Par le biais d’une exposition
d’art par hologramme, l’histoire peu commune d’un révolver allemand de type « Mauser » tels qu’utilisés par les officiers nazis a pu être révélée. En 1972, lors d’une opération anti-terroriste de Tsahal au sud-Liban, le tank commandé par Doron Levinson, alors officier, était attaqué au RPG et à l’arme automatique. Avant que les terroristes ne soient neutralisés, Levinson fut blessé par balles. Le chef d’état-major de l’époque, David (Dado) Eleazar rendit visite au blessé, qui lui demanda une faveur : récupérer si c’était possible l’arme qui l’avait blessée. Eléazar accepta et revint à l’hôpital avec dans ses mains un pistolet de type « Mauser ». Après vérification scientifique, il s’avérait que cette arme avait appartenu à un officier nazi, et avait peut-être servi à exécuter des juifs ! Cette arme était probablement arrivée au Liban du fait de l’étroite collusion entre les nazis et les mouvements nationalistes arabes. A la fin de la guerre de très nombreux dignitaires et officiers nazis trouvèrent naturellement refuge en Syrie, au Liban, en Egypte ou en Irak.
Levinson
garda l’arme précieusement durant des années avant d’en faire don au Musée « Yad Vashem ». Emu, ce vétéran de Tsahal a vu dans cette arme un signe « que le destin d’Israël ne se démentira pas ». L’artiste Shimon Hameiri, qui se spécialise dans l’art par hologramme a fait revivre cette arme dans un tableau appelé « Histoire d’une pistolet » traitant du thème « Shoah et Renaissance » dans le cadre de son exposition « Or H’oder » à « Beit Sturman » (Ein Harod).
Source : Actu.co.il