Le camp de concentration
d’Auschwitz a été libéré il y a 68 ans exactement par l’armée soviétique. Ainsi, dimanche, le monde occidental a célèbré la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, et des millions de personnes ont fait un petit effort pour se souvenir, au moins pour un petit moment de cette terrible époque et des gens partis trop tôt.
L’Assemblée générale de l’ONU, qui a fixé le 27 janvier comme Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, a mis un accent particulier sur l’étude de l’Holocauste. Toutefois, selon certaines sources, tout le monde ne se sent pas obligé d’apprendre cette partie de l’histoire. Et je ne parle pas là uniquement des arabes, des musulmans et plus particulièrement des palestiniens qui refusent, même dans les écoles de l’UNRWA, d’apprendre la Shoah aux enfants.
« Beaucoup de professeurs
d’histoire en Europe ne mentionnent pas le sujet de l’Holocauste», a déclaré Manon Wilbrink, une professeur d’histoire néerlandaise. « De nombreuses classes sont multi-culturelles, pleines d’immigrants, et [les enseignants] qui enseignent à propos de l’Holocauste se heurtent souvent à de la résistance. »
Le Yad Vashem
International School for Holocaust Studies en Israël a travaillé dur pour remédier à ce problème. L’an dernier, plus de 3200 enseignants de partout dans le monde ont participé à des conférences et séminaires étendus sur la façon d’enseigner aux élèves l’Holocauste. «Nous savons que, en l’absence d’un enseignement systématique et continue, la mémoire de l’Holocauste va perdre son pouvoir et importance », a déclaré le président de Yad Vashem, Avner Shalev.
Source : JSS News