« En temps de guerre,
où le désir de combattre est fort, il est important de rappeler que ce qu’il faut avant tout pour le peuple d’Israël, c’est que des jeunes étudiants de Yeshivot se plongent avec plus de force et d’intensité dans l’étude de la Tora ». Ces propos ont été tenus par le commandant de la brigade Guivati, le général de réserve Ofer Winter.
Dans une interview au journal orthodoxe Hamichpah’a, l’officier, qui se bat en ce moment à la tête de ses hommes dans la bande de Gaza, a ajouté : « L’étude de la Tora protège le peuple d’Israël plus que tout autre chose. Ceux qui peuvent s’y adonner doivent le faire ».
Winter a évoqué un certain nombre d’événements liés aux combats que Tsahal mène contre les terroristes dans la bande de Gaza. Il a aussi raconté qu’avant de partir, il s’était adressé à des directeurs de Yeshivot et à des cabalistes pour leur demander de prier pour la réussite de l’opération.
Et de poursuivre : « Ils ont bien sûr accepté mais ils m’ont demandé de leur côté de m’engager à observer plus scrupuleusement une Mitsvah. J’ai choisi de prier Chah’arit avec plus de ferveur. C’est parfois difficile - nous sommes en plein combat - après une nuit blanche, mais je m’efforce de tenir mon engagement, sachant que je le fais pour les soldats ».
L’officier a raconté qu’il avait bénéficié avec ses hommes d’un grand miracle : il avait prévu de lancer une attaque contre un bastion terroriste avant le lever du jour, pour ne pas se faire repérer par l’ennemi, mais ses projets ont été contrariés. « Les soldats, pour une raison que j’ignore, a-t-il précisé, sont arrivés en retard et nous ne savions pas quoi faire, étant donné que les premières lueurs de l’aube pointaient, mettant en péril toute l’opération qui était pourtant vitale ».
« Soudain, a-t-il ajouté, des nuages sont apparus, ‘comme la colonne de nuée’ (qui a protégé les enfants d’Israël dans le désert), et nous ont entièrement recouverts. C’était un épais brouillard, nous rendant totalement invisibles, qui nous protégeait. Il ne s’est dissipé que lorsque nous avons fini notre opération et que nous ne risquions plus de nous faire repérer ».
Claire Dana-Picard
Source : Univers Torah