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Les billets du Kottel et le nettoyage de Pessa'h

Jeudi 26 Mars 2015 | 14h05   Vue : 5660 fois
 
 
 
 



      Vous êtes-vous déjà demandé ce que devenaient finalement les centaines de milliers de petits papiers placés dans les interstices du Kottel ?

      Des millions de personnes par an se rendent au Mur occidental, le site le plus saint du judaïsme pour y laisser une prière écrite entre les pierres du dernier vestige du Temple de Jérusalem, qui pendant deux mille ans a vu hommes et femmes s'y rassembler pour prier ou se lamenter.

      Cette tradition a été adoptée par les adeptes de plusieurs religions dans le monde entier. Même les pèlerins chrétiens, visitant la vieille ville de Jérusalem, déposent leurs prières entre les pierres du Kottel, explique le rabbin du Kottel, Rav Chmouèl Rabinowitz.


Rav Chmouel Rabinowitz
      Certains affirment que cette coutume a commencé il y a environ 300 ans, lorsqu’un rabbin a envoyé ses étudiants avec une prière écrite, car il ne pouvait pas faire le voyage lui-même.

      Mais vous trouverez une autre source à ce Minhag, dans la réponse « Mettre un billet au Kottel » visible dans notre section : "Question aux Rabbanim". Selon cette source, c'est le Or Ha’haïm Hakaddoch (Rabbi ‘Haïm Ben ‘Attar), qui avait lui même écrit un billet pour un pauvre en lui conseillant d’aller le déposer au Kottel.

      C’est le Rav Rabinowitz qui a le rôle de s’assurer qu’il reste suffisamment de place pour les prières de tout le monde. Ainsi, deux fois par an, son équipe récolte les centaines de milliers de petits papiers et les enterre au Mont des Oliviers de Jérusalem. Le Rav et une douzaine d’ouvriers "ramonent" le mur avec des bâtons en bois pour atteindre les notes enfoncées profondément dans les interstices.

      Ils n’ont jamais lu ni compté combien de prières exactement se trouvaient entre les pierres, mais à chaque nettoyage, ils ont assez de petites notes pour remplir environ 100 sacs de supermarché, chacun contenant des milliers de papiers, indique Rav Rabinowitz.

      Les services du rabbin, qui gère le site, estiment que plus de 5 millions de personnes ont visité le Mur occidental en 2006.

      Le ministère israélien du Tourisme précise que parmi eux on compte 1,5 millions de touristes étrangers.

      Comme les prières ne sont jamais lues, il est impossible de savoir de quelle religion sont les gens qui les ont placées dans le mur.

      Il n’en reste pas moins que ce lieu saint est depuis des millénaires le centre des prières des juifs du monde entier. « Les petites notes sont une façon de prier si vous ne savez pas comment faire. Après tout, si vous voulez recevoir quelque chose, il faut le demander, » explique Rav Rabinowitz.

      Certains envoient des lettres avec leurs prières, en fax ou par la poste, souvent moyennant un petit paiement. Le rabbin Rabinowitz indique qu’il place chaque année des centaines de lettres que la poste lui remet.

      Les lettres sont tout simplement adressées à D-ieu à Jérusalem. On le voit ici, placer lui même dans les interstices du Kottel, des messages parvenus par voie postale.


Le Rav Rabinowitz introduisant lui même les billets reçus par la poste dans le Kottel



Même chose, quelques années plus tard

      Un chapitre entier de l’un des livres rédigés par le Rav Rabinowitz traite de la façon de jeter les notes placées au Kottel. « Il y a une ancienne divergence de vue sur la question : faut-il les enterrer ou les brûler ».

      D’après la Halakha (la loi juive), il est interdit de jeter ou de se débarrasser de manière peu honorable de documents ou d'objets ayant acquis un caractère de sainteté. Les livres de prière et les écritures saintes sont donc placés dans des containers et généralement enterrés dans des cimetières juifs. Le Rav Rabinowitz précise que les brûler est une bonne façon de s’occuper des notes, mais qu’il est plus honorable de les enterrer selon la tradition juive.





   


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