Plus de 7.000 membres
du groupe des Bnei Menashe, venant du Nord-Est de l’Inde, viendront bientôt rejoindre leurs 1.700 compatriotes déjà établis en Israël: le feu vert du gouvernement israélien est attendu prochainement, sauf imprévu.
Parmi ceux qui immigrent en Israël au titre de leur identité juive, la majorité sont des personnes juives de naissance, mais on trouve aussi parmi eux des convertis. Les Bnei Menashe placent dans un position différente: ils se considèrent en effet comme descendants de l’une des “tribus perdues” d’Israël.
Ils ne sont pas les seuls: le thème des “tribus perdues” a enflammé bien des imaginations
depuis des siècles. A l’origine, un événement historique: après la mort du roi Salomon, les dix tribus du nord formèrent le royaume d’Israël, tandis que les tribus de Juda et de Benjamin restèrent loyales à la maison de David, avec Jérusalem pour centre; au VIIIe siècle avant Jésus-Christ, le royaume du Nord tomba sous les assauts assyriens et une grande partie des Israélites furent déportés, principalement en Haute-Mésopotamie et également en Médie.
Des populations
d’autres régions furent installées pour les remplacer. Le même sort frappa le royaume de Jérusalem en 587 av. J.-C., lorsque Nabuchodonosor II s’empara de la ville, mais une partie des juifs déportés à Babylone purent retourner à Jérusalem quelques décennies plus tard et reconstruire le temple.
Qu’advint-il donc des Israélites du Nord? La plupart des historiens estiment que quelques-uns avaient peut-être maintenu leurs traditions et se sont joints aux juifs exilés lors du retour de l’exil babylonien, mais que la plupart se sont probablement assimilés aux peuples au milieu desquels ils se trouvaient, disparaissant ainsi de la carte de l’histoire en tant qu’entité distincte.
Source : Lire la suite dans Terre Promise