Après un débat enfiévré de plusieurs semaines,
l’armée israélienne a décidé jeudi de ne plus faire référence à D-ieu dans l’éloge funèbre des soldats tombés au front.
La controverse, qui touche à la question sensible de la séparation du laïque et du religieux dans l’Etat hébreu, portait sur la première phrase du « Yizkor » (Prière que l’on dit en souvenir de nos disparus et où l’on implore par la suite la miséricorde Divine), la prière Achkénaze du souvenir.
La politique de l’armée voulait qu’elle commence par «Que D-ieu se souvienne» mais la règle n’était pas toujours appliquée.
Certains entament le Yizkor par les mots «Que le peuple d’Israël se souvienne» pour tenir compte de la majorité laïque du pays.
Une commission de gradés et de rabbins nommée par le chef d’état-major des armées, le général Benny Ganz, a décidé de consacrer la seconde formule.
Tous ceux qui on pris cette décision insensée ont-ils pensé un seul instant à ce qu’il adviendra de nous si nous oublions D-ieu ! Dans leur immense naïveté, croient-ils qu’il existe une seule force dans ce monde qui puisse nous protéger en dehors du créateur de l’univers ? N’ont-ils rien appris de l’histoire du peuple juif ?
Ne savent-ils pas que l’efficacité de notre armée ne dépends que de la volonté de D-ieu ?
Ne savent-ils pas qu’il y a deux mille ans déjà, nos Sages ont comparé notre peuple à une brebis au milieu de soixante dix loups (ceux qui veulent notre perte) et que seul Hachem, notre Berger, peut sauver ?
Et bien sur, ils ont choisit la période de « Bèn Hamétsarim », période qui marque la destruction du temple, du fait de nos fautes et de notre éloignement de D-ieu pour prendre cette décision stupide !
Il est urgent, surtout en cette période, de nous rapprocher de notre Créateur et de le supplier de ne pas nous abandonner.
Source : Univers Torah