“Au cours
des cent dernières années seulement deux exemplaires de cette édition rare ont été mis en vente : le premier en 1970, imprimé sur vélin et le deuxième en 1998, imprimé sur du papier et dans lequel il manquait huit pages”, a indiqué Christie’s.
Avant la vente
aux enchères, Christie’s avait estimé la valeur de l’article à 1,5 million d’euros au plus, soit 2,08 millions de dollars.
Selon Christie’s, c’est le premier ouvrage où sont ajoutés les signes de vocalisation et de cantillation (prononciation de la hauteur musicale des voyelles), essentiels à la lecture et à la psalmodie du texte de la Torah. Un exercice extrêmement délicat pour les imprimeurs du XVème siècle.
“C’est également
la première fois que le texte biblique imprimé est encadré par le commentaire de Rashi et la paraphrase en araméen (Targum Onkelos)“, indique Christie’s dans un communiqué transmis au Monde Juif .info.
Les livres publiés
au tout début de l’imprimerie, à partir de 1455 environ, époque où Gutenberg introduisit cette technique en Europe, jusqu’en 1500, sont connus sous le nom d’incunables, du latin incunabulum, qui signifie “au berceau”. L’impression de livres hébreux a commencé sans doute à Rome vers 1470 et s’est répandue avant 1500 dans toute l’Italie, la péninsule ibérique, et jusqu’à Constantinople.
Source : Le Monde Juif