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A Palmyre des siècles de présence juive

Dimanche 14 Juin 2015 | 13h16  
 
 
 
 


Les vestiges de la cité antique, menacée de destruction, attestent de la vitalité de la communauté juive locale à l’époque romaine. La ville a peut-être été fondée par le roi Salomon.

La cité antique de Palmyre sera-t-elle détruite par les barbares de l’Etat islamique, qui ont fait main basse sur la ville ? C’est malheureusement possible. Parmi les joyaux archéologiques de la « perle du désert » de Syrie, désormais en péril, figurent les vestiges d’un passé juif florissant, dont la plus longue inscription hébraïque de l’Antiquité connue à ce jour : les premiers versets du Chéma Israël gravés sur une porte en pierre. En réalité, on ignore si l’inscription est encore visible, dans la mesure où aucun savant ne l’a aperçue officiellement depuis... 1933.

C’est à cette date qu’Eleazar Sukenik, de l’Université hébraïque de Jérusalem, l’a photographiée. « Ce qui a pu arriver depuis est une énigme », selon David Noy, un expert en histoire juive qui enseigne au Royaume-Uni.

Palmyre était l’une des plus grandes métropoles commerciales de l’Empire romain. Elle était peuplée de 150 à 200 000 habitants peu avant sa première destruction, en 273. Auparavant, cette ville cosmopolite, aux confins des mondes latin, sémite et perse, a abrité une communauté juive prospère.

On a retrouvé dans la cité antique un grand temple païen portant des ménoroth de chaque côté d’un conque (mollusque) gravé dans la pierre. Un mélange étonnant, qui témoigne de l’ancienne cohabitation entre Juifs et païens dans la région. Mais pour les passionnés d’histoire biblique, l’essentiel est ailleurs : Palmyre elle-même, dont le nom hébraïque est Tadmor, aurait été fondée par le roi Salomon.

C’est l’historien juif Flavius Josèphe (1er siècle) qui l’a révélé, expliquant que Tamar, citée dans le Livre des rois, était l’autre nom de Tadmor. « Quand Salomon a construit cette ville, écrit Flavius Josèphe, avec des murailles très fortes, il lui donna le nom de Tadmor, qui est celui qu’on utilise encore à ce jour chez les Syriens, tandis que les Grecs la nomment Palmyre ».

Sur ce point, les spécialistes ne sont pas d’accord entre eux, certains estimant que Tamar, mentionnée dans la Torah, était plutôt située dans le Néguev.

Quoi qu’il en soit, il est certain que Palmyre a hébergé une importante communauté juive. Plusieurs textes et vestiges incontestables datant de l’Antiquité tardive témoignent de cette présence qui a duré des siècles. Ainsi, deux tombes juives du cimetière de Beit Shearim, près de Haïfa, identifient les personnes enterrées comme des fils de Palmyréniens ayant vécu sous l’Empire romain.

Un passage de la Michna se réfère également à une certaine Myriam de Palmyre, qui a résidé dans la ville au cours du 1er siècle. On sait aussi par le Talmud que des natifs de la cité se sont convertis au judaïsme. Palmyre a été brièvement gouvernée par la reine Zénobie, qui a lancé une rébellion contre Rome. Après être montée sur le trône suite à la mort de son mari, en 267, elle a réussi à conquérir une grande partie du Levant, y compris la Judée. Selon certains récits, Zénobie était juive, mais elle n’est pas reconnue comme telle par les sages du Talmud.

Au contraire : les Juifs d’Eretz Israël, à l’époque, étaient alliés avec Rome contre Zénobie, qui les avait envahis. Dans la Michna, Rabbi Yohanan Bar Nappaha, de Sephoris (Galilée), souhaite explicitement la chute de Tadmor et de sa reine. Il sera exaucé, puisque les Romains s’empareront de la ville en 273, libérant par ricochet les Judéens de la tutelle de Tadmor.\r\nNotons encore que des siècles après cette destruction, un Juif espagnol du Moyen-âge, le rabbin Benjamin de Tolède, a voyagé en Syrie dans les années 1160. Décrivant Palmyre, il l’a comparée à Baalbek, au Liban, qui regorge elle aussi de vestiges antiques.

A cette époque, il n’y avait plus, selon Benjamin de Tolède, que 2 000 Juifs à Palmyre, qui n’était que l’ombre d’elle-même. La communauté disparaîtra définitivement en l’an 1400, lorsque le conquérant turc Tamerlan rasera la ville.

Source : hamodia.fr
   


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