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Les collectes de dons à l'épreuve de la crise

Mardi 27 Novembre 2012 | 15h30  
 
 
 
 

Après plusieurs mois de crise économique sans grand effet sur les appels aux dons, 2012 s’annonce plus difficile pour les collecteurs. Baisse du pouvoir d’achat des ménages, peur des lendemains et réforme des dons ISF : les dons deviennent une denrée rare. En France et dans la communauté ? Enquête.

Après s’être maintenus grâce aux campagnes ISF, les dons enregistrés en France ont commencé à nettement ralentir en 2010. Le don moyen des foyers déclarant entre 45 000 et 60 000 € de revenus annuels est passé de 454 € en 2009 à 418 € en 2010. Pour les ménages gagnant entre 15 000 et 25 000 €, on note une baisse de 1 %. Un recul que l’on remarque également dans les foyers les plus aisés (plus de 200 000 € annuels). Le montant de leurs dons baisse de 8 %.

Pour la directrice associée du Centre d’étude et de recherche sur la philanthropie, Chris Olivier, le ralentissement de la croissance porte essentiellement sur trois catégories de donateurs, à commencer par les classes moyennes, qui « commencent à faire attention à certains postes de dépense ».

Une tendance qu’on retrouve dans la communauté juive comme nous le rappelle Soly Lévy, directeur de l’Appel Unifié juif de France. « Ce que nous appelons les “petits dons” de 15, 20 € disparaissent. Touchés eux-mêmes par la crise, ces donateurs modestes s’abstiennent » explique-t-il.

Toujours en 2011, la philanthropie tricolore accuse un net retard du côté des organisations qui interviennent à l’étranger. En effet, face aux associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion travaillant sur l’Hexagone, les organisations qui œuvrent hors des frontières françaises marquent le pas.

L’organisation « Médecins sans frontières » en 2011 enregistre une baisse de 8 % des dons.

Peut-on parler de concurrence entre les associations ? Ce phénomène ne semble pas toucher les donateurs juifs viscéralement attachés à Israël. Et ce, quelle que soit la conjoncture. Sous le sceau de l’anonymat et en précisant ne pas vouloir créer de polémique, un responsable d’association juive raconte : « On ne peut pas lutter contre Israël.

Quand j’explique qu’en France, certains de nos frères ont besoin de nous, les gens acquiescent, mais ils sont déjà engagés dans d’autres œuvres caritatives israéliennes » raconte M. Peut-on parler de concurrence ? M. répond sous forme de devinette : « Les donateurs doivent faire des choix. Si aujourd’hui, alors que les roquettes tombent sur le cœur d’Israël, je vais voir un donateur et qu’un collecteur de fonds passe pour les soldats ou les enfants de Sdérot, vous croyez qu’il va donner à qui ? » « Faire des choix », le mot est lâché. Gabriel Vadnaï, directeur général du CASIP-Cojasor confirme ce mouvement naturel : « Oui de temps en temps, nous avons des donateurs qui nous annoncent qu’ils arrêtent et d’autres qui nous rejoignent ».

Mais plus important, il insiste sur le besoin d’information des donateurs. « Depuis quelques années, on se doit de faire un vrai travail de pédagogie et d’information sur l’attribution des dons » raconte celui qui en près de quatre décennies d’action sociale est passé de l’aide conjoncturelle en direction des réfugiés d’Afrique du Nord à l’aide structurelle pour les plus pauvres.

« Pour le gros donateur aussi c’est un effort. La crise touche tout le monde » Informer de la destination des dons, faire visiter les structures financées : « Si hier le donateur se contentait de faire un chèque, aujourd’hui, il revendique le droit de savoir ce qu’on fait de son argent » note M., « Pour le gros donateur aussi c’est un effort. La crise touche tout le monde ».

C’est pour répondre à ce souci de transparence que l’OSE a en 2010 décidé de solliciter l’agrément « Le Comité de la Charte du Don en Confiance ». Un agrément qu’elle a reçu le 4 mai 2010 et qui fait d’elle la seule association juive à bénéficier à ce jour de ce label pour la traçabilité du don.

Après avoir fait les beaux jours des associations juives, la mesure - phare de la Loi TEPA 2007 qui permettait de réduire de 75 % son ISF dans la limite de 50 000 € en le reversant sous forme de dons aux Fondations, fait aujourd’hui l’objet de toutes les spéculations. Les taux et les délais de paiement modifiés ont bousculé la dernière campagne même si celle-ci s’est bien déroulée pour les associations juives éligibles. Pourront-elles continuer à compter sur cette manne financière ? Réponse dans quelques mois.

Source : Hamodia
   


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