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Le rabbin veut du Kacher à l’hôpital

Mercredi 28 Octobre 2009 | 14h25  
 
 
 
 

Depuis plus d’un an, le directeur de l’hôpital de Gonesse doit gérer une situation délicate : il n’y a plus de repas casher pour les malades. Et le rabbin est furieux.

Pas moyen de manger casher à l’hôpital de Gonesse. Depuis plus d’un an, le rabbin Berros de Sarcelles dénonce ce « scandale pour les juifs pratiquants ». Cette situation est d’autant plus délicate qu’une des plus importantes communautés juives d’Ile-de-France vit dans ce secteur. La direction de l’hôpital, qui estime la demande légitime, chercherait une solution.

En attendant, cette absence de repas casher provoquerait de graves problèmes au sein de l’établissement, selon le rabbin. « Des jeunes mamans qui ont eu des césariennes sortent pour se nourrir, et des personnes âgées refusent de manger, assure-t-il. Pourtant, la laïcité, c’est respecter les coutumes de chacun ! »

A l’hôpital de Gonesse, on se défend « de toute position dogmatique ». C’est juste que l’entreprise qui livrait les repas casher n’a pas renouvelé son contrat avec l’hôpital.

« On nous interdit aussi d’apporter des barquettes sous vide »

« Nous sommes respectueux de toutes les cultures religieuses de nos patients, explique Jean-Pierre Burnier, le directeur. Par exemple, nous ne mettons jamais de porc dans les repas des entrants (NDLR : ceux qui viennent d’être hospitalisés) pour respecter les coutumes des musulmans. » En attendant, un appel d’offres va être lancé pour trouver une entreprise qui livrerait tous les hôpitaux de la région en produits casher. Mais cette procédure peut prendre encore plusieurs mois.

« En attendant, on ne peut pas non plus amener des repas, s’insurge le rabbin. L’hôpital a même refusé que l’aumônerie israélite s’en occupe. Et on nous interdit aussi d’apporter des barquettes sous vide. »

Là aussi, le directeur ne transige pas. « C’est la santé des patients qui est en jeu, rappelle-t-il. Je refuse catégoriquement des filières clandestines qui permettraient de faire entrer de la nourriture sans autorisation. Certains patients ont des régimes particuliers, il y a le respect de la chaîne de froid, on ne peut pas prendre de risques avec ces choses-là. » Dernier élément mis en avant par l’hôpital de Gonesse : « Il y a seulement entre trois et cinq demandes de repas casher par jour, sur une moyenne d’environ 900 malades. »

« Sur un secteur de près de 300 000 habitants, nous devons respecter toutes les religions de manière égale : les hindous, les musulmans, les catholiques, les juifs… » conclut le directeur de l’hôpital. Même si le sujet est sensible, tout le monde s’accorde sur la nécessité de livrer des repas casher. « C’est le type de demande communautaire qui ne me choque pas du tout, analyse de son côté, Rachid Adda, conseiller régional (MRC). Cela n’a rien à voir avec l’histoire de la piscine (NDLR : polémique autour d’un créneau horaire réservé à une association de femmes loubavitch à Sarcelles). Ici, c’est le respect de la conscience de chacun qui est en cause… »

Source : Le Parisien
   


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