UniversTorah      Questions aux  Rabbanim      Médiathèque &  Playlist      Spécial Péssah   Yom Richone
 
Infos Vidéos Photos Chiourim Dossiers Annuaire Qui sommes nous ? R. Shlomo Aben Danan Faire un don BONUS
    Israël   |   France   |   International
 
  Accueil Infos International

Décès du Prix Nobel Juif Français

Mardi 23 Avril 2013 | 07h15  
 
 
 
 

François Jacob est mort vendredi à l’âge de 92 ans. Prix Nobel de médecine en 1965, avec André Lwoff et Jacques Monod, pour ses travaux sur le contrôle génétique des synthèses enzymatiques et virales, il avait combattu avec les Forces françaises libres pendant la seconde guerre mondiale.

Auteur de nombreux livres, il fut l’un des rares scientifiques admis à l’Académie française. «Enfant, j’ai parfois rêvé être un autre», racontait-il dans La statue intérieure, un ouvrage autobiographique d’une profondeur saisissante publié en 1987 chez Odile Jacob, la maison d’édition fondée par sa fille deux ans plus tôt. Il n’aura en réalité jamais cessé d’être lui-même. «Je porte en moi, sculptée depuis l’enfance, une sorte de statue intérieure qui donne une continuité à ma vie, qui est la part la plus intime, le noyau le plus dur de mon caractère. Cette statue, je l’ai modelée toute ma vie», écrivait-il alors.

Fils unique de Simon Jacob et de Thérèse Franck, né le 17 juin 1920 à Nancy, le jeune François profitera d’une enfance bourgeoise aussi douce que brutalement détournée de son cours.

A l’âge des premiers grands choix, il commence par lorgner sur Polytechnique suivant en cela le modèle de son grand père, Albert Franck, «premier juif à atteindre le grade de général de corps d’armée», et dont il n’est pas peu fier. Son passage en «matélém» (mathématiques élémentaires) le dissuade de persévérer dans cette voie ou «la fonction du lycée était moins d’enseigner que de mater les jeunes, les uniformiser, les couler tous dans le même moule». Non pas qu’il rechigne à l’effort, mais encore faut-il que celui-ci lui semble justifié. L’alchimie s’opère après une visite dans un service de chirurgie, «un monde qui, aussitôt, me passionna». Un monde sur le point de basculer.

Début juin 1940, il perd sa mère au moment où la France se perd. «Un monde qui finissait, le monde doux et tiède de mon enfance». Il rejoint son père, réfugié avec ses grand-mères à Vichy, avant de gagner Saint-Jean-de-Luz. «Quel inimaginable bordel! En quelques jours, on a vu se désintégrer un pays tout entier», témoignera-t-il sans ambages dans La statue intérieure. Le voilà voguant vers l’Angleterre avec son ami Maurice Schumann, «embarqué sur un même bateau pour aller poursuivre la guerre contre l’Allemagne nazie». Il s’engage comme artilleur dans les Forces françaises libres mais se trouve rapidement affecté au service de santé comme médecin auxiliaire. Il ne reposera le pied en France que quatre années plus tard, le 1er août 1944, en Normandie, à Utah Beach.

Source : Jss News
   


L'extraordinaire prédiction du Rav Ovadia Yossef
La fabrication du vin Kacher
Laurel et Hardy, danseurs Yéménites
Bar Yo'haï, pilier du monde
Peut on faire une bénédiction sur un aliment interdit ?
Jerusalem 1935


Annuaire de sites
Découvrez
Dictionnaire en ligne
http://intersecu.free.fr/
 

    © Copyright UniversTorah.com 2011 - Tous droits réservés à Na'halat Shlomo