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Le libre arbitre: notre plus grande force

Mardi 24 Mai 2011 | 14h01   Vue : 9512 fois
 
 
 
 



Tout homme aspire au meilleur, il suffit qu'il se donne le moyen d'y parvenir. L'auteur encourage chacun à prendre conscience de sa place dans ce monde pour faire en sorte qu'il devienne meilleur. Que sa leçon soit la ligne de conduite de tous : "La grandeur réside dans la façon de résoudre les conflits, en utilisant notre libre-arbitre pour grandir, non pour abandonner".


A la différence des autres créatures, l'humain est doté du libre-arbitre : son potentiel de façonner et modifier le monde.

Ce potentiel est une étincelle divine résultant de sa création à l'image de D.ieu : "l'homme est aimé car il a été créé à l'Image de D." (Talmud Pirké Avot 3).

Le libre arbitre est l'effort que seul il est à même d'accomplir et qui lui permet de distinguer la vie de la mort. C'est en l'utilisant correctement qu'il peut parachever et embellir le monde ; son usage impropre peut conduire à la déprédation et à la destruction. Il n'est donné qu'à l'Homme de pouvoir ainsi s'efforcer d'utiliser convenablement son libre arbitre.


1. Avoir conscience de son libre-arbitre


Un clochard déambule dans une rue crasseuse poussant un caddy défoncé portant ses haillons, fouillant les poubelles et quêtant désespérément.

S'il ignore l'existence de 10 millions d'euros cachés au fond du vieux caddy qu'il avait trouvé il y a peu, il continuera à mener une vie miséreuse.

Comme celui qui, ignorant la puissance du libre-arbitre dont il dispose, n'en tire aucune énergie. Le Talmud confirme cette analyse : "Le fait que D. nous ait dit que nous possédons le libre-arbitre est plus important que le don qu'il nous a fait du libre-arbitre".


2. Choisir la mort, c'est hélas fréquent !


Le libre-arbitre n'est pas la liberté de goût mais se réfère aux choix moraux. Ce qui complique la chose car la vision ordinaire du bien et du mal est relative : les pires nazis pouvaient penser faire le bien en respectant des règles.

Le libre-arbitre, c'est surtout le choix entre la vie et la mort : "j'ai placé devant toi la vie et la mort. Choisis la vie et tu vivras alors, toi et ta postérité." (Deutéronome 30).

Certains choisiront la mort : pour atteindre leurs objectifs par la route la plus aisée, ils n'hésiteront pas à choisir la facilité fuyant le service d'autrui ou de D.ieu, l'étude, la charité, ou, pire, choisissant l'adultère, la drogue, le vol ou le meurtre... Affronter les défis en perdant quelques fois s'avèrera une épreuve insurmontable pour bien des hommes et dans bien des cas alors que la prise d'un peu de recul mettrait en évidence un paysage d'ensemble plutôt satisfaisant de la personne concernée. La grandeur réside dans la façon de résoudre les conflits, en utilisant notre libre arbitre pour grandir et pas pour abandonner, pour faire face et pas pour fuir, pour vivre et pas pour mourir. Eluder les problèmes, c'est manquer l'occasion de devenir grand ; à chaque moment de notre vie, nous vivons ce combat.


3. Cinq étapes pour mieux utiliser son libre-arbitre


1er niveau : la prise de conscience de soi-même. Un flot ininterrompu de décisions doivent être prises tout au long de la vie. Dès qu'on se rend compte que l'on fait constamment des choix, on peut les contrôler. On utilise ainsi son libre arbitre de manière active.

Nos décisions modèlent notre vie et fixent notre destin : prenons nos responsabilités ! Sinon, on est juste un badaud qui voit défiler sa vie sans réellement la vivre.

2è niveau : soyons nous-mêmes. Ne prenons pas à notre compte les opinions de la société à moins d'être en accord avec elles. Evaluons nos décisions du passé. Ne restons pas ligotés par des lignes de conduite et des résolutions prises il y a des années. La profession que l'on a choisie après le bac peut ne plus nous convenir actuellement. Ou bien ce n'est pas parce qu'une fois on a affirmé que D.ieu n'existe pas que l'on ne trouvera pas maintenant des preuves contraires et que l'on ne pourra pas prendre une décision plus réfléchie.

3è niveau: distinguons le corps de l'âme. Nous livrons un combat acharné entre désirs corporels et aspirations spirituelles. Il y a des moments où l'on sait que quelque chose est bon pour nous mais nos désirs physiques prennent le pas et altèrent notre point de vue.

L'âme est à la recherche de signification, de permanence, de grandeur. Elle fait face aux défis, affrontant le corps qui ne sait que dire: "Donnez-moi à manger, procurez-moi de la chaleur, un oreiller et laissez-moi prendre mes aises."

Le sommeil est pour lui un moyen de fuite… quitte à glisser dans la mort. C'est la bataille du libre arbitre : même lorsqu'on remporte une victoire, l'ennemi demeure dans notre camp, près de nous constamment.

Nulle schizophrénie mais combat naturel des parties opposées qui sont en nous. Que notre corps ne nous fasse pas tomber dans un piège et évitons les chemins d'évasion. Choisissons ce qui a un sens, choisissons la vie.

4è niveau: s'identifier avec l'âme, non le corps. Pour le Judaïsme, l'âme est ce qui est en nous de réel. Tentons de trouver une paix intérieure : identifions-nous avec notre âme pour maîtriser notre corps (Talmud : "Les justes parlent à leurs désirs corporels et les impies laissent leurs désirs leur parler."). Le seul moyen pour vaincre est de faire en sorte que le corps désire ce que l'âme veut : le corps peut suivre l'âme, et, bien que cela "blesse" un peu de se priver d'un plaisir, on y survit. Ce n'est que quand le corps désire la réussite de l'âme qu'on a accès à une véritable paix.

5è niveau: que la volonté de D. devienne nôtre. Ce n'est pas quand on se demande: "que veut mon âme?" que son libre-arbitre atteint le niveau le plus haut. C'est quand on s'interroge: "que veut D. ?" qu'on est parvenu à une forme de vie élevée car on utilise son libre-arbitre pour exercer la force la plus significative et puissante: la force transcendantale.

Le libre-arbitre, c'est le choix entre la vie et la mort. Attachons-nous à D. et nous serons attachés à l'éternité, l'ultime forme de vie par essence. Que la volonté de D.ieu devienne nôtre afin que nous soyons en quelque sorte des partenaires de D. Lui-même pour changer le monde.

Extrait et traduit de l'anglais d'une conférence donnée par le Rav Noah Weinberg, fondateur de Aish HaTorah International. Durant ces 40 ans, ses programmes éducatifs aux intuitions visionnaires ont rapproché de leur héritage des centaines de milliers de Juifs.






   


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