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Le café Midrash, un café pas comme les autres

Lundi 29 Juin 2009 | 23h42  
 
 
 
 



Le café Midrash à Petah Tikva, se veut être un café bar avec boissons et divertissements tout en étant un lieu de ressourcement spirituel. Contre les murs, des rayons de livres religieux et dans la salle, des tables autour desquelles, le jeudi soir, 30 à 40 jeunes, sans kippa (calotte), attendent le « star » de la soirée tout en sirotant des boissons.

Dans ce café cette soirée du jeudi est une véritable « night out » : les jeunes attablés sont « habillés » comme on s’habille à Tel Aviv pour « sortir » avec les copains. La vedette que tous attendent est le rabbin Yitzhak Fanger. Tout en riant, jouant, plaisantant avec ces jeunes, il va leur donner, comme chaque jeudi soir, une nourriture spirituelle qu’ils n’ont jamais reçue ailleurs.

Le café Midrash, un lieu où ces jeunes laïques en écoutant ce rabbin explorer des textes de la tradition juive et transmettre une « bouffée » d’air sortant de la Tora, vont trouver un sens à leur vie. Le rabbin Fanger est habité par un désir profond : toucher les cœurs des Juifs non croyant. Mais comment tout cela a-t-il commencé ?

Il y a huit ans, le rabbin Binyamin Shachar avec une équipe de volontaires créa, dans la zone industrielle de Petah Tikva, le centre Psagot, offrant aux ouvriers et employés de ce quartier des cours sur les divers aspects du judaïsme. « A notre grand étonnement, les premiers venus firent de la propagande, entraînant leurs amis à suivre ces cours, un enseignement vivant qui correspondait à leur attente actuelle », dit le rabbin.

En 2006 ce groupe prit conscience qu’une large tranche de la société, les jeunes en particulier, ne viendrait jamais s’asseoir dans ce centre d’étude sur la Tora, bloquée par des craintes, des stéréotypes, des préjugés. Ne faudrait-il pas inventer un lieu où tous se sentiraient à l’aise, une « soirée night out » dans un cadre festif, et offrir là un apport spirituel ? Ce fut le départ des soirées du jeudi dans le café Midrash.

Ces soirées sont réservées aux Israéliens non religieux sans aucun contact avec le judaïsme, les religieux ayant d’autres lieux pour se former. D’ailleurs, il n’y aurait pas de place... déjà il faut se serrer. Attablés autour de sandwichs, de gâteaux, de café, de bières, ils ont soif d’autre chose, de quelque chose de spirituel. Les lieux religieux les effrayaient. « Il fallait donc, dit Shachar, créer un autre cadre moins rébarbatif pour leur offrir ce joyau de la Tora. Mettre un produit authentique dans un emballage attirant. Allumer une étincelle, sans faire pression, sans obligations. Je m’étonne de l’impact de ces soirées. »

Les jeunes semblent aussi heureux d’être là que le rabbin de les accueillir : un café où l’on peut recevoir et déguster beaucoup plus que ce qui est au menu. Une jeune femme de 25 ans, revenant d’un voyage en Thaïlande, explique : « Notre génération va dans les pubs, dans des clubs pour jouer au billard, danser, mais c’est tout. On revient à la maison avec une impression de vide intérieur, sans vraiment se l’expliquer. Mais le jeudi soir, en écoutant Fanger qui, avec humour, en buvant du café et mangeant des gâteaux, nous offre une véritable nourriture, j’ai réalisé que c’est de cela dont j’avais faim et soif, de cette nourriture spirituelle. Une tasse de café et beaucoup d’amour. »

Pour Yafit, 30 ans, c’est pareil : « J’étais fatiguée de ma vie routinière, sans but ni signification, sans profondeur. Ici je reçois l’énergie dont j’ai besoin pour la semaine. Ici la Tora est présentée de telle façon qu’elle nous émerveille… c’est tellement plus passionnant que la télévision. » « Au lieu de perdre notre temps à danser ou autres bêtises, il nous faut des lieux semblables. Là on peut recevoir des réponses à nos questions existentielles, là de nouvelles portes s’ouvrent pour notre vie », ajoute Einav.

Pour Shimi, 27 ans, c’est clair : « Je cherche un lieu où trouver mes racines juives, mes valeurs d’origine. Je veux retrouver mes racines, celles que j’ai niées jusqu’à maintenant. » Découvrir son propre chemin, son identité. Pour d’autres, l’un des apports de ce café est « de nous rapprocher les uns des autres. De découvrir que nous avons tous la même racine, le judaïsme, et « revenir » ensemble à la maison. »

Le rabbin Fanger, très attendu ce soir là, aime rire et faire rire Il termine une démonstration d’équilibre en disant : « Le secret de la vie c’est que tout a besoin d’un centre, il faut être centré. L’important, quels que soient nos choix actuels et nos priorités, c’est de laisser la porte ouverte pour recevoir ce que Dieu désire nous donner. » Il est évident qu’un tel lieu va peu à peu rapprocher les laïques des religieux, casser les barrières, combler les fossés. En découvrant ce monde si riche du judaïsme, le fossé disparaît.

Les autres jours de la semaine, le café Midrash organise des soirées d’étude pour hommes, d’autres pour femmes, sur des sujets variés. Le mercredi, une soirée pour tous ensemble, où le rabbin Shachar traite certains problèmes de société : comment développer sa personnalité, comment traverser les épreuves de la vie. Enseignement éclairé par la sagesse juive. Là encore, les salades, baguettes, gâteaux, pizza, font partie du « menu ».

Aryeh Dean Cohen dans Jerusalem Post du 28 mai 2009

Source : Un Echo Israël, le 10 juin 2009
   


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