La proposition d'enrôler immédiatement les 'Harédim
(ultra-orthodoxes) qui ont atteint l'âge de 18 ans est "bonne pour les titres, mais pas réaliste," a déclaré dimanche le premier ministre Benyamin Netanyahou à la réunion hebdomadaire du cabinet.
Le premier ministre a déclaré qu'une telle mesure drastique provoquerait un recul de la communauté ultra-orthodoxe et conduirait à terme a une réduction du nombre de 'haredim qui s'enrôlent dans l'armée israélienne.
Au cours de la réunion du cabinet, le premier ministre a déclaré : "nous sommes sur le point d'un changement historique qui permettra d'accroître considérablement le nombre de recrues ultra-orthodoxes sans provoquer une faille dans la nation."
"Le geste ne sera réussi que si il est mis en œuvre progressivement," a dit Netanyahou. "Je suis chargé de fournir une solution qui permettra de créer une répartition plus égale de la charge, ainsi que l'unité. Les deux sont essentiels à notre capacité de résistance nationale."
Plus tôt, Netanyahou a déclaré lors d'une réunion des ministres du Likoud que la crise actuelle dans les négociations pour trouver une alternative à la loi Tal avait été causée par des membres de Kadima qui ont changé leur position au cours des pourparlers.
En réponse, un responsable de Kadima a déclaré que Netanyahou, qui "il y a seulement une semaine" a adopté les recommandations d'un comité chargé de rédiger une loi de recrutement universel, "est maintenant en train de faire marche arrière, comme dans un délire, dans les bras des ultra-orthodoxes."
Pendant ce temps, un groupe de militants appelant à une part égale dans la charge du service militaire, a manifesté dimanche matin en face du bureau du premier ministre à Jérusalem.
Les manifestants brandissaient une civière pour symboliser le fardeau supporté par les israéliens qui effectuent leur service militaire et civil.
Dimanche également, le président Shimon Pères a rencontré le rabbin sépharade Shlomo Amar et lui a dit que "le fardeau doit être partagé par tout le monde également. Le débat (sur une alternative à la loi Tal) doit être effectué sans extrémisme."
Source : juif.org