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Loi du Lachon Hara' : la presse doit-elle avoir peur ?

Lundi 5 Décembre 2011 | 05h38  
 
 
 
 

La Knesset a autorisé en première lecture la loi dite du ”Lachon Hara”. Toute personne ayant publié des informations sur une autre et jugées médisantes pourra être condamnée jusqu’à 300,000 shekels de dommages et intérêts, sans pour autant que le dommage ait été prouvé. Le monde de la presse s’inquiète : cette loi va-t-elle assainir les médias ou au contraire les entraver ?

Alain Sayada – Israël Actualités C’est vraiment un scandale ! A la Knesset, au lieu de s’occuper de ceux qui n’arrêtent pas de maudire Israël, y compris au sein de cette assemblée, et qui bénéficient de tous les avantages, on préfère s’occuper de la presse : on est véritablement face à un problème ! La Knesset veut museler la presse, de toutes les manières possibles : après la protection du droit d’auteur, c’est la suite logique. Qui a eu cette idée folle, de mettre des bâtons dans les roues de la presse, encore un député en manque de Gaava…

Emmanuel Navon – Professeur de relations internationales Dans le judaïsme, la médisance est un Issour De’oraïta – une transgression interdite par la Torah (« Tu ne répandras pas la médisance au sein de ton peuple » Lévitique, 19 :16). Le Hafetz Haïm a consacré un livre entier (« Shmirat Halashon ») à l’interdiction du Lashon Hara, et l’Ecclésiaste nous dit qu’une bonne réputation vaut plus que la richesse (« Tov Shem Mishemen tov »). On ne peut donc que se féliciter d’une loi qui s’inspire d’un principe fondamental du judaïsme. Par ailleurs, la Knesset n’a pas voté (en première lecture) une loi sur l’interdiction de la diffamation ; elle n’a fait que modifier une loi qui existe depuis 1965. Cette modification consiste uniquement à augmenter le montant des sommes que le Tribunal peut imposer au diffamateur. Avec la loi révisée, une victime de diffamation pourra toucher jusqu’à trois cent mille shekels (au lieu de cinquante mille dans la loi existante), même si la victime ne prouve pas au tribunal qu’un dommage lui a été causé. Si le plaignant peut prouver au Tribunal que le diffamateur a agi intentionnellement, le plaignant pourra être dédommagé d’une somme pouvant aller jusqu’à six cent mille shekels dans la nouvelle version de la loi (contre cent mille shekels dans la version précédente).

La loi modifiée ne change pas le fait qu’il faille prouver au Tribunal qu’il y a eu diffamation – chose qu’il n’est pas toujours facile à prouver et à faire accepter au Tribunal. La modification de la loi ne fait qu’augmenter le coût du mensonge, de la diffamation, et de la médisance. Il ne s’agit aucunement d’une atteinte à la liberté d’expression. Celle-ci reste intacte. Ce qui présente un risque, en revanche, c’est la possibilité de mentir, de diffamer, et de médire. C’est bien ce que craignent et ce que critiquent ceux qui se sont habitués à « répandre la médisance » en toute impunité.

Source : Lire la suite dans JSS News
   


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