police polonaise a sollicité samedi l'aide des organisations Interpol et Europol pour retrouver l'inscription en allemand "Arbeit macht frei" (Le travail rend libre), volée vendredi à l'aube par des inconnus à l'entrée de l'ancien camp de la mort nazi d'Auschwitz-Birkenau dans le sud de la Pologne. "Pour la police polonaise, il s'agit d'une affaire absolument prioritaire", a assuré une porte-parole de la police nationale Mme Grazyna Puchalska.

"Au musée de l'ancien camp nazi, une quarantaine de fonctionnaires, des experts de toutes sortes travaillent en permanence pour rassembler le maximum d'informations pouvant nous conduire sur les traces des voleurs", a expliqué Dariusz Nowak, porte-parole de la police de la région de Cracovie (sud), chargée de l'enquête. "Nous avons sollicité l'aide des organisations de coopération policière Interpol et Europol". Des contrôles ont été intensifiés aux frontières du pays, les barrages routiers établis vendredi sont toujours actifs dans la région.

Récompense de près de 30.000 euros pour tout renseignement

"La police a reçu des dizaines d'appels d'habitants de la région d'Oswiecim (nom polonais de la ville d'Auschwitz) (...) Tous sont analysés, aucun pour l'instant ne nous a permis de tournant dans l'enquête", a déclaré Dariusz Nowak. Une récompense de 115.000 zlotys (28.600 euros) a été promise à toute personne dont les informations pourraient aider à retrouver l'inscription et arrêter les coupables. La direction du musée a débloqué 100.000 zlotys, la police polonaise 5.000 et la société de gardiennage Art-Security Group 10.000. Le directeur du musée, Piotr Cywinski, a reconnu que le système de surveillance était loin d'être performant. Le budget du musée n'est pas énorme et les besoins urgents de conservation très élevés. En 2008, il s'élevait à 27 millions de zlotys, (6,8 M EUR), la quasi-totalité des fonds provenant du gouvernement polonais, près de 5 % seulement de l'étranger.

L'inscription "Arbeit macht frei" est "devenue un des symboles clés de l'Holocauste" parce que tout le monde savait qu'à Auschwitz le travail ne libérait personne et que des millions d'hommes, de femmes et d'enfants y ont été assassinés, a relevé le rabbin Marvin Hier, fondateur et directeur du centre Simon Wiesenthal. Dès vendredi, le musée a placé une copie du panneau métallique de cinq mètres de long au-dessus de la porte d'entrée du camp, visité l'an dernier par plus d'un million de personnes.

Source : Le Point.fr. Publié le 18 décembre 2009 et Le Point.fr. Publié le 19 décembre 2009




Une réplique de l'inscription "Arbeit macht frei" a été
installée à l'entrée du camp d'Auschwitz,
en Pologne, le 18 décembre 2009 (© AFP Jacek Bednarczyk)
L'inscription «Arbeit macht frei» retrouvée:

La police polonaise a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi avoir retrouvé l'inscription en allemand "Arbeit macht frei", (Le travail rend libre), volée vendredi sur le site de l'ancien camp nazi d'Auschwitz-Birkenau (sud de la Pologne), et avoir arrêté ses voleurs présumés.

"Nous avons interpellé dans le nord de la Pologne cinq hommes, âgés de 20 à 39 ans. L'inscription retrouvée a été coupée en trois morceaux", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police de Cracovie (sud), Dariusz Nowak.

"Ils ont été interpellés peu avant minuit et le panneau retrouvé dans une maison particulière", a-t-il ajouté en se refusant à d'autres précisions.

L'inscription en métal, mesurant 5 mètres de long, figurait au-dessus de la porte d'entrée du camp d'extermination d'Auschwitz installé par l'Allemagne nazie en Pologne occupée.

«C'est un énorme soulagement»

Le panneau tristement célèbre a été volé par des inconnus vendredi à l'aube. Sa disparition a provoqué une immense émotion, notamment en Israël et au sein de la diaspora juive.

"C'est un énorme soulagement. Nous sommes extrêmement reconnaissants à la police qui a fait un travail fantastique", a déclaré à l'AFP Pawel Sawicki, un porte-parole du musée d'Auschwitz.

"En si peu de temps, ils ont retrouvé l'inscription", a-t-il souligné.
"Ce symbole, sans doute un des plus importants, du siècle passé pourra revenir sur sa place", a-t-il déclaré.

"Nous sommes très impatients de voir dans quel état est l'inscription. D'après les informations dont nous disposons, elle a été coupée en morceaux. Nos conservateurs se chargeront de la remettre en état, pour qu'elle revienne le plus vite possible à sa place".

Le musée d'Auschwitz s'apprête à célébrer le 65ème anniversaire de la libération du camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau par l'Armée rouge le 27 janvier prochain.

Le musée d'Auschwitz et d'autres institutions ont offert une récompense de près de 30.000 euros pour toute information permettant de retrouver l'inscription et ses voleurs.

Dès vendredi, une copie du panneau métallique de cinq mètres de long a été placée au-dessus de la porte d'entrée du camp, visité l'an dernier par plus d'un million de personnes.

L'Allemagne nazie a exterminé de 1940 à 1945 à Auschwitz-Birkenau environ 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs. Les autres victimes de ce camp furent surtout des Polonais non juifs, des Tziganes et des prisonniers soviétiques.
(Source AFP)

Source : Monde 21 décembre 2009
   


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